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La police grecque met la main sur la cache d'armes de "Lutte Révolutionnaire"

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Par iNFO-GRECE,

Des armes et des explosifs ont été découverts lundi par les forces anti-terroristes dans un quartier du centre de la capitale, Kypseli, deux jours après la découverte d'un appartement et d'un garage utilisés par l'organisation "Lutte Révolutionnaire".

Selon des sources de la police, il s'agirait de la "cache" principale de l'organisation terroriste où a été retrouvé si pas l'ensemble, une grande partie des armes de celle-ci.

En raison des armes et explosifs retrouvés dans l'appartement, la police a évacué préventivement l'immeuble jusqu'à ce que tout le matériel soit éloigné.

Samedi à la mi-journée, les services antiterroristes avaient déjà découvert un appartement et un garage souterrain dans un immeuble du quartier de Kareas, à l'Est d'Athènes, qui étaient utilisés par le groupe terroriste "Lutte révolutionnaire".

Les policiers ont découvert dans l'appartement des bonbonnes de gaz contenant de l'explosif ANFO et dans le garage des motos volées.

Les policiers estiment que l'appartement, qui avait été loué il y a deux ans sur présentation d'une fausse carte d'identité par un des membres présumés de l'organisation arrêtés le week-end dernier, servait de cache intermédiaire.

Selon la police, une substance explosive similaire à celle contenue dans les bobonnes de gaz avait été relevée dans le mécanisme explosif artisanal qui avait été désamorcé le 18 février 2009 dans une voiture, garée à l'extérieur de l'immeuble abritant les services administratifs de CITIBANK à Nea Kifissia.

Dans le garage souterrain, la police a découvert trois motos de grosse cylindrée ayant des doubles plaques d'immatriculation et cinq bagagières dans lesquelles se trouvaient plusieurs plaques d'immatriculation de motos.

Par ailleurs, trois jeunes gens et la mère de l'un d'eux, qui avaient été appréhendés la semaine dernière sous l'inculpation de participation à l'organisation terroriste "Conspiration des cellules de feu", ont été remis en liberté après avoir présenté leur défense devant le procureur.

Les quatre inculpés ont reconnu détenir des engins explosifs, explicitant toutefois que ceux-ci n'ont rien à voir avec une organisation terroriste, mais étaient destinés à être utilisés sur les stades de football.

i-GR/ANA-MPA

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