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La classe politique condamne l'attentat contre le commissariat de police

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Par iNFO-GRECE,

Le gouvernement et la classe politique ont condamné l'attentat, mardi soir, toujours pas revendiqué, contre le commissariat de police de Aghia Paraskevi une banlieue résidentielle d'Athènes, au cours duquel six policiers ont été blessés, dont deux grièvement.

Selon les premiers éléments d'enquête, six inconnus montant trois motos de grosse cylindrée se seraient arrêtés aux alentours de 21h40 devant le commissariat de police, et deux d'entre eux auraient tiré à l'arme automatique contre le commissariat, blessant les policiers présents, alors qu'en prenant la fuite, ils auraient lancé derrière eux une grenade.

Les policiers conduisant l'enquête sur le terrain ont trouvé 99 douilles d'arme automatique, une cartouche, une goupille, des éclats. Toutes les pièces, ainsi que trois motos découvertes à la station de métro de Halandri qui auraient été utilisées vraisemblablement dans l'attentat, ont été amenées pour examen à la Direction d'enquêtes criminologiques de la Police hellénique (ELAS).

Les policiers blessés, dont deux grièvement - une femme à la poitrine et un homme au ventre -, ont été immédiatement transportés dans deux hôpitaux de la capitale, alors qu'un civil sous état de choc après l'attaque a lui aussi été hospitalisé.

Mercredi, le premier ministre, Georges Papandréou, et les ministres de la Protection du Citoyen, Michalis Chryssochoïdis, et de la Santé, Mariliza Xenogiannakopoulou, et le président du LAOS, Georges Karadzaferis, se sont rendus au chevet des blessés.

La classe politique toute entière a condamné l'attentat.

A Athènes, le ministre de la Protection du Citoyen, Michalis Chryssochoïdis, a déclaré que "la Grèce ne deviendra pas un territoire de peur. La démocratie ne peut être terrorisée et le gouvernement ne négocie pas avec des terroristes", avant d'assurer que les terroristes seront arrêtés et traduits en justice.

"Les victimes étaient de jeunes gens qui avaient un visage et une identité contrairement aux terroristes. Ils ont criblé de balles des jeunes de 20 ans, avec 100 balles, et c'est une pure chance que nous n'avons pas eu de mort. Chacune de nos mesures et initiatives visent à ce que nous soyons près du citoyen et à le servir. Et ainsi nous n'acceptons pas les conceptions de durcissement, mais nous n'adopterons non plus jamais l'attitude de l'inertie face à notre devoir", a tranché le ministre.

Depuis Thessalonique, le chef de l'Etat, Carolos Papoulias, a condamné "l'acte terroriste lâche qui a mis des vies innocentes en danger. En cette heure, j'exprime mon soutien aux policiers blessés et à leurs familles, et je leur souhaite un prompt rétablissement".

Enfin, le ministre de la Défense, Evanghelos Vénizélos, a souligné que la démocratie a des règles, elle repose sur le respect de la légalité. "Toute manifestation terroriste, toute manifestation de violence organisée est traitée comme le prévoient les lois avec détermination et sévérité", a-t-il dit.

i-GR/ANA-MPA

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