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La Grèce préside le Processus de Coopération de l'Europe du Sud-Est

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Par iNFO-GRECE,

La Grèce assurera la présidence du Processus de Coopération de l'Europe du Sud-Est (SEECP en anglais) à partir de cette semaine, prenant le relais de la présidence roumaine qui s'est terminée avec les travaux de la 8e session au sommet, mercredi à Bucarest. Le Premier ministre, Costas Caramanlis, a souligné lors de la conférence de presse commune que "la Grèce cherchera à promouvoir davantage les objectifs communs et à oeuvrer pour conserver l'engagement européen (des Etats-membres)".


"Nous avons confirmé à nouveau, a expliqué M. Caramanlis, notre engagement à renforcer la coopération économique dans la région de l'Europe du SE en renforçant nos échanges commerciaux, en incitant à la coopération entre entreprises et pour matérialiser nos programmes régionaux communs".

"Dans la Proclamation commune nous avons exprimé clairement notre détermination de lutter contre le chômage en adoptant les mesures nécessaires qui visent à promouvoir l'esprit d'entreprise et à créer de nouveaux emplois", a indiqué encore M. Caramanlis.

Les perspectives du Kosovo, dont le statut définitif doit se fixer cette année, furent une des préoccupations majeures du sommet, mais les chefs d'Etat à défaut de propositions locales s'en sont remis "à la communauté internationale". Le Premier ministre grec a rappelé que l'année 2005 sera cruciale pour son statut définitif, ajoutant que "à ce stade, nous avons tous soutenus une fois encore la mise en application complète de la politique des Critères et de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU, invitant à l'unanimité à un nouveau dialogue constructif entre Belgrade et Pristina".

"La question du Kosovo n'est pas un simple problème entre Belgrade et Pristina. Il va de l'intérêt de tous de créer les conditions qui assureront la stabilité régionale. Aujourd'hui et demain. Notre position est absolument claire. Le statut d'avenir du Kosovo doit être le résultat d'un dialogue et du respect entier de la Charte des Nations unies, de l'Acte final d'Helsinki et de la Charte de Paris de 1990 pour une nouvelle Europe", a poursuivi M. Caramanlis, demandant que "quelles que soient les décisions, elles doivent être prises au sein de l'ONU avec la participation de l'UE, de la Russie et des Etats-Unis. La procédure d'évaluation des Critères et l'ouverture des concertations sur le statut d'avenir du Kosovo ont une importance majeure pour la stabilité dans toute la région. Le Kosovo est, avant tout, un problème régional et européen. Je considère que le cadre européen est un moyen primordial pour assurer que notre rêve de paix et de stabilité dans les Balkans deviendra enfin une réalité. C'est pourquoi je suis convaincu que le Kosovo a besoin d'une solution européenne, laquelle renforcer et promouvra la stabilité régionale".

M. Caramanlis a enfin déclaré être satisfait que la Proclamation finale fasse référence "a l'intention de la présidence grecque de donner une nouvelle impulsion (à l'organisme) en renforçant son impact politique et en proposant des moyens pour fortifier ses liens. Pour la première fois, un document de la session au Sommet ouvre la question du secrétariat de l'organisme", preuve, selon le Premier minsitre grec, que "la Coopération interbalkanique nécessite à présent une base institutionnelle solide".

i-GR/ANA

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