Jacky Chamanadjian, un Arménien d'Aix en Provence a écrit au Figaro daté du 9 V 05, (qui l'a publié, bravo!) un "courrier des lecteurs", qui rappelle que le 29 mai est la date anniversaire de la prise de Constantinople...
Que le président Chirac "descendant de Byzance", dit-il, ait choisi cette date -et cette provocation!- en dit long:
-ignorance d'un des moments les plus marquants de l'Histoire,
-abandon de l'hellénisme, des chrétiens orientaux, arméniens, arabes et autres,
-aveuglement, quand on sait que -déjà- Erdogan est surnommé le "Conquérant de l'Europe",
-outrage aux génocides des Arméniens, des Grecs pontiques...
Il ne faut pas que le "oui au traité" (ce n'est pas une constitution) soit dissocié de la candidature turque.
Je ne comprends pas qu'un peuple négationiste génocidaire, qui refuse l'histoire, n'ait pas au moins à reconnaître son histoire, ne retire oas ses troupes d'occupation de Chypre, ne reconnaisse pas l'un des membres de l'U.E., Chypre justement...
Il va y avoir, prétend-on, des livres d'histoire franco-allemands. Imaginons les manuels d'histoire gréco-turcs, arméno-turcs...
Que la "Patrie des droits de l'homme" se prête à cette mascarade, cette duperie, ce leurre, cet abus de confiance, cette fraude, cette mystification est renversant.
Nous devons, vous devez, dès maintenant, rappeler que voter oui le 29 mai sera ajouter une couche de la terre des tombeaux sur des événements tragiques, et une menace démographique, culturelle, religieuse pour nos enfants et leurs enfants...
Je voterai NON.
TO NEO OXI (XXIX V MMV)
Je suis parfaitement d'accord avec vous.
La bonne nouvelle du jour est que le oui baisse (56% de oui si on votait aujourd'hui)
J'avais annoncé il y a quelques mois que la troisième voie de l'Europe se définierait par rapport à l'entrée ou non de la Turquie dans l'UE et les réactions que je lis ça et là sur différents forums tendent à le prouver.
Turcosceptiques à vos urnes le 29 Mai!!!
Il faut faire l'amalgame entre candidature turque et constitution contrairement à ce que nous disent tous les partisans du "Oui" (Bayrou, Chirac, Hollande). D'ailleurs quand le mot amalgame est employé on se demande pourquoi. N'est-ce pas sur une question européenne que nous allons être interrogés? Le sujet de l'adhésion n'est-il pas aussi européen? Comment montrer notre mécontentement envers le conseil européen, le gouvernement français, la classe politique si on ne nous donne pas le droit de parler?
Le pire dans cette histoire c'est que les gens qui vont voter "oui" ne savent même pas pour quelles raisons dans la plupart des cas. Je ne vois pas où est le bien fondé de cette constitution de toute façon: Elle prévoit une politique étrangère commune (avec à sa tête Javier Solana, en tant que ministre européen et ce dès la ratification de la constitution partout en Europe). Mais j'apprends aujourd'hui que les diplomates européens se disputent déjà le pouvoir au sein de ce "ministère" pour avoir le plus d'influence possible.
On veut faire une Europe égalitaire mais le système que veut faire passer la constitution est un système proportionnel qui donne plus ou moins de pouvoir selon le nombre d'habitants*. Les grands restent des grands les petits restent petits mais on continue de se voiler la face et de clamer haut et fort qu'en Europe chacun a son mot à dire.
Reste un espoir même si le oui passe en France le non à de fortes chances de l'emporter dans la perfide Albion.
* souvenez-vous de la fronde de l'Espagne et de la Pologne il y a 2 ans... de la levée de boucliers de l'Allemagne pour conserver son statut de leader..
En réponse à TO NEO OXI (XXIX V MMV) par Christos
l'amalgame est aliment
vous alimentez l'amalgame entre la constutution et l'entrée de la turquie
je crois qu'il faut être clair :
- en toute logique, l'entrée de la turquie n'a rien à voir avec la constitution ; c'est à dire que un OUI à la contitution en sgnifie pas un OUI à la Turquie
- en revanche, la constitution définit les critères du poids politique de chaque pays dans l'europe, y compris donc delui qu'aura la turquie : en fonction du nombre d'habitants, etc.
Comme l'europe ne donne pas la parole aux citoyens pour l'entrée de la turquie, ceux ci n'ont pour seule possibilité de montrer leur mécontentement que de voter non...
Les 2 en viennent à être liés, alors qu'à l'origine ils ne le sont pas...
C'est une grande maladresse dela bureaucratie bruxelloise.
Chypre, la Grèce et la clause de solidarité en cas d'agression
- UN AUTRE POINT IMPORTANT POUR CHYPRE ET LA GRECE est qu'n outre la constitution n'est pas claire sur ce qui se passe si un pays membre de l'otan agresse un pays de l'UE puisque le texte parle de solidarité des européens envers le pays attaqué sous réserve des engagements de l'OTAN; en clair, sans parler de guerre, comment la grèce pourra se prévaloir de cette clause par rappor aux violations de l'espace aérien, ou de son espace maritime, et comment chypre pourra s'en prévaloir vis à vis de l'occupation turque?
Puisque la Turquie est membre de l'otan il y a une difficulté d'interprétation du texte.
J'ai l'impression que la clause a été aménagée exprès
Chypre a plutôt intérêt à se prononcer pour la constitution pour ne pas apparaître comme disant non à tout.
Mais que la constitution passe ou ne passe pas dans les autes pays, Chypre et la Grèce seront toujours gagnants : si elle passe ils devront essayer de se prévaloir de cette clause contre l'occupation turque de chypre et mettr les européens devant leurs contradictions. Si elle ne passe pas cela remettre en cause le système technocratique de Bruxelles, qui a conduit la commission à soutenir l'abject plan ANNAN malgré la violation de la liberté de résidence et du droit de propriété qu'il entérinait...
En réponse à Chypre, la Grèce et la clause de solidarité en cas d'agression par A K
Re: Chypre, la Grèce et la clause de solidarité en cas d'agres
Le problème n'est pas l'interprétation d'un texte. Qui l'a lu entier, qui l'a compris? Le problème est que la Turquie joue le temps, le statu quo, le "droit de la lance". Elle sait que personne ne lèvera le petit doigt pour la "forcer" à accepter les résolutions de l'ONU depuis 1974. Tout ça me rappelle les discussionns interminables, stériles, non abouties, des 2 Corées...Maigré la différence de traitement -ici du même peuple- le statu quo perdure.
Chypre n'a pas a subir le chantage du "non à tout". La Turquie le fait sans problème, qui dit non à tant de choses, à commencer par les dispositions spécifiques de Lausanne pour Imvros et Ténédos et pour les Constantinopolitains et notre Patriarcat, la négation insolente du génocide arménien (la moitié d'un peuple a été tué sur ses terres ancestrales, "pour en finir").
Les promenades aèriennes dans le ciel égéen de l'aviation militaire turque, ainsi toujours parfaitement au courant de ce qui se passe dans les archipels continuent sans vergogne. "La Grèce proteste", ah bon...
Chypre, état souverain, européen, trahi par ses frères helladiques, qui donnèrent le prétexte à Attila, soutenu par Kissinger et les USA, n'a-elle pas le droit de s'exprimer? Doit-elle accepter "pour ne pas dire non à tout " ce qui est inacceptable?
La vie et les épreuves des miens, mon métier, mon expérience m'ont appris qu'il y a des problèmes sans solution. C'est ici le cas: JAMAIS la Turquie ne reculera d'UN POUCE sur Chypre, jamais la Grèce, "finlandisée" auprès du puissant et agressif voisin ne réagira. Nous le savons tous, les Turcs le savent, l'Union européenne le sait, Chirac le sait...
Ne jouons pas au plus fin politique avec un référendum trompeur. Il faut voter non. Peut-être (je dis bien PEUT-ÊTRE) qu'on essaiera alors de revoir certains problèmes pendants.
Je voterai non, à cause de Chypre, donc des miens, donc de la Turquie.
En réponse à Re: Chypre, la Grèce et la clause de solidarité en cas d'agres par Thomas Efthymiou
Une autre sorte d'amalgame...
Si le NON gagnera le 29.05 ce sera plutôt un vote de sanction par "la France d'en bas" pour le gouvernement Raffarin,donc un autre amalgame entre la constitution européenne, les révendications sociales at autres directives Bolkestein; même si la Constitution européenne et l'adhésion de la Turquie seraient véritablement lièes dans ce referendum, la plupart des Français n'auront rien à cirer de tout ça si ce vote les arrangera d'une manière ou autre
En réponse à Une autre sorte d'amalgame... par Mavrocordat
Si le non l'emportait
Cela bloquerait-il pour autant les futures adhésions?
Je pense que pour l'Europe il est temps de marquer un temps d'arrêt histoire de digérer les 10 nouveaux Etats et après seulement nous devrions nous interroger sur les nouvelles adhésions.
Des voix commencent à se lever aujourd'hui contre la Turquie: on lui repproche de n'avoir plus fait d'efforts depuis Décembre pour régler tous ses problèmes (et dieu sait qu'ils sont nombreux).
En réponse à Une autre sorte d'amalgame... par Mavrocordat
Pas d'amalgame
Je ne considère pas cela comme un amalgame... En sanctionnant la politique de l'ump, les Français sanctionneront en même temps la politique européenne, ce qui se passe au niveau national n'étant qu'une version soft de ce qui est voté au niveau européen; en ce qui concerne la directive Bolkenstein, ne soyons pas dupes, dès que la constitution aura été adoptée, ils la resortiront du tiroir, mais à ce moment-là on n'aura plus de moyen de pression...
En réponse à Si le non l'emportait par christos
Re: Si le non l'emportait
moi aussi je suis un européen convaincu et cela m'embete de voter non mais il y a en vrac cette date qui est un affront, Chypre qui souffre et dont tout le monde se preoccupe comme de sa première chemise et puis cette amitié feinte ou vraie à l'égard d'un pays qui est comme chacun le sait un modele de democratie
En réponse à Si le non l'emportait par christos
Re: Si le non l'emportait
De toute façon si ce serait "non" ils vont remettre ça dans 2-3 ans et ça passera, surtout si Jacquot va se faire opérer la prostate avant (:D ,histoire de nous apitoyer un peu, comme Miterrand à l'époque; mais le probléme n'est pas là, de toute façon l'Europe est en marche et elle se fera avec ou sans ce vote du 29 mai.
C'est un procéssus inéluctable et il n'y a point de rétour.On sera obligés de faire fonctionner ce "machin", sous peine de se faire tjrs dépasser par les EU, la Chine ou toute autre puissance économique qui va émerger dans les années à venir (Russie, Inde). X(
Il y a quand-même encore 2 pays (la Bulgarie et la Roumanie) avec lequel le calendrier est déjà fixé; peut-être la Croatie suivra en 2008 -2009.Maintenant c'est facile de dire "stop" et de fermer la porte aux autres, lorsqu'on est dedans (en France, Grèce ou ailleurs); si les autres auraient fait la même chose avant l'adhésion de la Grèce à l'époque?
L'adhésion de la Grèce à l'OTAN lui à apporté la garantie de ne pas basculer dans le bloc communiste et celle à l'UE la prospérité et le développement :P .Je ne peux pas imaginer ce qu'elle (ou autres pays comme l'Espagne, le Portugal, l'Irlande) seraient aujourd'hui sans ces 2 institutions.
Le vrai probléme est que l'Europe ne sait pas ou elle veut s'arrêter, s'il faut s'aprofondir ou s'élargir,si elle veut se limiter à 27-29 pays ou elle veut aller jusqu'aux limites de l'Europe géographique,(avec des pays associés comme la Russie ou du Maghreb ou la Turquie).Voilà le dilemme, c'est tout. :S
Une fois qu'elle a reussi à clarifier 2-3 choses essentielles, qui tiennent de sa raison d'exister même et que les intérêts nationaux pourront vraiment s'effacer devant l'intérrêt commun européen,les choses seront plus simples.
NON = OXI
Je suis profondement européen et je pense meme que le OUI ferais "egoistement" du bien à la France qui passe son temps a se croire [b][u]ENCORE une grande nation [/u][/b].....
Malgré cela je voterais [b]NON[/b] par reference a mais ancetres et a l Histoire . Géographiquement la turquie ne fait pas partie de l europe. les references a Asie Mineure de l empire ottoman en sont la preuve.il suffit qu ils nous rendent la Trhace avec Constantinople , Byzance ou "In sti Boli"
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