[b]1918[/b] : L'Etat ottoman sort vaincu et démantelé de la Première guerre mondiale.
[b]1919[/b] : Mustapha Kemal, officier militaire, lance un appel au sursaut national turc. Un congrès réuni à Erzerum organise un mouvement national qui proclame l’indépendance et l’unité de la Turquie et le droit de former un gouvernement provisoire en cas de défaillance du gouvernement ottoman.
[b]1920[/b] : En avril, la Grande assemblée nationale confie le pouvoir à Mustapha Kemal qui amorce la guerre d’indépendance contre les Grecs. En août, le sultan Mehmed VI accepte le traité de Sèvres, qui consacre le morcellement de l'Empire et le contrôle des Alliés. L’Asie Mineure est partagée entre Britanniques, Grecs, Français, Italiens, Arméniens et Kurdes ; la Turquie proprement dite se limite au centre du plateau anatolien et aux rives de la Mer noire ; les détroits du Bosphore et des Dardanelles sont placés sous contrôle international.
[b]1921[/b] : les Grecs sont arrêtés à Inönü.
[b]1923[/b] : le traité de Lausanne reconnaît les frontières de la Turquie moderne. Mustafa Kemal obtient l'Anatolie et la Thrace orientale. S'ensuivent des échanges de populations grecques et turques. La Turquie reconnaît l'appropriation de Chypre par les Britanniques. Mustapha Kemal devient président de la République. Il crée le Parti républicain du peuple (Cumhuriyet Halk Partisi - CHP), parti nationaliste et laïque. Ankara devient la capitale.
[b]1924[/b] : abolition du Califat. Les tribunaux musulmans et les établissements d’enseignement religieux sont supprimés.
[b]1925[/b] : une révolte kurde est réprimée dans l’est de l’Anatolie.
[b]1925-1928[/b] : transformation de la Turquie en un Etat laïque ; nouveau code civil, abolition de la polygamie, suppression des ordres religieux, adoption du calendrier grégorien et de l’alphabet latin.
[b]1932[/b] : la Turquie entre à la Société des Nations.
[b]1938[/b] : Mort de Mustapha Kemal, surnommé Ata Turk ("le père des Turcs") par l’Assemblée nationale en 1934. Ismet Inönü lui succède.
[b]1939-1945[/b] : la Turquie choisit la neutralité pendant la guerre.
[b]1945[/b] : fondation du Parti démocrate (conservateur).
[b]1947[/b] : la Turquie bénéficie du Plan Marshall.
[b]1950[/b] : large victoire du Parti démocrate aux élections. Adnan Menderes devient Premier ministre. Le succès du Parti démocrate sera confirmé en 1954 et en 1957.
[b]1951[/b] : la Turquie, qui pratique une politique résolument pro-occidentale, est admise dans le Pacte atlantique. Installation d’une base militaire américaine à Incirlik.
[b]1955[/b] : création du Pacte de Bagdad (devenu CENTO en 1958) avec l’Iran, l’Irak, la Pakistan, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
[b]1960[/b] : coup d’Etat militaire dirigé par le général Cemal Gürsel. Adnan Menderes est exécuté.
[b]1963[/b] : accord d’association entre la Turquie et la Communauté économique européenne.
[b]1965[/b] : Süleyman Demirel (Parti de la Justice, héritier du Parti démocrate) devient Premier ministre. Il mène une politique conservatrice. A la récession économique et aux troubles politiques, il répond par la répression.
[b]1971[/b] : l’armée exige la démission de Süleyman Demirel. Poursuite de la politique de répression.
[b]1974[/b] : Bülent Ecevit (CHP) dirige un gouvernement de coalition.
[b]1975[/b] : à la suite du coup d’Etat des colonels en Grèce, le gouvernement fictif de Makarios est renversé à Chypre par des Chypriote grecs qui veulent le rattachement de l’île à la Grèce. Intervention militaire de la Turquie et partition de l’île.
[b]1978[/b] : les Américains lèvent l’embargo imposé après l’invasion de Chypre, puis augmentent leur aide militaire. Naissance du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Mêlant nationalisme kurde et lutte des classes, il prône la lutte armée.
[b]1980[/b] : la poursuite de l’agitation politique aboutit à un nouveau coup d’Etat militaire, dirigé par le général Kenan Evren. La répression frappe les mouvements d’extrême gauche et les Kurdes, mais épargne les ultranationalistes.
[b]1983[/b] : victoire du Parti de la Mère Patrie (ANAP, conservateur). Turgut Özal devient Premier ministre. La loi martiale est progressivement levée, à l’exception des régions kurdes.
[b]1984[/b] : de violents combats ont lieu entre l'armée turque et le PKK dans l’est de Anatolie.
[b]1987[/b] : la Turquie présente une demande d'adhésion à la Communauté européenne.
[b]1990-1991[/b] : Ankara soutient la coalition anti-irakienne dans la guerre du Golfe et met à sa disposition la base d’Incirlik.
[b]1992[/b] : intervention de 20 000 soldats turcs dans la partie kurde d’Irak qui sert de base de repli au PKK.
[b]1993[/b] : Tansu Ciller (Parti de la juste voie, conservateur) est la première femme turque à devenir Premier ministre.
[b]1994[/b] : poussée des islamistes du Parti de la prospérité (Refah) de Necmettin Erbakan aux élections municipales (19% des voix). Ils l’emportent à Istanbul et à Ankara.
[b]1995[/b] : progression du Refah, qui, avec plus de 21 % des suffrages aux élections législatives de décembre, devient le premier parti du Parlement.
[b]1996[/b] : entrée en vigueur de l'union douanière entre l'Union européenne et la Turquie. Nommé Premier ministre, Necmettin Erbakan forme un gouvernement de coalition avec le Parti de la juste voie de Tansu Çiller.
[b]1997[/b] : les militaires contraignent Necmettin Erbakan à la démission. Une coalition conduite par Mesut Yilmaz (Parti de la mère patrie) prend le relais. Accusé de liens avec la mafia, il devra démissionner à son tour l’année suivante.
[b]1998[/b] : la cour constitutionnelle prononce la dissolution du Refah "pour atteinte à la laïcité de l’État". Il ne tardera pas à réapparaître sous l'appellation de Parti de la vertu (Fazilet).
[b]1999
Février[/b] : Abdullah Öcalan, dirigeant du PKK, est capturé ; il est condamné à mort en juillet. Sa peine est commuée en réclusion à perpétuité en octobre 2002.
[b]Avril[/b] : Bülent Ecevit devient premier ministre d'un gouvernement de coalition gauche (Parti démocratique de gauche - DSP), droite (Parti de la juste voie) et extrême droite (Parti d’action nationaliste - MHP).
[b]Août[/b] : un tremblement de terre dont l’épicentre est à Izmit, à une centaine de kilomètres à l’est d’Istanbul, fait 17 000 victimes. Cette tragédie déclenche une vague de solidarité de la Grèce et contribue au rapprochement entre les deux pays.
Décembre : le sommet européen d'Helsinki reconnaît le statut de candidat de la Turquie à l’Union européenne.
[b]2000
Février[/b] : le PKK annonce l'arrêt de la lutte armée. Cette décision met fin à quinze ans d'insurrection et de répression, qui ont provoqué la mort de 35 000 personnes.
[b]Mai[/b] : Ahmet Necdet Sezer est élu président de la République.
Novembre : grève de la faim des prisonniers pour dénoncer leurs conditions de détention et l'isolement des prisonniers politiques. Elles dureront un an et feront une trentaine de victimes.
[b]2001
Février[/b] : crise financière ; dévaluation de 50% de la livre turque.
[b]Printemps[/b] : tensions diplomatiques avec la France après l’adoption en janvier par le Parlement français d'une loi stipulant que "la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915".
[b]Juin :[/b] la cour constitutionnelle interdit le Parti islamiste de la vertu (Fazilet). Une partie de ses membres fonde, en août, le Parti de la justice et le développement (AKP, modéré), sous la direction de l’ancien maire d’Istanbul, Recep Tayyip Erdogan.
[b]2002
Août[/b] : pour répondre aux critères d'adhésion à l'Union européenne, le parlement turc adopte un ensemble de réformes dont l'abolition de la peine de mort, l'octroi de droits culturels pour les Kurdes et l'élargissement de la liberté de la presse.
[b]Novembre[/b] : le parti islamiste AKP obtient la majorité absolue aux élections législatives et plus de 34% des suffrages. Abdullah Gül, le vice-président, devient Premier ministre.
[b]2003
Mars[/b] : nomination de Recep Tayyip Erdogan au poste de Premier ministre après une réforme des lois électorales. Dirigeant du parti au pouvoir (AKP), il n'avait pas pu prendre la direction du gouvernement après les élections, ayant été déclaré inéligible à la suite d'une condamnation à la prison pour "incitation à la haine religieuse" en 1998.
Le Parlement vote contre le déploiement de troupes américaines sur le territoire turc, malgré la position favorable des militaires, mais il autorise le survol du pays par l'aviation américaine.
Novembre : un double attentat à la voiture piégée contre deux synagogues d'Istanbul fait 23 morts. Quelques jours plus tard, deux attentats contre des intérêts britanniques à Istanbul tuent 27 personnes. Ils sont revendiqués par le réseau terroriste Al-Qaeda.
[b]2004
Janvier[/b] : abolition de la peine de mort.
[b]Mai[/b] : le Président turc Ahmet Necdet Sezer ratifie une série d'amendements constitutionnels destinés à rapprocher le droit turc des standards européens, en particulier la suppression des tribunaux spéciaux dans les cas de terrorisme et la limitation du rôle de l'armée dans la vie civile et politique.
[b]Septembre[/b] : le Parlement vote la réforme du code pénal qui réprime la torture et les crimes d'honneur ; il abandonne le projet de criminalisation de l'adultère.
[b]Octobre :[/b] la Commission rend un rapport concluant que la Turquie a suffisamment progressé dans ses réformes pour que les négociations puissent être engagées.
[b]Décembre :[/b] la Turquie obtient le feu vert du Conseil européen pour l’ouverture des négociations d’adhésion le 3 octobre 2005.
[b]2005
Janvier :[/b] la nouvelle livre remplace un million de l'ancienne livre, et parachève le plan de redressement économique mis en oeuvre avec l'aide du FMI.
[b]Octobre[/b] : ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie et la Croatie.
[b]2006
Mars – avril[/b] : des émeutes, opposant les forces de sécurité à des militants kurdes, font une vingtaine de morts dans le sud-est de la Turquie et à Istanbul.
[b]Septembre[/b] : le 12, un attentat à la bombe dans la ville à majorité kurde de Diyarbakir (sud-est) fait dix morts. Les autorités soupçonnent le PKK ou les Faucons de la liberté (TAK) d'en être responsables. Le 30, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) décrète un cessez-le-feu unilatéral.
[b]Octobre[/b] : l'armée turque suspend ses relations avec la France après l’adoption par l’Assemblée nationale française d’une proposition de loi visant à pénaliser la négation du génocide arménien de 1915.
[b]Novembre[/b] : Voyage du Pape Benoît XVI en Turquie, premier voyage officiel d’un souverain pontife dans un pays musulman. Benoît XVI se prononce pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
[b]Décembre[/b] : les ministres des affaires étrangères européens décident un gel partiel des négociations avec la Turquie en raison de son refus d’appliquer à Chypre les dispositions de l’union douanière qui la lient à l’UE, en particulier l'ouverture de ses ports et aéroports aux navires et aux avions chypriotes.
[b]2007
Janvier[/b] : le journaliste turc, membre de la minorité arménienne, Hrant Dink est assassiné.
[b]Avril[/b] : Recep Tayyip Erdogan renonce à se porter candidat à l'élection présidentielle (au suffrage indirect) à la suite de manifestations en faveur de la laïcité. L'AKP décide de présenter Abdullah Gül, ministre des affaires étrangères. Le Parti républicain du peuple (CHP, opposition) qui a boycotté le vote, fait annuler le scrutin par la cour constitutionnelle.
[b]Mai :[/b] le Premier ministre propose une réforme pour faire élire le président de la République au suffrage universel. Il annonce la tenue d'élections législatives anticipées, réclamées par l'opposition, les milieux d'affaires et la plupart des médias, en juillet.
[b]Juin[/b] : le président de la République Ahmet Necdet Sezer et le principal parti d’opposition, le CHP, demandent l'annulation, par la Cour constitutionnelle, de la réforme prévoyant l’élection du président au suffrage universel.
L'armée turque déploie des troupes près de la frontière irakienne et menace d’intervenir contre les bases en Irak des séparatistes kurdes du PKK.
[b]Juillet[/b] : la Cour constitutionnelle valide la proposition du gouvernement d'instaurer l’élection du président au suffrage universel.
[b]août 2007[/b] : Abdullah Gül, président malgré les pressions de l’armée
Re: TURQUIE 1918-2007 : Rappel Historique
je veux la meêm chose poru la Tadjikistan , et autres pays du Turkestan.
en effet, tu as oublié de mentionner que certains Turques souhaitent englober tout les peuples plus ou moins Turques.
Ceci inclue bien sûr chypre, mais aussi: Tadjikistan,Kirghistan, Kazakhstan (il y a d'ailleurs beaucoup de Turques dans ce pays de rêve), Uzbekistan, et tout les autres contrée du turkestan dans un pays qui s'apellerait le "Touran"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Touran
Sinon, merci bien
Re: TURQUIE 1918-2007 : Rappel Historique
Vive l'entrée de la Turquie en Europe, elle y a toute sa place et pour ceux qui doute encore de sa situation géographique, alors que dire de Chypre à 100 % hors de l'Europe et de l'Islande dont + de 90% de son territoire est comptabilisé dans le continent Américain.
Les Frontière ont de l'importance quand il s'agit d'un pays musulman et très vite oubliées quand la population est blonde aux yeux bleus et sans un réel pouvoir de modifier la donne.
En réponse à Re: TURQUIE 1918-2007 : Rappel Historique par Kiki
Re: TURQUIE 1918-2007 : Rappel Historique
1-l'Islande n'appartient pas à l'union européenne, mais culturellement elle est scandinave, peuple européen. Mais elle a rien à y faire de toutes façons
2- Chypre, les Européens disent que cette île est en Europe, les Américains disent que non. Les Chypriotes (y compris les chyprio Turques) disent oui, de plus, la majorité de l'île est un peuple d'europe: les Grecs
3- La Turquie à 5% de son territoire en Europe, territoire VOLE à la Grèce au quinzième siècle. Territoire qui reviendrais de droit aux Grecs (comem constantinople, comme .... Chypre ?). Le peuple Turque e*n'est par ailleurs absolument pas Européen, puisqu'il est originaire d'Asie centrale. De plus, la Turquie n'a toujours pas reconnu le génocide Arménien, ni même le génocide Grec. Admettre la Turquie sans qu'elle ait reconnu ses deux génocides, c'est reconnaitre que la Kemalistes avaient raison. La turquie est un pays où tu meurs parce que tu es chrétien (comem en Arabie Saoudite, comme en Iran). Dire oui à la turquie, c'est abandonner une partie de notre territoire de l'union Européenne (chypre)
[img]http://gr.altermedia.info/images/eu.gif…]
http://gr.altermedia.info/?m=20041012
[img]http://www.vdfr95.com/rayezlaturquie.gi…]
Re: TURQUIE 1918-2007 : Les réformes d'Ataturk
Kalimera se olous.
Pour rester dans le sujet et savoir de quoi on parle.
Voici les principes fondateurs de le Turquie dite moderne.
L'Histoire nous dira notamment que bons nombres de Traités signés avec l'Occident n'ont pas été respectés (épuration éthnique des minorité en leur empéchant d'apprendre leur propre histoire et même leur langue).
Néanmoins nous devons savoir que la Turquie d'aujourd'hui n'est plus la Turquie d'Hier. En effet l'Armée xénophobe avec son poison ultra-nationaliste est en passe de perdre son pouvoir.
La Nouvelle Turquie de Erdogan et Gul sera plus enclin à être juste. Nous en sommes aujourd'hui spectateurs et attendons de connaitre le véritable visage de ces nouveaux dirigeants!!
Juste et Equitable ou Hypocrite et donc Execrables!!???
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C’est Mustafa Kemal Ataturk qui a créé la Turquie moderne. Le 29 octobre 1923, la République est proclamée avec Atatürk pour premier président ( il a 42 ans). Il cumule les fonctions de président de l’Assemblée nationale, du Parti Républicain du Peuple et de chef suprême de l’armée. La Turquie n’a que 10 millions d’habitants. C’est la première fois dans l'histoire qu’un État musulman adopte un régime républicain et devient un état laïc.
La constitution d’avril 1924 institue un régime parlementaire à chambre unique. Elle déclara que la Turquie est une République où la souveraineté appartient à la nation et est exercée en son nom par la Grande Assemblée Nationale qui détient le pouvoir législatif. L’exécutif appartient au président de la République. Président et députés sont élus tous les quatre ans. La fonction judiciaire est attribuée à des tribunaux indépendants. Tous les citoyen sont déclarés égaux et jouissent de la liberté de conscience, de religion, d’expression, de presse, de réunion.
Une fois l’État mis en place, tout était à construire. Ataturk entreprend une série de réformes qui vont bouleverser totalement la vie quotidienne des Turcs, en coupant tous les liens avec le passé pour créer un État moderne et homogène. Les mots - clés de son action sont laïcité, turquisation, occidentalisation.
[size=large][center][u][b]Les Réformes d’Ataturk[/b][/u][/center][/size]
[b]En 1922, Abolition du Sultanat[/b], la souveraineté appartient sans réserve ni condition à la nation
Le traité de Lausanne 24 juillet 1923 reconnaît la souveraineté et l’indépendance de la Turquie dans ses frontières actuelles. Il abolit totalement la capitulation.
[b]1924, abolition du califat[/b]. Suppression des medreses (établissements d’enseignements religieux) remplacées par un ministère de l’Instruction publique.
[b]1925, la réforme de la coiffure[/b]. Le port de fez est interdit aux hommes et remplacé par le chapeau ou la casquette. Le port du voile est interdit aux femmes.
[b]1926, l’ancienne loi coranique est remplacée par le code civil suisse, le code criminel français, le code pénal italien et le code commercial allemand. L’égalité des sexes est proclamée. La polygamie et la répudiation sont interdites, le mariage et le divorce civil sont reconnus. Le calendrier grégorien basé sur l’année solaire remplace l’année lunaire de 354 jours des musulmans, et on compte les heures de minuit comme en Occident et non plus du lever au coucher du soleil comme les musulmans.[/b]
Réformes économiques, l’agriculture est modernisée par l’emploi de tracteurs, l’introduction de l’irrigation et la création de coopératives. [b]Ataturk fait construire des routes et des voies ferrées. Il développe l’industrie du sucre et du ciment, du coton et de la laine, les centrales électriques et l’exploitation des ressources minières. Il crée enfin des banques pour le développement économique.[/b]
[b]En 1928, l’Islam est supprimé de la Constitution en tant que religion d’État[/b]. Il n’est pas question de le détruire mais de le séparer de l’État pour mettre fin à son influence sur les affaires politiques, sociales et culturelles.
[b]En 1928, la réforme de langue Turque, le manuscrit arabe est remplacé par l'alphabet latin.[/b] Le turc s’écrivait en caractères arabes qui étaient, d’une part la cause du taux élevé d’analphabétisme (90%) en raison de leur difficulté, d’autre part inadaptés à la phonologie du turc qui possède huit voyelles, alors que l’arabe n’en a que trois. Le turc s’écrit de façon phonétique et il est très facile à écrire pour celui qui sait le parler.
La société d’histoire turque créée en 1929, fut chargée d’explorer le passé des Turcs par des méthodes scientifiques et de construire l’arbre généalogique de la nation en remontant jusqu'à ses ancêtres d’Asie centrale.
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En 1932, une société linguistique turque fut créée.
[b]En 1934, la femme reçoit le droit de voter et d’être élue. Aux élections de 1935, dix-sept femmes sont députées[/b].
[b]En 1935, le dimanche remplace le vendredi comme le jour de repos hebdomadaire[/b]. On décrète alors que le vendredi est le jour de la prière commune et non un jour de congé.
[b]En 1937, tous les Turcs doivent prendre un nom de famille[/b]. Jusque-là on désignait la personne par le prénom suivi de celui du père.