panellinies
94.600 élèves vont se disputer les 71.000 places aux Universités grecques, avec, à partir de mardi matin, les premières épreuves portant sur la rédaction en grec moderne du Concours national de l'enseignement général, équivalent du Baccalauréat français.
"Votre ville organise une manifestation avec pour thème la tradition. En tant que représentant de la communauté estudiantine, vous devez y prononcer un discours. Expliquez les causes pour lesquelles des nombreux jeunes se sont éloignés aujourd'hui de la tradition, et les moyens que vous proposez pour que le contact se rétablisse". Pas très excitant comme sujet, mais voilà pour l'entrée en matière avec la fameuse "rédaction" !
On ne peut pas dire que ce ne soit pas orienté - et le texte du poète Georgios Seferis, prix Nobel, mis en citation pour illustrer la désaffection de la jeunesse de la tradition, n'y changera pas grande chose. Mais, cela a au moins le mérite de la clarté ; ce qui devrait permettre aux esprits sages de ne pas être hors sujet.
Le système grec fonctionne à base de points qui détermineront non seulement l'Université d'admission, mais aussi dans grand nombre de cas, la discipline ! Le minimum de ponts nécessaires pour l'admission dans une faculté varie d'une année sur l'autre selon la loi de l'offre et de la demande. Des spécialistes estiment que cette année, l'augmentation des places dans les universités de province devrait abaisser les minima pour les facultés correspondantes, ce qui en contrepartie rendrait plus difficile l'accès aux grandes universités d'Athènes et de Thessalonique.
Les 94.600 candidats ont été convoqués dans 1.350 centres d'examen sur l'ensemble du territoire, tandis que la correction se fera, elle, dans 28 centres. Quelques 30.000 enseignants sont mobilisés pour les épreuves dont 17.000 pour la surveillance.
Si 86.736 places sont proposés aux lycéens de l'enseignement général, dans l'ensemble de l'enseignement supérieur il y 146.100 places pour 86.736 candidats toutes provenances confondues.
i-GR