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Baisse du PIB à 3,2% en 2006 et taux de chômage de 9,0%, selon la BNG

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Par iNFO-GRECE,

L'économie grecque, après avoir eu pendant cinq ans un taux moyen annuel très élevé de croissance de 4,5%, devrait connaître un ralentissement, bien que conservant un taux élevé supérieur à 3% dans les deux prochaines années, selon une analyse de la Banque Nationale de Grèce publiée lundi et laquelle prévoit par ailleurs une baisse du taux de chômage à 9%.


La hausse des exportations en 2005 et l'amélioration des investissements en 2006, en liaison avec le maintien de la consommation, devraient conduire le PIB autour de 3,5% en 2005 et de 3,2% en 2006. La banque fait néanmoins remarquer que les résultats à moyen terme de l'économie grecque dépendront de la situation budgétaire.

En 2006, la croissance devrait rester forte, car elle demeure poussée par la consommation, même en décélération, des ménages et par un développement du crédit. Elle devrait atteindre un peu plus de 3%, tandis que les investissements des entreprises devraient être favorisés par l'augmentation limitée du coût de la main-d'oeuvre et par la baisse de l'investissement immobilier.

Le commerce extérieur reste par contre sensible à la concurrence, malgré l'influence favorable du tourisme et de la marine marchande.

Quant à l'emploi, il devrait croître progressivement de 1,5% de sorte à faire baisser le taux de chômage à 9,0%. L'inflation devrait également baisser à 3,2% en 2006, l'inflation structurelle restant proche des 2,9% du fait du faible coût de la main-d'oeuvre et de l'impact limité de la hausse des prix du pétrole sur les consommateurs.

La banque remarque également que la demande interne a commencé à fléchir en 2005 après de nombreuses années de croissance continue, du fait de la pression à la baisse sur le revenu disponible des ménages.

L'élément-clé qui pousse la croissance à la baisse est cependant l'investissement pendant la période post-olympique, en baisse pour la première fois depuis 1994 de 2,2% en glissement annuel sur les 9 premiers mois de 2005, le secteur de la construction étant principalement responsable de cette chute et notamment les travaux publics en déclin de 20% du fait de l'achèvement des travaux olympiques.

i-GR/ANA

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