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Programme de stabilité et de croissance de la Grèce : satisfaction à Athènes de la ratification par le Conseil Ecofin

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Par iNFO-GRECE,

Dans le communiqué publié sous le titre "Le Conseil salue l'effort budgétaire de la Grèce pour rectifier le déficit excessif", les ministres de l'Economie et des Finances de l'UE soulignent avec satisfaction l'exécution rigoureuse du Budget 2005 et les mesures structurelles supplémentaires adoptées au cours de l'année par la Grèce. De quoi mettre du baume au cœur du gouvernement grec, malmené ces derniers temps par la Commission européenne. Mais il est vrai que, cette fois, c'était au tour de l'Italie d'être le mouton noir de l'Union.


Le Programme actualisé de stabilité et de croissance de la Grèce pour 2004-2007 a été ainsi entériné mardi à Luxembourg par du Conseil Ecofin. Le Conseil salue en outre l'engagement du gouvernement grec à réduire son déficit en dessous des 3% du PIB en 2006 et note que le Programme grec va dans le sens d'"une adaptation budgétaire importante".

Dans des déclarations mardi à Luxembourg à l'issue des travaux du Conseil Ecofin, le ministre de l'Economie et des Finances, Georges Alogoskoufis, a rappelé que le gouvernement est en plein accord avec les conclusions de la Commission européenne et du Conseil, compte tenu que les instances communautaires retiennent que la Grèce matérialise fidèlement le Budget de l'Etat 2005 et a adopté des mesures supplémentaires pour renforcer son processus d'adaptation budgétaire en 2005 et 2006. Le ministre a mis l'accent également sur le fait que le gouvernement prend dûment en compte les recommandations du Conseil.

M. Alogoskoufis a expliqué que l'adaptation budgétaire en cours de réalisation cette année est le point le plus crucial de la stratégie économique du gouvernement, laquelle repose sur trois actions devant générer des économies, à savoir ne pas remplacer les dépenses des Jeux olympiques par d'autres dépenses (une économie évaluée à environ 1% du PIB), le ralentissement notoire des dépenses primaires, à l'exception des investissements (une économie évaluée à 0,5% du PIB) et, enfin, les nouvelles mesures adoptées en ce qui concerne les recettes publiques (une économie évaluée à 1% du PIB).

Si le ministre a rappelé les engagements du gouvernement de poursuivre ses efforts de réduire le déficit public en 2006, il a également fait mention des questions restées en suspens avec Eurostat et, notamment, l'inventaire des subventions communautaires, soulignant la encore que les autorités grecques collaborent étroitement avec l'Office statistique des Communautés européennes.

A titre de nouvelles actions pour freiner le déficit public, M. Alogoskoufis a relevé que les efforts à présent porteront sur la mise en application des reformes structurelles au chapitre des dépenses primaires de l'administration publique et au renforcement des mécanismes de contrôle de l'évasion fiscale et de toute forme de trafic clandestin. "En ce jour et avec la décision du Conseil Ecofin", a conclu le ministre, "la discussion sur l'économie grecque est close, le chapitre suivant étant, a-t-il dit avec confiance, la présentation du projet de Budget pour 2006".

i-GR/ANA

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