La présidente du Parlement hellénique, Anna Psarouda-Benaki, a adressé mardi une lettre à son homologue français, Jean-Louis Debré, dans laquelle elle exprime son étonnement et son indignation pour l'arrestation lundi dernier du député du parti de la gauche radicale grecque Synaspismos, Ioannis Dragassakis, à l'aéroport d'Orly.
« Alors que M. Dragassakis n'a pas cessé de décliner avec insistance son identité de député et de montrer son passeport diplomatique, alors qu'il détenait un billet d'avion normal et venait de s'embarquer à bord d'Air France, les policiers l'ont sorti de l'appareil violemment, lui passant des menottes et le conduisant au poste de police de l'aéroport, où il était constaté que toute cette affaire était due à une erreur des employés du bureau de la compagnie aérienne », explique dans sa lettre Mme Psarouda-Benaki.
« J'ose espérer », conclut la présidente, « que les responsables de cette triste affaire s'empresseront de s'excuser auprès de M. Dragassakis. Je suis certaine de votre part que vous ferez tout votre possible pour que tels cas ne se reproduisent plus. »