C'est avec des méthodes dignes d'un scénario mafieux que le journaliste Socratis Gkiolias est tombé, lundi matin à 5h30 à l'entrée de son domicile, après que des inconnus aient tiré une vingtaine de balles sur la victime, réputée pour l'indépendance de ses investigations dans des nombreuses affaires qui ont secoué la vie publique grecque ces dernières années.
Selon des informations sur les conditions de l'assassinat, un inconnu aurait sonné à l'entrée de l'appartement rue Daidalou à Ilioupolis, un faubourg d'Athènes, où le journaliste vivait avec sa famille. A l'interphone, on a demandé à Socratis Gkiolias de sortir vite dehors parce que, soi disant, quelqu'un serait en train de voler sa voiture. Dès que le journaliste s'est présenté à l'entrée de l'immeuble, il est tombé sous les balles.
Les assassins sont repartis à bord d'une voiture volée, une Honda Civic, retrouvée un peu plus loin carbonisée, au carrefour des avenues Vouliagmenis et Leonidiou. Selon toute vraisemblance, les auteurs de l'attentat se sont enfuis à bord d'un second véhicule après avoir mis le feu au Honda Civic.
Agé de 37 ans, Socratis Gkiolias est né en Allemagne de parents grecs, mais la famille était rentrée en Grèce où le jeune Socratis a été élevé avant de se lancer dans le journalisme dès l'âge de 19 ans. Il était marié et avait un fils de deux ans.
Gkiolias avait été le proche collaborateur de Makis Triantafyllopoulos, un journaliste vedette qui s'est fait une réputation de enquêteur-révélateur spécialisé dans les scandales politico-financiers. Cependant les deux hommes s'étaient embrouillés ces dernières années, devenant des concurrents après que Gkiolias soit nommé directeur de la station radio Thema 9,89 alors que Triantafyllopoulos, lui, après s'être fâché avec son associé au quotidien "Proto Thema", Themos Anastassiadis, continue l'émission "zougla/jungle" sur Alpha TV. Des rumeurs non confirmées le donnaient comme le bloggeur principal du blog satyrique "troktiko/le rongeur" (http://troktiko.blogspot.com).
L'enquête est conduite par la section criminelle de la Sécurité d'Attique, mais la section antiterrorisme qui a dépêchée une équipe sur le lieu du crime suit "discrètement" l'évolution et la collecte des informations.
Lundi après-midi, l'enquête sur l'assassinat du journaliste sportif, Socratis Giolias, s'est orientée vers la thèse de l'implication de l'organisation terroriste "Secte de Révolutionnaires", l'examen balistique indiquant que les 2 pistolets de 9mm avaient été utilisés par ce groupe.
Ces deux mêmes pistolets avaient été utilisés par "Secte de Révolutionnaires" le 17 juin 2009 dans le quartier de Patissia, tuant l'officier du Service antiterroriste, Nektarios Savvas, le 3 février 2009 contre un commissariat de police à Korydallos et le 17 février 2009 contre la chaîne de télévision "ALTER".
Par conséquent, l'enquête est reprise en main par le Service antiterroriste de la Police hellénique.
i-GR
Gauchistes terroristes
Toujours aussi cons ceux-là, jusqu'à l'assassinat absurde. Retour aux années 80 pour la Grèce. C'est navarant, terrible. Ils ne valent pas mieux que les islamofachistes et leur jihad. Des assassins à traquer et éliminer par tous les moyens, où qu'ils se trouvent. C'est une question de survie pour la démocratie, qui est dans les 2 cas dirrectement visée.
bizarre
Pour ma part, je ne comprends pas très bien pourquoi un groupe révolutionnaire irait tuer un écrivain qui étudie les scandales politico-financiers... A moins qu'il ne s'agisse de révolutionnaires d'extrême-droite.
Il n'y a rien à comprendre
Ces assassins ne s'embarassent pas de justification pour détruire tout ce qui leur chante : journalistes, politiques, etc. peu importe. Ils n'ont plus d'idéologie précise mais sont soutenus par l'ultragauche et les ignorants fils à papa qui jouent aux révolutionnaires. Ce soutient des gauchistes, la bienveillance des médias (c'est là où ça se mord la queue), le manque de courage des autorités, a permis au groupe 17 Nov. de durer pas loin de 30 ans, de commettre 20 assassinats. Maintenant ça recommence.