Aller au contenu principal

Lâchés par les rouges, les verts ont vecu l’enfer crétois - 6e journée de Super Ligue

Profile picture for user iNFO-GRECE
Par iNFO-GRECE,

Suspense total en Crète, où l’OFI a fait vivre un véritable enfer au Panathinaïkos. Qualifiés dans la douleur en cours de semaine aux dépends des Ukrainiens du Metallourg Zaporijié (1-0 à l’extérieur grâce à un but de Papadopoulos), les verts avaient à cœur de faire oublier leur prestation tragique lors de ce match de coupe de l’UEFA en assurant à Héraklio face à l’OFI, 11e du classement de A’ Ethniki. Pendant ce temps, le rival Olympiakos, en déplacement à l’extérieur aussi, en profitait pour creuser l’écart en restant seul en tête avec cinq insolents points d’écart.


Le match contre Metallourg aurait pu se finir en véritable humiliation pour un club de la classe du Pana. Heureusement, Ebédé avait fait des miracles au but et le Pana était passé en phase de poule, mais le doute était semé dans les rangs de ses supporters. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en Crète, les verts n’ont pas les rassurér. En effet, c’est une véritable furia que déclenchaient les Crétois en milieu de première période, quand Drulic obtenait un pénalty qu’il transformait lui-même (22°) avant qu’Ofori-Quaye enfonce le clou sur une erreur défensive adverse (23°). OFI continuait son récital mais Sfakianakis (38°) et Drulic (50°, 54°) manquaient de précision.

Dans le football, on finit toujours par regretter les occasions manquées et même si Pitsos envoyaient ses coéquipiers au septième ciel en inscrivant un troisième but (58°), les noirs et blancs n’allaient pas faire mentir le dicton. Alors qu’ils auraient pu sortir de ce match avec un triomphe historique sur un grand de Grèce, OFI s’est finalement contenté du nul (3-3), le Panathinaïkos s’étant finalement réveillé à temps. Sous l’impulsion d’un magistral Ivanschitz, les verts revenaient rapidement dans la partie. L’autrichien profitait d’abord d’une passe de Papadopoulos (64°) puis d’une tragique erreur du gardien Sifakis (68°) pour enflammer le stade.

Amorphe pendant la majeure partie du match, le Pana avait repris espoir pour de bon et poussait l’OFI dans ses derniers retranchements. Sur une tête ratée de Papadopoulos, Sifakis était de nouveau « léger » et Salpiggidis parvenait à égaliser (81°). La fin de ce match formidable allait voir chacune des deux équipes passer tout près de la victoire. Sur une volée de Drulic, le gardien camerounais des verts réussissait un arrêt exceptionnelle (85°) et répondait par une tête de Romero que Wellington sauvait sur la ligne (90°). Une partie magnifique soldée par un nul logique qui laisse toutefois davantage de regrets aux locaux.

Olympiakos en a profité pour prendre cinq longueurs d’avance en tête du classement. Privés de Rivaldo, Djordjevic, Ouaddou, Zewlakow, Kafes, Bulut tous blessés, les piréotes ont néanmoins tranquillement maîtrisé leur sujet au Kavtantzogleio face à Iraklis (0-1). Dès le début de match, Olympiakos a imprimé sa domination avec une frappe de Castillo arrêtée par Ambaris (13°), une de Patzatzoglou hors cadre (21°), une autre de Konstantinou repoussée par Ambaris et dégagée par Katsambis (22°) et enfin, un coup franc lointain de Maric en pleine force sous la barre (25°). Après cette ouverture du score, le match s’est équilibré au milieu de terrain sans grosse occasion.

En seconde période, Olympiakos est revenu sur le terrain avec l’ambition de plier la match, mais Okkas a certes trompé le gardien d’Heraklis mais pas Katsambis posté sur la ligne (50°). Puis, sur un nouveau tir d’Okkas, Ambaris s’est interposé (54°). Enfin, Castillo, lancé en profondeur par Konstantinou, s’échappait seul au but et était fauché par Papazacharias, immédiatement expulsé par M.Tsikinis (63°). A 10 contre 11, Heraklis allait bizarrement réussir à faire ce qu’il n’avait pas pu réaliser à égalité numérique. A la 72°, Georgiadis transmettait à Epalé qui frappait en force, mais Nikopolidis intervenait. A la 74°, nouvelle passe de Georgiadis pour Epalé et nouvelle frappe d’un rien hors cadre. Après ces frayeurs, Sollied rééquilibrait sa défense et Olympiakos obtenait tranquillement sa victoire.

L’AEK a profité du faux pas de (l’un de) ses rivaux pour se replacer au classement, s’imposant 3-1 face à Ergotelis. Emmenés par un Töszer des grands jours, les athéniens ont répété leur bonne prestation de mardi en Ligue des Champions. Auteurs d’un bon match face à Anderlecht (1-1) dans lequel ils auraient mérité d’obtenir leur première victoire dans la compétition européenne la plus prestigieuse, ils y sont cette fois parvenus grâce au talent créatif de leur nouvelle recrue hongroise, auteur d’un but et de deux passes décisives. En effet, Töszer ne s’est pas contenté d’égaliser (52°) le but de l’ukrainien Iatchouk qui avait donné l’avantage aux crétois (43°). Il a également déposé un corner sur la tête de Lyberopoulos (61°) et offert un but sur la ligne à Lakis (84°).

En province, Larissa continue de surprendre agréablement et conserve la troisième place du classement, grâce à une nouvelle victoire 1-0 sur Xanthi sur un but d’Alonevtis (74°). De son côté, Xanthi s’enfonce dans les profondeurs du classement. L’éviction de Mantzourakis après la défaite à domicile contre le Dinamo Bucarest n’a pas eu l’effet escompté. Depuis, Xanthi a explosé en Roumanie (4-1) et a encore perdu du terrain en championnat.

A l’image de Larissa, les insulaires de Kerkyra continuent leur petit bonhomme de chemin en Super League. Lors de la réception d’Ionikos, Kerkyra a profité de la brutalité d’Ofrydopoulos, coupable d’un tacle violent sur Gwela dans la surface de réparation (29°) qui lui a valu une expulsion directe. Le pénalty a été transformé par Da Silva. Ensuite de cela, les locaux ont aisément tenu le match et sont passés plusieurs fois tout près du break qui est finalement intervenu dans les arrêts de jeu, de nouveau avec Da Silva (2-0).

Aigaleo aussi continue de se maintenir dans le haut du tableau, après son nul 0-0 à domicile face à Atromitos, au terme d’une rencontre bien terne malgré la visible volonté offensive des locaux qui se sont présentés sur le terrain avec une triplette d’attaquant (Nikolopoulos, Agritis, Petropoulos). La défense des visiteurs, coupable en Coupe d’Europe (Atromitos a explosé chez le tenant du titre Séville sur le score de 4-0), a bien tenu cette fois-ci. Ce sont mêmes les péristeriotes qui se sont créés la meilleure occasion du match par Doé quand ce dernier frappait au but, trompant le gardien Genamo, mais voyait Papoutsis sauver sur la ligne (71°).

Dans le derby de Salonique, PAOK faisait figure de favori en accueillant l’Apollon Kalamaria. Après une tête de Miecel arrêtée par Kovacs (27°), PAOK transformait sa deuxième tentative par Balafas en face à face (45°). En seconde période, le PAOK gérait tranquillement le match, poussant régulièrement les visiteurs à la faute, tant et si bien que Murawski était expulsé pour un deuxième avertissement (78°). C’est donc à la surpirse générale que Kalamaria parvint à obtenir le match nul (1-1) grâce à l’albanais Buxhi, auteur d’une magnifique retourné acrobatique à la reprise d’un corner (83°).

Toujours à Salonique, Aris recevait Panionios. Invaincus, les jaunes et noirs ont préservé leur invincibilité à l’arrachée en revenant à la cinquième minute des arrêts de jeu sur un penalty de Papadopoulos obtenu pour un main de Magdi à l’intérieur de la surface de réparation. Avant cela, l’Aris avait ravi ses supporters durant la première période en se créant plusieurs grosses occasions : un coup franc de Tinga, difficilement boxé par Koening (13°), un tir lointain de Nebegleras sur le poteau (14°), une frappe du même Nebegleras détournée par un joueur de Panionios et passant au ras du poteau gauche (45°). En seconde période, Panionios prenait les théssaloniciens par surprise quand, sur un centre de la gauche d’Aravidis, Goundoulakis profitait de l’offrande pour ouvrir le score (53°). Aris ne paniquait pas et égalisait rapidement sur un long ballon de Kyriakos à destination de Koke qui contrôlait en pleine course et plaçait son ballon hors de portée de Koening (62°). Mais Panionios reprenait l'avantage à la surprise générale quand l’infatigable Aravidis poursuivait une action peu dangereuse et profitait d’une erreur de la défense adverse (69°). Le compte à rebours avait commencé pour l’Aris, qui se ruait à l’attaque, laissant trop de champ à son adversaire. Les néosmyrniotes déployaient alors de belles contre-attaques mais Magdi ne cadrait pas (86°) puis Aravidis donnait l’occasion à Halkias d’effectuer une parade spectaculaire (90° 1). Le Panionios allait payer son manque de réalisme à la suite de la main de son joueur égyptien (2-2).

A l’issue de la 6e journée de Super League, Olympiakos s’envole au classement (18) et devance désormais le Panathinaïkos de cinq points (13). Larissa (12), Kerkyra (11), AEK et Aigaleo (9) suivent d’un peu plus loin. Au classement des buteurs, c’est Salpiggidis qui prend la tête avec 5 buts.

A l’étranger, le championnat d’Allemagne s’est transformé en Super League le temps d’un week-end. A Aachen, Gekas a ouvert le score pour Bochum avant que son équipe ne s’incline finalement (2-1). Amanatidis a fait un peu mieux, il a redonné l’avantage à l’Eintracht (2-1) avant que Hambourg n’égalise (2-2). Honneur donc à Masmanidis, auteur du dernier but de l’Arminia Bielefeld lors de la victoire contre Cottbus (3-1). Par ailleurs, Karagounis a clôt le score lors de la victoire du Benfica (4-1).

i-GR/Orphée Visvikis

Soyez le premier à noter cet article