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Les ''25'' planchent sur le plan D pour l'avenir de l'Europe

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Par iNFO-GRECE,

L'avenir de l'Europe a été le principal sujet abordé par les "25" au cours du dîner dans le cadre du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles lundi, où la Grèce était représentée par le secrétaire d'Etat, Yannis Valinakis. Un plan "D" pourrait être promu pour sortir le projet constitutionnel européen de l’impasse à l’occasion de la commémoration du 50e anniversaire de la signature du Traité de Rome. Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, intervenant en Conseil des Affaires générales, a quant à elle demandé l’accélération des efforts de la présidence finlandaise concernant Chypre afin de mieux préparer un éventuel après-échec de la candidature turque à l’UE.


A l'issue de sa rencontre avec ses homologues, M. Valinakis a souligné que la Grèce soutient fermement le dit "plan D", c'est-à-dire le plan pour le dialogue, la démocratie et le débat, affirmant que "l'objectif est un nouveau consensus politique pour le progrès de l'Europe dans le cadre d'une plus large participation des citoyens. Les citoyens ne doivent pas se limiter à être des observateurs, mais déterminer la ligne commune de l'avenir européen commun".

Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères ont procédé à des échanges de vues concernant la commémoration du 50e anniversaire de la signature du Traité de Rome, et M. Valinakis a insisté sur le fait qu'"une journée aussi importante pour l'Europe doit constituer une occasion de plus de nous rappeler ce que nous avons réussi et prouver notre attachement à cette idée". M. Valinakis a encore précisé qu'à l'occasion du 25e anniversaire de l'adhésion de la Grèce à l'UE et du 50e anniversaire de la signature du Traité de Rome, les secrétaires d'Etat aux AE projettent l'organisation d'un programme de dialogue et de réflexion au niveau national dans lequel s'inscrivent certaines conférences et débats en province.

Bakoyannis prépare l’après d’échec de la candidature turque d’adhésion à l’UE

Intervenant lundi à Bruxelles en Conseil des Affaires générales, Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a exprimé le souhait de la Grèce que la présidence finlandaise de l’UE accélère ses efforts concernant l’attitude d’intransigeance de la Turquie vis-à-vis de Chypre, expliquant qu’il faut absolument que l’UE ait les marges de temps nécessaires pour en tirer les conclusions en cas d’échec.

« Notre position, c’est que le délai qui sera accordé à la présidence finlandaise ne soit pas si important de sorte qu’en vue du prochain Conseil des Affaires générales du 11 décembre, qu’il faudra à un certain moment clarifier si la proposition finlandaise a des possibilités de succès ou non », a affirmé Mme Bakoyannis qui estime qu’il faut passer ensuite à une discussion plus substantielle concernant la façon de voir l’évolution de la marche européenne de la Turquie.

Mme Bakoyannis n’a pas souhaité spécifier dès à présent quelles pourraient être les conséquences sur la marche européenne de la Turquie si Ankara persistait dans son attitude d’intransigeance vis-à-vis de Chypre, estimant néanmoins que l’image générale partagée par les « 25 » est que l’UE a ouvert sa porte à la Turquie, mais qu’il revient à présent à Ankara d’accepter et honorer ses obligations afin qu’il n’y ait pas de rupture entre les deux parties.

Concernant les autres dossiers évoqués lors des travaux, Mme Bakoyannis a dit avoir réitéré la « position fermement positive de la Grèce à l’élargissement aux Balkans occidentaux », les « 25 » ayant une nouvelle fois l’occasion de souligner l’importance du « bon message » à adresser aux pays et peuples de la région. Le chef de la diplomatie grecque a informé encore que tant la Grèce qu’une série d’autres pays estiment que la marche d’adhésion de la Croatie devra être accélérée, alors que concernant la Serbie, elle s’est dite favorable à un « relâchement » des conditions et préalables pour l’obtention de visas par les citoyens serbes souhaitant visiter des pays européens. Au chapitre du Kosovo enfin, Mme Bakoyannis a dit constater avec satisfaction que l’UE partage son avis que les décisions sur le statut final du Kosovo devront être adoptées après les prochaines élections au début de 2007 en Serbie.

i-GR/ANA-MPA

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