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Le Parlement célèbre les 50 ans du droit de vote des femmes en Grèce

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Par iNFO-GRECE,

Le Parlement a convoqué mercredi une séance extraordinaire en assemblée plénière, à l'occasion de la commémoration des 50 ans de l'exercice du droit de vote par les femmes grecques, invitation à laquelle ont répondu massivement toutes les femmes engagées en politique et dans les mouvements associatifs. Différentes manifestations étaient également organisées dans les villes de province par la société civile.


Le premier ministre, Costas Caramanlis, a souligné la nécessité de prendre constamment des mesures structurelles afin de soutenir les femmes mais aussi des actions pratiques, capables de faciliter une réelle participation de la femme, tant dans la vie publique que sur le marché du travail.

M. Caramanlis a aussi déclaré que "nous avançons constamment, par le dialogue et la concertation, vers les changements et les réformes exigés par la société elle-même", et a ajouté que "dans ce cadre, la Grecque moderne a un rôle et un discours décisifs, elle a la connaissance, l'intuition et la perspicacité que notre nouvelle époque exige".

Le président du PASOK, Giorgos Papandréou, a souligné quant à lui que le monde serait meilleur s'il y avait plus de femmes à des postes de responsabilité, la société ayant alors de nouvelles approches dans tous les domaines, notamment dans l'éducation, la cohésion sociale, mais également des décisions plus justes.

Quant au Secrétaire général du KKE, Aléka Papariga, cette dernière a exprimé son inquiétude sur les conséquences qu'auront certaines mesures en matière de sécurité sociale et de retraite, mais aussi sa certitude que les femmes continueront à lutter pour obtenir l'égalité et la parité.

Le président de Synaspismos, Alékos Alavanos, a exprimé le souhait que les quotas qui existent pour les élections municipales - les listes doivent comprendre un tiers de candidates - soient appliqués aussi aux élections législatives.

Enfin, la présidente du Parlement, Anna Benaki-Psarouda, a conclu que les femmes, qu'elles exercent leur droit de vote ou qu'elles soient élues, représentent en fait l'ensemble des citoyens des deux sexes.

Le président de la République, Carolos Papoulias, dans un message publié à l'occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la Femme du 8 mars, a souligné entre autres que "l'égalité pour une société démocratique n'est pas un fait acquis. Cette question exige de mener un combat, l'application de réformes et plus particulièrement un changement dans la façon de penser".

Diverses manifestations étaient organisées sur le thème de la femme dans plusieurs villes dont Thessalonique avec la présidente de l'Université de l'Europe, Hélène Glykatzi-Arhweiler, pour principale oratrice. "Le 8 mars est une duperie, de même que l'Année de la Femme, le Jour de la Femme, les livres pour les femmes, sur l'histoire de la femme, le ministère des affaires féminines sont la preuve qu'il existe un problème", a notamment souligné Mme Glykatzi-Arhweiler tout en rejetant le terme d'"égalité" entre les sexes au profit de la notion d'" équivalence". "Il ne peut y avoir d'égalité entre des choses différentes. Il existe toutefois une équivalence et c'est pour celle-ci que les femmes doivent lutter", a-t-elle expliqué.

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