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Horizon gris pour les investissements étrangers en Grèce, selon une étude de l'IOBE

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Par ANA-MPA,

L'Institut de Recherches économiques et industrielles (IOBE) a présenté mercredi les conclusions d'une étude spéciale intitulée "La Grèce et le marché international des capitaux" qui retrace l'évolution des investissements étrangers en Grèce de 1950 à nos jours.


Selon cette analyse, conduite par le professeur Theodore Palaskas, la Grèce ne doit pas être satisfaite de sa part dans la répartition des investissements étrangers, car son taux d'attraction reste faible par rapport au développement de ces flux, alors que l'avantage relatif du pays baisse face à ses concurrents les plus importants.

En effet, les phases de l'histoire grecque, telles son adhésion à l'Union Européenne et son entrée dans l'Union économique et monétaire (ONE), n'ont pas influencé aussi favorablement que prévu les investissements étrangers. Si l'intégration de la Grèce a la CEE en 1981 a conduit à une hausse passagère des investissements étrangers (de 37,9% en 1980) par la suite, la combinaison entre les choix politiques et l'environnement économique ont freiné l'afflux d'investissements étrangers.

Selon l'IOBE, les perspectives d'attirer des capitaux étrangers en Grèce resteront défavorables aussi longtemps que les mesures de politique économique ne constitueront pas un ensemble cohérent permettant l'accroissement de la compétitivité et de l'efficacité de l'économie nationale et que les reformes structurelles resteront en suspens.

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