caramanlis
Le premier ministre, Costas Caramanlis, a inauguré lundi les travaux du 1er Forum mondial de la gouvernance Internet, qui se tient à Athènes jusqu'au jeudi 2 novembre. Ce congrès, qui est place sous l'égide de l'ONU, accueille quelque 1.200 participants représentant les gouvernements, le secteur privé, la société des citoyens, des universitaires et spécialistes des hautes technologies. L’enthousiasme était, bien entendu, de mise, surtout quand Internet peut apparaître comme la solution miracle à tous les maux de la société : stimulation économique, renforcement de la cohésion sociale, élimination des inégalités face au savoir, voire, garantie de la paix !
M. Caramanlis a insisté dans son discours inaugural que la Grèce est fière que ce forum ait lieu pour la première fois à Athènes et mis l'accent sur l'importance d'Internet, tant pour la libre circulation de l'information que pour le développement de l'économie mondiale, déclarant que "Internet, d'élément essentiel de l'infrastructure de la société de l'information, devient un moyen universel de communication accessible à tous" et qu'en conséquence "l'accès à la gouvernance Internet ne doit exclure personne, doit répondre aux défis et aux stimulations et continuer à soutenir un environnement favorable à l'innovation, la concurrence et les investissements". M. Caramanlis a cependant fait remarquer que pour garantir son caractère opérationnel comme réseau mondial, son modèle de gouvernance doit se fonder non seulement sur les structures actuelles, mais aussi sur des idées nouvelles et des innovations de pointe.
M. Caramanlis, se référant ensuite au Forum lui-même, a insisté que le cadre d'activité et d'orientation politique de cette réunion doit être de garantir qu'Internet constituera un outil efficace au service du savoir, de la paix, de la sécurité et de la stabilité, s'exclamant parallèlement qu'Internet peut et doit renforcer la démocratie, la cohésion sociale, la bonne gouvernance et l'application des lois sur le plan national et international, et qu'il est face à un défi, répondre aux besoins de ceux qui sont qualifiés de "sans-logis numériques".
Le premier ministre a ensuite exprimé tous ses voeux de succès au Forum et conclu que cette première rencontre doit se concentrer sur des thèmes, tels que l'accès abordable à Internet, le coût et la sécurité des liaisons Internet, la gestion des fonds nécessaires et le transfert de technologies, le multilinguisme et la participation des pays en voie de développement.
Le ministre des Transports et Communications, Michalis Liapis, a également pris la parole et déclaré que ce premier Forum sur la gouvernance d'Internet "doit être un lieu de discussion, afin que la fracture numérique se transforme en opportunité numérique".
i-GR/ANA-MPA