Le ministre de l'Economie et des Finances, Nicos Christodoulakis, a fait part, lors dans un discours prononcé au Centre d'Etudes politiques européennes (CEPS), lundi à Bruxelles, de sa certitude que les Jeux Olympiques d'Athènes auront un impact positif sur l'économie grecque. Interroge sur les retombées (sur l'économie grecque) provoquées par le coût des JO, M. Christodoulakis a affirmé que les JO - qui sont un événement important pour la taille de l'économie grecque - joueront un rôle de catalyseur dans le développement du pays et ne constitueront nullement un élément suscitant "des maux de tête budgétaires".
Le ministre a encore soutenu que le coût des travaux olympiques, à concurrence de 4,6 milliards d'euros, qui dépasse 3% du PIB sur une base annuelle, sera finance par les budgets de 2003 et 2004, estimant qu'il n'y aura plus d'incidences sur le budget 2005.
M. Christodoulakis s'est d'autre part déclaré en faveur du Plan de stabilité et de croissance qui renforce la coordination des politiques économiques et la crédibilité de l'union monétaire, tout en insistant sur l'impératif de trouver des moyens de respecter rigoureusement la discipline budgétaire par les Etats membres. "Dans le cas contraire, nous encourons le danger d'être conduits à une politique monétaire sans règlements crédibles pour l'application de la stabilité budgétaire", a-t-il conclu.
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