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Licenciements en série dans le privé - Réactions de la ND

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Par ANA-MPA,

"Le gouvernement suit de très près le problème actuel de la fermeture en série de plusieurs entreprises en Grèce et étudie les conditions qui permettraient d'aider ces sociétés à être plus compétitives et à assurer leur viabilité", a déclaré lundi le ministre de l'Economie et des Finances, Nicos Christodoulakis, à l'issue d'une réunion de travail avec le Premier ministre, Costas Simitis. L'opposition a répondu en rejetant la responsabilité de la crise à la politique gouvernementale.


"En période de récession économique, il y aurait eu un plus grand nombre d'entreprises qui auraient ferme", a relevé le ministre, ajoutant que "les conditions préalables à un bon fonctionnement des entreprises résident avant tout dans la croissance de l'économie grecque".

Commentant pour sa part le phénomène, rendu plus visible à l'heure actuelle, avec le cas notamment des 500 licenciés de la société Schiesser Palco, lesquels ont une nouvelle fois manifesté lundi, cette fois, devant le Parlement, le coordinateur de la Nouvelle Démocratie (ND) chargé des affaires économiques, Georges Alogoskoufis, a estimé que ''la crise du marché de l'emploi, qui prend des dimensions jamais vues jusqu'a présent, est le résultat de la politique bancale du gouvernement qui sape la vraie économie''.

Lundi 19 mai, une délégation des employés du textile de Schiesser Palco a rencontré les représentants des partis politiques ainsi que le président du Parlement, Apostolos Kaklamanis, pour leur expliquer leur situation et remettre une pétition demandant l'intervention du gouvernement pour empêcher le transfert de leur usine en Bulgarie. Une réunion est prévue aujourd'hui mardi avec la direction de l'entreprise et l'état-major du Ministère du Travail.

De son côté, le Ministère du Travail a assuré les travailleurs menacés de perdre leur emploi en raison des délocalisations, des fusions ou des fermetures, qu'il épuisera toutes les possibilités en son pouvoir pour les soutenir. Dans la journée, des délégués des employé des chaînes de la parfumerie ''Yvonni'' et du supermarché ''Antonopoulos'', menacés également de licenciements, ont été reçus au Ministère du Travail.

Autant de cas, auxquels pourraient s'ajouter bien d'autres, comme la société ''Musses'', chaîne de fruits secs, et le groupe "Avgerinopoulos", chaîne d'instituts de beauté, qui domineront les prochaines réunions entre patronat, syndicats et Ministère du Travail, où l'on devrait tenter de trouver des formules satisfaisantes pour l'ensemble des intéressés.

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