papoulias tadic
L'optique européenne de la Serbie, le Kosovo, le nom de la FYROM, ainsi que les relations gréco-serbes, ont été parmi les grands dossiers examinés mardi par le président de la République, Carolos Papoulias, et le président serbe, Boris Tadic, en visite officielle en Grèce.
Après avoir évoqué les relations entre Athènes et Belgrade qui continuent à être toujours au beau fixe et le constat commun sur l'avenir des Balkans, M. Papoulias a rappelé la position du gouvernement grec pour un règlement "accepté mutuellement" sur le statut du Kosovo, qui soit fondé "sur le droit international, le principe de l'intégrité territoriale et le résultat d'un dialogue et de concertations".
A ce propos, M. Tadic a exprimé sa reconnaissance quant à la position de la Grèce et assuré que son pays "continuera à exercer une politique d'amitié, mais ne reconnaissant pas toutefois en aucun cas l'indépendance du Kosovo", soulignant que "suite à l'avis de la Cour internationale, il est prêt à renégocier sur l'avenir de cette province".
"Avec cette politique au Kosovo, la Serbie confirme une politique reposant sur la paix, le développement et l'optique européenne. Une condition préalable en ce sens est la stabilité économique et politique dans la région", a ajouté le président serbe.
L'optique européenne de la Serbie a été longuement détaillée, M. Papoulias renouvelant le soutien chaleureux et ferme de la Grèce, M. Tadic remerciant le gouvernement grec qui souhaite que son pays devienne rapidement membre de la famille européenne, dans laquelle "il a le droit d'appartenir", comme l'a souligné M. Papoulias.
Enfin, à propos de la FYROM, le chef de l'Etat a relevé une nouvelle fois "l'intention sincère de la Grèce de rechercher le plus vite possible une solution mutuellement acceptable".
i-GR/ANA-MPA