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La Banque de Chypre déposera le plus rapidement possible une proposition pour le rachat de 100% du capital social de Emporiki Bank, une offre qui sera autonome, compétitive et comparable par rapport à celle du Credit Agricole, a annoncé mercredi le directeur exécutif de la Banque de Chypre, Andreas Iliadis, à l'issue d'une entrevue à Athènes avec le ministre de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis.
L'offre de la Banque de Chypre - la 2e offre après celle du Crédit agricole - sera soumise à la Commission des Opérations de Bourse.
En commentaire à la manifestation d'intérêt lundi de la Banque de Chypre, M. Alogoskoufis, a réitéré mardi que le gouvernement examinerait avec sérieux toutes les propositions.
« Certainement », a-t-il dit, « nous recevrons tous ceux qui demandent à voir le gouvernement pour s'informer. Moi en personne, s'il est question au niveau des directions des banques, mais aussi nos conseillers », pour ajouter une mise en garde à l'intention des petits investisseurs de faire attention que cette affaire de dénationalisation de Emporiki Bank n'entraîne pas éventuellement des phénomènes plus généraux de spéculation.
Les députés du PASOK accusent le président de la BNG d'avoir trompé le Parlement sur le rachat de la Finansbank
Le député du PASOK, Vasso Papandréou, et les membres-PASOK de la commission parlementaire des Affaires économiques ont adressé mardi une lettre au premier ministre, Costas Caramanlis, et à la présidente du Parlement, Anna Psarouda-Benaki, dans laquelle ils dénoncent la "tromperie sans précédent du Parlement grec" par le président de la BNG, Takis Arapoglou, a propos du rachat de la banque turque Finansbank par la Banque Nationale de Grèce (BNG).
Le PASOK soutient en effet que M. Arapoglou a non seulement dissimulé des informations inquiétantes et négatives sur son investissement en Turquie, mais a aussi donné de fausses informations lorsqu'il a informé le 30 mai la commission parlementaire permanente des Affaires économiques.
Les députés du PASOK font notamment remarquer qu'il existe de nombreuses contradictions entre ses déclarations devant la commission parlementaire et le bulletin d'information qui a été diffusé le 13 juin par la direction de la Banque, lequel met en évidence les dangers de l'extension de la banque vers la Turquie, et notamment la fragilité économique et politique du pays voisin, en particulier s'il n'adhère pas à l'UE.
i-GR/ANA-MPA