« La Grèce participe désormais aux pays de la Francophonie. Nous avons manifesté notre intérêt en décembre 2004 et nous sommes devenus membre associé en avril 2005 à Paris, en ma présence, lors de la 33e Conférence ministérielle de la Jeunesse et des Sports », a rappelé le secrétaire d'Etat aux Sports, Georgios Orfanos, à l’occasion de la signature mercredi à Athènes d’un accord-cadre pour des échanges des jeunes entre la Grèce et la France. Dans son allocution, M. Orfanos a souligné que la Grèce ambitionne de devenir très prochainement membre à part entière de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
A son tour, l'ambassadeur de France en Grèce, M. Delaye, a souligné toute l’importance que revêt cette décision du gouvernement grec. « Nous prenons cette candidature comme une décision politique et symbolique de la plus haute importance », a expliqué l’ambassadeur.
La Grèce et la France ont signé au cours d’une cérémonie à la Résidence de France un accord-cadre pour des échanges de jeunes des deux pays, notamment dans les domaines du sport et du tourisme. « La culture, le sport, la jeunesse constituent une synthèse exceptionnelle, et la Grèce et la France, qui y ont prouvé leur attachement, unissent leurs forces pour franchir de nouveaux pas », a souligné M. Orfanos, après la signature du texte aux côtés de M. Delaye.
« L’année dernière, nous avons eu un nombre limité d’échanges de jeunes entre les deux pays. Cette année, nous ambitionnons que le nombre d’enfants, de chaque pays, atteigne 200, avec pour optique de porter rapidement ce chiffre à 1.000 », a expliqué M. Orfanos.
Lors du déjeuner-débat qui a suivi la cérémonie, le SG du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Haralambos Rokanas, a présenté les motivations de la candidature grecque, en particulier le ferme attachement partagé au sein de la famille de la Francophonie à la promotion des valeurs et principes devant régir le monde moderne, alors que Dominique Wolton, directeur de recherche au Centre national de la Recherche scientifique (CNRS), spécialiste des questions de francophonie et auteur d’un ouvrage qui vient de paraître, intitule "Demain la Francophonie", a explicité les nouveaux enjeux de la Francophonie dans le monde actuel.
Cette manifestation a réuni les ambassadeurs des pays francophones en Grèce, des journalistes membres de la section grecque de l’Union internationale de la Presse francophone (UPF), ainsi que des personnalités du monde politique et culturel.
i-GR/ANA-MPA
iNFO-GRECE qui pratique la francophonie au quotidien depuis cinq ans et qui est le média francohellénique le plus lu, tous supports confondus, bien qu’étant invité à la réunion n’a pas envoyé de correspondant. N’ayant pas reçu un seul centime au titre de la francophonie, malgré les promesses de soutien de l’ambassadeur de France en Grèce, M. Delaye, aussi bien que du côté des ministères grecs, nous n’allions pas payer encore de notre poche pour une francophonie qui nous est devenue somme toute assez étrangère tant que visiblement on y préfère l’assujettissement à la mode africaine à la liberté critique et le ton indépendant d’iNFO-GRECE. Cela est l’autre face de la francophonie et on espère que notre ami Wolton consacre un petit chapitre dans son livre.