La première étape dans la confrontation des syndicats avec le gouvernement et le patronat s'ouvre mardi avec un arrêt de travail national de 4 heures, de 11h à 15h, à l'appel de la Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE), un grand rassemblement étant prévu à 12h place Klafthmonos, au centre d'Athènes, ainsi qu'à Thessalonique à 14h devant la statue Venizelos.
Cet arrêt de travail constitue en fait un avertissement en vue de la grève générale nationale de 24h décrétée par les deux grandes centrales syndicales du pays, la GSEE (secteur prive) et l'Union des fonctionnaires (ADEDY - secteur public) pour le 15 mars.
Lundi, l'Union des Rédacteurs des quotidiens d'Athènes (ESHEA) a exprimé dans un communiqué, son "soutien infini aux mobilisations de tous les travailleurs", invitant dans le même temps les journalistes à prendre part aux meetings du 28 février qui ont lieu dans le cadre de l'arrêt de travail national de la GSEE et de l'ADEDY.
Les principaux mots d'ordre et revendications sont le respect des conventions collectives de travail, l'arrêt de la désindustrialisation et des licenciements massifs, l'abrogation de la nouvelle loi sur les entreprises d'utilité publique (DEKO) et des lois instaurant de nouveaux horaires de travail.
Pour sa part, la Fédération des employés de banques (OTOE) a déclaré une grève de 24h pour mardi avec un premier rassemblement de ses membres devant son siège, suivi d'une marche vers le point de rassemblement des autres manifestants, place Klafthmonos.
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