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Grève des instituteurs en Grèce. Echec des pourparlers syndicats - ministre

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Par iNFO-GRECE,

Le ministre de l'Education et des Cultes, Marietta Giannakou, a rencontré lundi midi pendant une heure des représentants des instituteurs du primaire et de maternelle en grève depuis une semaine alors que des centaines d'enseignants s'étaient réunis devant le ministère de l'Education pour revendiquer des augmentations de salaires et exigeant que le salaire de première embauche atteigne 1400 euros contre 950 actuellement.


Mme Giannakou a déclaré a la fin de l'entretien que « cette réunion ne portait pas seulement sur des revendications financières mais aussi sur des questions institutionnelles » et précisé cependant ne pas pouvoir accepter le refus des enseignants d'être évalué professionnellement.

Revenant également sur les revendications des enseignants en faveur d'une prime de 103 euros qui serait versée immédiatement, Mme Giannakou a affirmé que cette somme qui devient 105 euros sera versée graduellement sur 6 semestres dans les trois ans à venir, soit un coût de 205 millions par an et une mesure qui concerne 170.000 enseignants, la mesure étant étendue aux professeurs du secondaire.

Mme Giannakou a déclaré ensuite que « le ministère de l'Education et des Cultes a prêté une oreille attentive aux revendications des enseignants, mais nous avons clarifie notre position avant le vote du budget » ajoutant que « le ministère de l'Education malgré la politique de discipline budgétaire a été privilégié et a pu mettre en place un grand nombre de programmes et notamment de nouvelles sections et l'organisation d'heures d'études après la fin des cours pour les enfants dont les parents travaillent. »

De son côté, le président du syndicat des instituteurs, Dimitris Bratis, a déclaré que le ministre avait proposé « une somme minime, 17,5 euros brut » et n'a pas seulement refusé les revendications financières de la profession mais aussi celles concernant l'augmentation des crédits de fonctionnement des écoles et la limitation du nombre d'enfants par classe et conclu que la grève allait continuer.

Les enseignants se sont en effet donnes rendez-vous mardi devant le ministère pour une autre manifestation et les professeurs se joindront au mouvement mercredi pour un défilé de protestation regroupant l'ensemble du corps enseignant.

Mme Giannakou a été reçue mardi, après la réunion du cabinet restreint, par le premier ministre, Costas Caramanlis. La ministre a assuré en sortant qu’elle bénéficiait du soutien total du gouvernement et que la polémique dont elle était l’objet était « déloyale ». Interrogée ensuite par les journalistes, la ministre a déclaré que les instituteurs sont la seule profession qui touchent des augmentations supérieures à celles prévues par « la politique salariale » et ajouté que « nous donnons ce qui correspond à nos engagements et dans les limites des possibilités de l'économie. »

i-GR/ANA-MPA

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