La Grèce et Chypre souhaitent que les "27" parviennent à une position commune, afin que cette position ait une valeur et un poids politique substantiel, a souligné le ministre adjoint des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas, depuis Bruxelles, se référant au débat qui aura lieu lundi prochain en Conseil des Affaires générales de l'UE sur l'évaluation de la Turquie.
M. Droutsas, qui était présent dans la capitale belge pour la session des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, a souligné que la position de l'UE devra reposer sur une évaluation sévère et objective des réalisations d'Ankara, tout en reconnaissant qu'une grande distanciation de vues existe sur ce sujet au sein de l'UE. "La discussion n'est pas facile, et toutes les éventualités sont ouvertes", a-t-il dit.
Par la suite, M. Droutsas a informé que la Grèce et Chypre sont en contact quotidien permanent et en coordination, tant le premier ministre, Georges Papandréou, avec le président chypriote, Dimitris Christofias, que lui-même avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Marcos Kyprianou.
"La Grèce et Chypre, nous nous présentons unis à la négociation pour réussir le meilleur résultat possible pour nos intérêts, qui sont aussi ceux de l'UE", a ajouté M. Droutsas, tranchant que chacun sait que "la Grèce soutiendra à la lettre les décisions du gouvernement chypriote jusqu'au bout, en première ligne, côte à côte".
Se référant enfin aux conclusions de la session de l'OTAN sur la FYROM, M. Droutsas a indiqué qu'il y a eu une nouvelle fois confirmation de la décision du Sommet de l'OTAN à Bucarest, et que la position claire et unanime de l'Alliance atlantique est que le règlement de la question de l'appellation (du pays voisin) constitue un préalable à l'adhésion de la FYROM à l'OTAN.
i-GR/ANA-MPA