Soumis par admin le jeu 04/06/2015

Game over. L’heure de vérité pour la Grèce a sonné

Il est déjà fini le temps où le ministre grec de l’économie Yanis Varoufakis avec son style déconcertant roulait les mécaniques devant les projecteurs des médias du monde entier aussi bruyamment que vrombissait le gros cube qu’il utilise pour ses déplacements à Athènes. Passionné de jeux vidéo et de théories de jeux appliquées à l’économie comme à la négociation, il doit désormais se faire discret et se coltiner les vrais problèmes et de vrais acteurs qui n’ont rien de virtuel. Quant aux cris de guerre du premier ministre Alexis Tsipras que les créanciers de la Grèce qu’ils danseront au rythme de son tabourin qui soulevaient l’enthousiasme des foules en manque de machisme, il a en partie réussi à faire danser jour et nuit les plus puissants de la planète au rythme d’un syrtaki endiablé, sauf que c’est la troïka qui mène maintenant la danse et notre Tsipras paraît bien essoufflé même pour une valse à trois temps.

Comment, en six mois, les Grecs sont passés du « ελάτε να τα πάρετε / venez les chercher (les remboursements d'emprunts) » au « take it or leave it / à prendre ou à laisser (les conditions d'accord pour un nouvel emprunt) » et comment du « nous n’avons pas besoin de nouveaux prêts », le gouvernement en est arrivé à supplier qu’on lui accorde un nouveaux prêt et qu’on lui laisse quelques miettes de son programme électoral « radical » ? Pour comprendre où en est et où va la Grèce, suivez la revue de presse francophone sur iNFO-GRECE.