Aller au contenu principal

Le Dialogue national sur l'Education suscite des protestations

Profile picture for user iNFO-GRECE
Par iNFO-GRECE,

Les professeurs des Universites (AEI) et des Instituts supérieurs de Technologie (TEI), les étudiants et les élèves des collèges et des lycées ont manifesté vendredi matin dans le centre d'Athènes, alors que le Premier ministre Costas Caramanlis, les chefs des partis de l'opposition et des représentants des universités et du milieu éducatif se pencahient sur les grandes reformes à faire à l'occasion de l'ouverture du Dialogue national sur l'Education.


"Nous disons non à une éducation liée au marché, non à davantage de rapidité et d'intensité, non aux universités privées", disaient les slogans des manifestants. Les représentants des étudiants et des élèves demandaient notamment "un système éducatif gratuit et public pour tous qui couvre tous les besoins culturels" et ont demandé que les dépenses pour l'éducation atteignent 5% du PIB.

Le ministre de l'Education et des Cultes, Marietta Giannacou, a déclaré lors de l'ouverture du débat sur l'Education "que ce dialogue national est ouvert sur la société, qu'un forum sera mis en place sur Internet pour faire naître des débats et l'organisation de conférences sera encouragée".

Mme Giannacou a ensuite souligné que le thème le plus urgent est l'évaluation des universités, puisque "nous devrons dire à la conférence ministérielle de Bergen (Norvège) en mai ce que nous avons fait jusqu'à maintenant dans ce domaine".

Prenant la parole à son tour, le président du PASOK (parti socialiste), Georges Papandreou, a notamment déclaré que "le gouvernement a perdu un an de dialogue, que des mesures ont été prises sans étude préalable ni concertation" et a ajouté que "la façon dont a été fait le recensement budgétaire a eu pour conséquence la suppression des crédits à l'éducation".

M. Papandreou a demandé à ce que "les crédits militaires économisés du fait de la paix avec la Turquie soient réservés à l'éducation et que les fonds du 4e CCA pour la formation continue soient augmentés".

De son côté, le président de Synaspismos (gauche radicale), Alekos Alavanos, a exprimé la nécessite que tout le monde participe à un dialogue qui ne soit pas au service d'intérêts et de besoins communicatifs et a également évoqué "les grandes préoccupations de notre époque", comme le chômage et le départ en cours de scolarité des élèves de l'école, en particulier dans les quartiers les plus défavorisés.

Le KKE (parti communiste) avait annonce la veille qu'il ne participerait pas à ce dialogue.

i-GR/ANA

Soyez le premier à noter cet article