Un week-end riche en commémorations, quoique des commémorations d'événements dramatiques de l'Histoire : le président de la République assistait aux festivités pour le 182e anniversaire de l'héroïque exode de Messolonghi, tandis que, toujours en rapport à la libération de l'occupation turcottomane, les communautés arméniennes de Grèce, se rappelaient du génocide de leur peuple ; enfin, le 21 avril est aussi, pour les Grecs, un douloureux souvenir de la prise du pouvoir par les colonels en 1967.
Le président de la République, Carolos Papoulias, a assisté dimanche aux cérémonies de commémoration du 182e anniversaire de la sortie héroïque des assiégés de Messolonghi (Centre-Ouest de la Grèce), un symbole historique des luttes pour l'indépendance nationale, la justice et la liberté. M. Papoulias a rappelé que cet acte de bravoure avait ému le monde entier, nombreux artistes s'en inspirant.
Défilé des Arméniens à Thessalonique.
La préfecture de Thessalonique et le Comité national arménien ont organisé dimanche à Thessalonique une manifestation à l’occasion du 93e anniversaire du génocide arménien, avec une marche jusqu’au monument du Soldat inconnu où des gerbes ont été déposées.
L’ancien président du Parlement, Apostolos Kaklamanis, a prononcé un discours, pour rappeler entre autre les efforts qui sont faits pour que Ankara reconnaisse le génocide, alors que des messages étaient adressés par le ministre de Macédoine-Thrace, Margaritis Tzimas, des représentants de l’ambassadeur d’Arménie en Grèce, le préfet de Thessalonique, Panagiotis Psomiadis, le maire de la ville, Vassilis Papageorgopoulos et des membres des jeunesses arméniennes.
Des manifestations analogues ont eu lieu à Athènes, avec défilé des jeunesses arméniennes, en présence du ministre de l'Intérieur, Prokopis Pavlopoulos.
Message du ministre de la Défense à l’occasion du 21 avril
Dans un message aux forces armées à l’occasion du coup d’Etat de la junte des colonels du 21 avril 1967, le ministre de la Défense, Evanghelos Meïmerakis, a appelé à l’union, au sens des responsabilités et au sang-froid pour protéger les idéaux et les intérêts nationaux.
"Aujourd’hui", a dit le ministre, "la Grèce a sans aucun doute une démocratie solide et une économie en expansion, fondées sur une nouvelle culture politique promouvant la confiance et le respect des autres points de vue et nous libérant du fanatisme et des passions".
i-GR/ANA-MPA