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Les deux preneurs d'otages d'un bus interurbain en proche banlieue d'Athènes se sont rendus à la police vers 00h30 heure locale dans la nuit du mercredi à jeudi. Les ravisseurs avaient commencé à libérer les otages à partir de 22h00 mercredi. Les six otages restants ont été laissés en liberté. Tôt ce matin, les deux homes avaient pris 25 personnes en otage après avoir pénétré dans un bus à l'occasion d'un arrêt dans une station service en proche banlieue d'Athènes. [ Article modifié et mis à jour ]
Le ministre de l'Ordre public, Georges Voulgarakis, est intervenu en direct sur les chaînes de télévision vers 2h du matin pour exprimer sa satisfaction quant à l'issue de la prise d'otages et a transmis les félicitations et les remerciements du Premier ministre, Costas Caramanlis, a tous ceux ayant participe à ce dénouement. M. Voulgarakis a également souligné que "l'expérience des Jeux olympiques n'a pas été perdue" et ajouté que la façon dont la police grecque a géré la crise démontre qu'elle est parmi les plus efficaces du monde.
En ce qui concerne les auteurs de cette prise d'otages, il s'agit de deux hommes de 24 ans de nationalité albanaise, Muratas Leonard et Dazi Resuzi, le premier étant considéré comme "le cerveau" et se faisant appelé "Hassan" lors de ses contacts téléphoniques avec les medias. Contrairement à ce qu'ils prétendaient au cours des négociations, les deux preneurs d'otages n'avaient pas d'explosifs avec eux.
Le chef de la police, le général Georges Angelacos, revenu d'urgence de Lyon (France), où il était en visite officielle, a déclaré que les deux hommes étaient depuis sept ans en Grèce et n'étaient pas fichés à la police grecque.
Le frère et la soeur des preneurs d'otages qui résident en Grèce ont identifiés par la police dans l'après-midi ont également participé aux négociations en suivant les instructions des policiers spécialement formes dans ce domaine.
Les deux hommes avaient été convaincus de se rendre plus tôt dans la soirée pour finalement y renoncer ensuite lorsque, observant vers 22h quelqu'un se déplacer sur l'avenue Marathon, en face du bus, ils crurent à un piège.
Les négociateurs réussirent à les persuader à nouveau vers minuit à se rendre.
D'après le chef de la police, l'argent semble la motivation principale de la prise d'otages, et les deux hommes souhaitaient se rendre ensuite en Albanie. La demande de se rendre à l'aéroport servait seulement à tromper la police sur leur identité véritable. M. Angelacos a précisé que l'enquête policière permettra de vérifier les circonstances exactes de l'affaire.
Les deux complices ont été conduits au siège de la Direction générale de la Police d'Attique et présentés en début d'après-midi au Procureur de la République.
Les deux hommes, qui selon des informations, ont déclaré qu'ils regrettaient leurs actes, ont été inculpés d'enlèvements et de complicité d'enlèvements, de tentatives de meurtres, de coups et blessures, de port et d'usage d'armes à feu illégal. Les deux inculpes devraient comparaître devant le juge d'instruction dans les 24h.
Il y a deux ans, une affaire similaire avait eu lieu au Nord de la Grèce.
Le ministère albanais des Affaires étrangères a exprimé jeudi son affliction après l'affaire de la prise d'otages à Athènes par deux ressortissants albanais, observant que la majorité des Albanais résident en Grèce n'approuvent pas ces actions. Le ministère albanais se dit certain que de tels faits n'altéreront pas les relations entre les deux pays et celles aussi entre Albanais et Grecs.