Le nombre de cas de grippe A/H1N1 (grippe porcine) détectés en Grèce a été porté à vingt, a annoncé le ministre de la Santé et de la Solidarité sociale, Dimitris Avramopoulos, qui a présenté vendredi de nouvelles mesures, alors que samedi matin il avait un entretien avec le premier ministre.
M. Avrampopoulos a indiqué qu'une augmentation des stocks en médicaments contre le virus a été prévu, ainsi que la mise en fonction du centre de contact chargé des questions de pandémie grippale, l'ajout de services complémentaires dans les hôpitaux, la création d'un 3e laboratoire de diagnostic du virus à Athènes, et la poursuite du plan "Artémis" qui avait été mis en place dès l'apparition de la grippe. Selon le ministre, le vaccin anti-grippe serait disponible d'ici octobre.
A l'heure actuelle, 12 cas ont été détectés en Grèce, les 5 derniers cas les plus récents concernent un Canadien de 37 ans, une Italienne du Kansas de 33 ans, une Américaine de 18 ans, un autre Américain de 46 ans, lui aussi du Kansas et une jeune fille de 15 ans venue de Washington.
M. Avramopoulos, a insisté que sur les 14 cas de grippe porcine détectés, 8 ont été guéris entièrement, le 9e étant soigné chez lui, soulignant le fait positif que tous ces cas ont pu être détectés aux frontières.
Mais à peine le ministre avait terminé sa conférence de presse que 12 nouveaux cas avaient été détectés. Vers 22h toutefois, un communiqué du ministère informait que 2 autres cas étaient apparus, l'un d'un Américain de 22 ans en provenance de Louisiane, et un bébé de 8 mois sur un vol de New York. Samedi, on apprenait qu'un bébé grec de 11 mois avait été contaminé par sa cousine de 15 ans, rentrée en début de semaine de Washington, faisant ainsi le premier cas de contamination à l'intérieur du pays. Dimanche, une touriste péruvienne en provenance de New York était détectée à l'aéroport.
Samedi matin, M. Avramopoulos s'est entretenu avec le premier ministre, Costas Caramanlis, samedi matin, tandis que ce lundi doit se réunir le Comité national de pandémie grippale, mais comme l'a souligné le ministre, la Grèce est tout à fait préparée pour de nouveaux cas éventuels, annonçant.
A l'issue de la rencontre avec M. Caramanlis, le ministre de la Santé a insisté une nouvelle fois que la Grèce reste un pays sûr, toutes les mesures de précaution ayant été prises, et que tout est prêt dans les grands hôpitaux. M. Avramopoulos n'a pas exclu toutefois qu'il pourrait y avoir éventuellement une recrudescence en septembre.
i-GR/ANA-MPA