La Fédération des employés de banque (OTOE) a annoncé une grève de 24 heures dans toutes les banques à partir de mardi, après la déposition au Parlement du projet de loi sur le changement du régime de sécurité sociale. Le mouvement a débuté dès lundi et pour 48h à Emporiki Bank, suivi dans la foulée pour 24h dans toutes les banques grecques. Les syndicats des salariés demandant le retrait de la loi qui, selon eux, ampute les droits des travailleurs embauchés après 1993. En jeu, le transfert des cotisations sociales des banques du secteur public à la plus grande caisse de sécurité sociale du secteur prive en Grèce, l'IKA, dns le cadre d'un projet d'unification des caisses sociales en Grèce.
Lundi, la Fédération des employés de banques (OTOE) a dénoncé le gouvernement d'avoir déposé un amendement "de dernière minute" destiné à accélérer le processus visant à la dissolution des caisses mutuelles et l'intégration des employés de toutes les banques à la Caisse unifiée des employés de banques chapeautée par IKA (ETEAM-IKA) et de court-circuiter les actions en cours des syndicats en justice contre la dissolution des mutuelles.
A l'opposé, le gouvernement soutient que l'amendement en question n'a aucun effet de surprise et est prévu dans la loi sur la sécurité sociale des banques, en cours de matérialisation. Le ministre de l'Economie et des Finances, Georges Alogoskoufis, a soutenu que cet amendement avait été annonce depuis le 17 février, dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi relative. L'amendement porte sur l'intégration des employés de banques de Emporiki Bank et Piraeus Bank à la Caisse unifiée.
Mardi matin à 11h, l'OTOE appelle les employés de banques à se réunir devant le siège de la fédération, pour manifester ensuite par un défilé jusqu'au ministère de l'Economie et des Finances. A 18h, l'OTOE organise une manifestation devant le Parlement, à l'heure où sera débattu l'amendement en question. Une délégation sera reçue entre les deux manifestations par le secrétaire du CC de la ND, Lefteris Zagoritis.
Mercredi, enfin, l'OTOE a convoqué une réunion de son conseil général pour procéder à une évaluation de la situation et décider des actions à venir.
i-GR/ANA