Les intimidations de l'armée de l'air turque tendent à devenir caduques au fur et à mesure que les pilotes patrouillant sur la frontière greco-turque pour le compte du FRONTEX ne tiennent aucun compte des avertissements radars tucs qui leur sont adressés alors qu'il se trouvent dans l'espace aérien grec ; le dernier incident en date, dimanche dernier, concernait un avion estonien.
Selon un communiqué de l'état-major général des forces armées, un avion estonien qui participe à la force européenne chargée de surveiller les clandestins sur la frontière entre la Grèce et la Turquie (Frontex) a reçu dimanche matin un message radio d'un radar turc enjoignant l'équipage à quitter l'espace aérien turc alors qu'il volait au nord de Farmakonisi à 2000 pieds d'altitude et à l'intérieur de l'espace aérien grec.
L'avion estonien a poursuivi sa mission normalement et s'est posé à Cos à 8h19 d'ou il avait décollé à 4h50.
Les radars turcs interviennent fréquemment notamment auprès des pilotes étrangers leur faisant croire qu'ils se trouvent en zone turque, afin de créer une confusion sur l'étendue de la zone de contrôle du FIR d'Athènes. De même, les avions turcs entrent régulièrement dans l'espace grec sans déposer leurs plans de vol. La Grèce dénonce régulièrement ces harcèlements auprès des organismes internationaux.