Le président de la Nouvelle Démocratie (ND, opposition), Antonis Samaras, qui a eu un entretien avec le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, a demandé le soutien de l'UE à l'économie grecque "pour le bien du groupe de l'Euro lui-même", le dirigeant du principal parti de l'opposition expliquant sa visite à Bruxelles "pour être utile à son pays".
Au cours de cette entrevue, M Samaras a reconnu certes qu'il y avait eu des erreurs "qui ne doivent pas se reproduire", a-t-il ajouté, proposant par la suite des solutions de sortie de crise, notamment que l'UE garantisse qu'elle ne laissera pas la Grèce faire faillite, soit sous forme de facilités de crédit, soit en assurant que les obligations grecques continueront à être acceptées par la BCE jusqu'à la fin de 2011, soit en adoptant ces deux solutions combinées. Il faut des garanties précises et non théoriques, a affirmé M. Samaras, "sinon les marchés ne s'apaiseront pas".
M. Samaras a par ailleurs exprimé son opposition à une intervention du FMI la qualifiant "d'extrêmement dangereuse et anti-européenne".
Pour sa part, M. Barroso a estimé que le gouvernement grec doit procéder résolument à la mise en application des réformes, que tout l'UE les juge comme étant indispensables, et a assuré à M. Samaras que "l'UE sera solidaire avec la Grèce en lui garantissant sa stabilité économique dans la zone Euro".
i-GR/ANA-MPA