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Proliferation nucleaire generalise au proche orient

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Soumis par alex le
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Trois articles revelateur du future sombre du proche orient

La possession par Israël de l'arme atomique n'est un secret pour personne. Les experts estiment que l'Etat juif possède entre 80 et 200 ogives nucléaires. Mais les autorités israéliennes n'avaient jamais voulu le reconnaître, ni adhérer au traité de non-prolifération (TNP), se réfugiant derrière ce que Shimon Pérès - considéré comme le "père" de la bombe israélienne - a appelé la "politique d'ambiguïté". Désormais, "l'ambiguïté" ne semble plus faire illusion.

Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, en voyage en Allemagne, a commis, lundi 11 décembre, un lapsus significatif. Interrogé à propos du programme nucléaire iranien, il a répondu : "L'Iran a menacé (...) de rayer Israël de la carte. Pouvez-vous dire que c'est une menace comparable, quand on cherche à obtenir l'arme nucléaire, à celle de pays comme la France, les Etats-Unis, Israël ou la Russie ? Israël ne menace aucun pays de quoi que ce soit et ne l'a jamais fait", a-t-il ajouté. Miri Eisin, porte-parole du premier ministre, a immédiatement fait savoir que ce dernier n'avait pas voulu dire qu'Israël possède la bombe atomique, précisant qu'"Israël ne sera pas le premier pays à introduire l'arme nucléaire dans la région".

Déjà, la semaine dernière, le nouveau secrétaire à la défense américain, Robert Gates, avait mis à mal la "politique d'ambiguïté" d'Israël en déclarant que "l'Iran est entouré de puissances nucléaires avec le Pakistan à l'est, la Russie au nord et Israël à l'ouest". Ses propos avaient provoqué des réactions courroucées. Cette fois, l'opposition de droite comme celle de gauche ont critiqué le premier ministre et demandé sa démission.

Michel Bôle-Richard
Article paru dans l'édition du 13.12.06.

J usqu'à son terme, la conférence négationniste sur la Shoah, organisée par le régime iranien, aura donné dans la provocation. Mardi 12 novembre, à Téhéran, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est lui-même rendu devant les 300 participants et intervenants - dont la plupart ont mis en cause le fait historique de la Shoah - et a une nouvelle fois annoncé la disparition de l'Etat d'Israël.

Pour le président iranien, qui avait déjà déclaré lors de sa prise de fonctions, en août 2005, qu'Israël constituait une "tumeur" au Proche-Orient et devait être "rayé de la carte", les jours du "régime sioniste" sont comptés.

"Lorsque j'avais dit que ce régime disparaîtrait, j'avais exprimé ce que les peuples avaient dans leur coeur. Les réseaux du régime sioniste m'ont alors beaucoup attaqué. Mais tout comme l'URSS a disparu, le régime sioniste va bientôt disparaître", a déclaré M. Ahmadinejad sous les applaudissements. L'existence d'Israël, a-t-il insisté, est de moins en moins assurée, et sa disparition est "ce que Dieu a promis et ce que toutes les nations veulent".

La "conférence" de Téhéran sur la Shoah a largement donné la parole à des révisionnistes occidentaux célèbres, comme le Français Robert Faurisson et l'Australien Frederick Toeben, qui nient le génocide des juifs pendant la seconde guerre mondiale. La seconde journée de ce colloque a traité de thèmes ainsi définis : "Défi à l'histoire officielle de l'Holocauste", ou encore "L'Holocauste, talon d'Achille d'un cheval de Troie juif".

A sa diatribe contre Israël, le président Ahmadinejad a ajouté : "L'Iran est votre pays et le pays de tous les libres-penseurs. Aujourd'hui, l'Holocauste est devenu une idole pour les grandes puissances. Peu importe que l'Holocauste se soit produit ou pas, peu importe si son ampleur est grande ou limitée, il s'agit d'un prétexte pour créer une base pour agresser et menacer les pays de la région."

Le président iranien a aussi exprimé le souhait de créer une "commission de la vérité, formée par des chercheurs internationaux pour faire des recherches sur l'Holocauste", sans que cette commission soit soumise aux pressions "des grandes puissances".

Ces interventions de Mahmoud Ahmadinejad ont soulevé une nouvelle tempête de réactions indignées dans le monde. En visite à Berlin, le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, et la chancelière allemande Angela Merkel ont rejeté "avec la plus grande fermeté" cette initiative révisionniste iranienne. "L'Allemagne n'acceptera jamais cela", a martelé Angela Merkel. Cette conférence a montré le "caractère inacceptable" du gouvernement iranien et le "danger" qu'il représente pour l'Occident, a ajouté Ehoud Olmert.

Le premier ministre britannique, Tony Blair, qui doit se rendre prochainement au Proche-Orient, s'en est aussi pris à l'Iran, qu'il a accusé de "menace stratégique majeure" pour la région. Il s'est dit "incroyablement choqué" par la conférence sur la Shoah, qualifiée de "symbole de sectarisme et de haine envers les gens d'une autre religion".

A Washington, le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, a déclaré que le comportement du président iranien était "méprisable" et a qualifié ses propos de "totalement révoltants", avant d'ajouter : "A notre époque et dans une région qui tente de tourner la page sur son passé, ce genre de déclaration est absolument sidérant."

L'Union européenne (UE) a également fait part, mardi, de sa "profonde inquiétude" et condamné "toute tentative de nier ou de remettre en question la Shoah". La présidence finlandaise de l'UE s'est déclaré "choquée par les efforts continus du gouvernement iranien pour remettre en question ou banaliser les faits historiques indéniables de l'Holocauste et de ses horreurs".

Pour le chef de la diplomatie française, Philippe Douste-Blazy, les déclarations du président iranien ne manqueront pas d'avoir des conséquences dans les discussions en cours au Conseil de sécurité de l'ONU sur un projet de résolution sanctionnant l'Iran pour son programme nucléaire.

Ehoud Olmert a poursuivi, mercredi 13 décembre à Rome, sa tournée européenne. Il devait rencontrer le président du Conseil, Romano Prodi, et le pape Benoît XVI.

A cette occasion, le Vatican a aussi rappelé sa position sur la Shoah : "L'Eglise aborde l'expérience vécue par le peuple juif durant la seconde guerre mondiale avec un grand respect et une grande compassion", déclare un communiqué, qui ajoute : "Le souvenir de ces faits terribles doit rester un avertissement pour les consciences, afin d'éliminer les conflits, de respecter les droits légitimes de tous les peuples et d'exhorter à la paix, dans la vérité et dans la justice."

Henri Tincq
Article paru dans l'édition du 14.12.06.

Officiellement, la décision prise, dimanche 10 décembre, par les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG, Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) de se doter de la technologie nucléaire n'a rien à voir avec le programme nucléaire de l'Iran.

Les monarchies du golfe Persique, en dépit de leurs réserves pétrolières, mettent en avant l'accroissement de la demande en électricité pour justifier le lancement d'une étude de faisabilité pour un programme nucléaire commun. "Les Etats de la région ont le droit d'acquérir la technologie nucléaire à des fins pacifiques, conformément aux normes et règles internationales", indique un communiqué du CCG, faisant écho aux explications de l'Iran pour justifier son propre programme.

"Ce n'est pas une menace. Nous ne voulons pas de bombe (atomique)", a souligné le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal.

En réalité, les efforts déployés par Téhéran pour rassurer ses voisins n'ont pas porté leurs fruits : les monarchies sont inquiètes du programme nucléaire iranien, craignant à la fois la propension hégémonique de Téhéran et le risque d'accident. Elles appréhendent aussi les risques de contagion de la guerre civile en Irak entre sunnites et chiites. Le flou actuel à Washington sur une éventuelle reprise du dialogue avec Téhéran n'est pas fait pour les rassurer.

Un Iran devenu puissance nucléaire créerait une situation dangereuse dans une région où Israël possède déjà l'arme atomique, estiment-ils. La décision des pays du Golfe, dont la sécurité dépend de Washington, a donc valeur d'avertissement aux Etats-Unis : ne laissez pas l'Iran se doter de l'arme nucléaire.

Laurent Zecchini
Article paru dans l'édition du 13.12.06.

Et dire qu on est plus proche geographiquement de ces pays que de nos partenaires europeens,cette menace,c est aussi une menace nucleaire pour la Grece

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Megara

[b]Et dire qu on est plus proche geographiquement de ces pays que de nos partenaires europeens,cette menace,c est aussi une menace nucleaire pour la Grece[/b]

C'est justement ça qui est très inquiétant, une possible guerre nucléaire (ou même une guerre avec des armes de destructions massives) entre l'Iran et Israel aurait de graves répercussions sur notre pays et nos populations qui seraient parmi les premiers en Europe à souffrir !

Voici un article qui souligne le rôle de l'Iran dans la déstabilisation de l'Irak. En clair, l'Iran chercherait à faire fuir les Américains d'Irak pour ensuite provoquer une guerre civile entre Chiites et Sunnites, dont elle serait amener à intervenir militairement pour aider leurs frères Chiites. Ensuite cela donnera une alliance de deux grands états chiites (Iran+Irak), un cauchemar pour Israel et les pays arabes de la région mais aussi pour tous ceux qui veulent la paix !!!

[b]L'IRAN ACCUSÉ D'AVOIR CRÉÉ UN "ETAT DANS L'ETAT" EN IRAK.[/b]

[color=#0099CC]WASHINGTON (Reuters) - L'Iran a créé de fait un "Etat dans l'Etat" chiite en Irak, en fournissant un soutien logistique à des organisations armées et des fonds destinés aux programmes sociaux, écrit lundi le Washington Times, qui cite un rapport réalisé pour le compte du gouvernement saoudien.

Les auteurs de ce rapport de 40 pages affirment que les forces armées iraniennes fournissent des milices chiites irakiennes en armes et les entraînent. Téhéran, en outre, soutiendrait activement des hommes politiques irakiens pro-iraniens, ajoute le journal.

"Là où les Américains ont échoué, les Iraniens sont intervenus", constate le Washington Times en citant le rapport.

Les conclusions du rapport ont été présentées en mars au gouvernement saoudien mais n'avaient pas été rendues publiques depuis lors. Selon le rapport, l'organisation Badr, branche armée du plus important parti de gouvernement irakien, le Conseil suprême pour la révolution islamique en Irak (CSRII), est "l'instrument capital qu'utilise l'Iran pour atteindre ses objectifs militaires ainsi que ses objectifs en matière de renseignements".[/color]

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lun 18/12/2006 - 16:32 Permalien

Megara t as raison de dire que les grands vainqueurs en Irak sont les iraniensmon oublie souvent que les iraniens sont les perses de l antiquite et ont toujours garder leur reve d empire ,ils font aussi du bon boulot en Afghanistan et au Pakistan,aucuns medias ne relattent cette force iranienne dans le proche et moyen orient,le djhiad pour les iraniens a deja commencer depuis belle lurette

Le point de non retour se situe comme le declare l Iran en mars 2006 ou ils auront alors la totalite de la technologie nucleaire selon eux,pour moi c est de l intox ,je crois qu ils auront bien avant cette date fatidique et tu vois que les occidentaux sont completement desarmes devant l Iran et les laissent faire mais pour combien de temps encore

Le monde pour moi depuis la chute du communisme est devenus fou ou la boite de pandore nucleaire se prolifere partout et sera bientot ouverte ou morts et miseres seont les fruits de cette atmosphere radioactive qui se liberera de cette boite nucleaire qui aura un effet de dominos c est cette ouverture de cette boite que la guerre froide combattait depuis cinquante ans mais elle n a fait que reculer cette echeance apocalyptique

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mar 19/12/2006 - 20:52 Permalien

En fait, je pense que le problème irakien est bcp plus grave et aura des répercussions énormes sur la stabilité du monde en cas d'échec américaine et de victoire iranienne. les iraniens, descendants des perses auxquels ils ont gardés la culture impérialiste, n'attendent qu'une chose : que les américains fuient l'irak, pour pouvoir ensuite les remplacer. et l'iran est partout dans la région : en irak au coté des chiites, au liban au coté du hezbollah, en palestine au coté du hamas, en afghanistan, en pakistan, dans les pays arabes du golfe aussi. partout l'iran avance ses pions et cherche à destabiliser les régimes pro-occidentaux ou pro-usa.

Pas besoin d'être médium pour voir que les usa sont en train de perdre la guerre en irak, même si les médias ne disent pas ce mot. une fuite et une défaite des usa en irak créerait un précédent dangereux et serait interprété par l'iran et les islamistes radicaux comme une grande victoire. c'est pourquoi bush et sa clique ne veulent pas partir, car ils savent que cela sera interprété dans le monde entier comme une capitulation américaine et cela donnera aussi le vent en poupe aus islamistes radicaux qui ne s'arreteront pas en si bon chemin. pourquoi s'arreter quand on a réussi à vaincre les usa en irak ?

Comme tu l'as indiqué sur ton message "le monde change à une vitesse vertigineuse", l'on assiste depuis qqs années à un rejet totale de la culture occidentale dans le monde entier. que ce soit les chinois, les indiens, les sud-américains, les arabo-musulmans, tous n'en veulent plus du modèle occidentale. ils vomissent de plus en plus ce modèle. les chinois ne veulent pas entendre parler de la vision occidentale des droits de l'homme ni d'autres concepts occidentales qu'ils jugent dangereux pour leur culture, les indiens s'attaquent de plus en plus aux symboles occidentaux dans leur pays (comme la st-valentin, la journée des femmes, etc.) qu'ils considèrent comme une intrusion perverse, les sud-américains sont de plus en plus anti-usa et adoptent de plus en plus vers un modèle indigène, les arabo-musulmans rejetent aussi le modèle occidental qu'ils considèrent comme pervers, etc...

L'on assiste donc à un rejet de la culture occidentale de plus en plus fort de la part des non-occidentaux, et le monde occidental qui était depuis la découverte de l'amérique en pleine expansion et qui a étendu son modèle à toute la planète est en train de rétrécir sur ses propres frontières ! A part l'europe, l'amérique du nord et l'australie, qui veut du modéle occidentale aujourd'hui ? mais même en se rétrecissant sur ses bases, le monde occidental n'est pas à l'abri car de nombreux immigrés et enfants d'immigrés vivant en occident rejettent aussi le modèle occidentale et se replient sur leurs propres modèles culturels.

Je ne veux pas etre pessimiste, mais le monde occidental ressemble pour moi de plus en plus au monde romain avant sa chute. le problème c'est que contrairement aux romains, les occidentaux disposent d'une force militaire destructrice qu'ils n'hésiteraient pas à utiliser en cas de danger vital pour la survie de leur civilisation. d'où les questions: les occidentaux accepteraient-ils un jour que quelqu'un d'autre les remplacent ? accepteraient-ils aussi l'abandon de leur modèle qui est de plus en plus contesté et attaqué de tout part, par un autre modèle ? quel civilisation peut-elle remplacer l'occidentale si elle vient à disparaitre à petit feu : la chinoise, la japonaise, l'indienne, la sud-américaine, l'arabo-musulmane ? N'y-a-t'il pas là trop de civilisation concurrente et pas forcément compatible ? le choc des civilisations, une réalité dangereuse de plus en plus évidente...

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jeu 21/12/2006 - 12:54 Permalien
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Megara

Les nouvelles du monde sont clairement aux temps avant les guerres
et ces tensions multiples vont finir par percer : iran irak corée du nord israël-palestine... les risques de guerre sont clairs.

Si l'on n'y prend garde on risque meme une guerre entre l'ocident avec la chine qui joue decidemment de bien curieux jeux ces temps-ci, que ce soit en afrique ou avec le h5n1. Je n'aime pas du tout les évolutions récentes mais alors pas du tout. cela sent la connerie majeure a plein nez.

Un vieux proverbe dit que [b]l'homme le plus dangeureux est celui qui n'a plus rien à perdre...[/b]

Lisez plutot :

[b]Jeux de guerre de la marine américaine près des côtes iraniennes : une provocation qui pourrait conduire à la guerre
[/b]

par Michel Chossudovsky
Le 27 octobre 2006
Globalresearch.ca (original en anglais), Planète non-violence (traduction en français)

Il y a une concentration massive de forces de la marine de guerre US dans le Golfe Persique et la mer d'Arabie. 2 groupes d'attaque de la marine de guerre US sont déployées près des cotes iraniennes : l'USS Enterprise, et le groupe du corps expéditionnaire d'attaque l'USS Iwo Jima.

La tâche de ces groupes d'attaque de la marine c'est de combattre « la guerre mondiale contre le terrorisme ».

[b]Jeux de guerre[/b]

Parallèlement à la concentration des forces navales de guerre de l'US, ceux-ci sont aussi impliqués dans des exercices militaires dans le Golfe Persique, qui consiste à "interdire la navigation dansle golfe à des bateaux transportant des ADM et des missiles.

Cet exercice a lieu alors que les Etats-Unis et d'autres grandes puissances étudient la possibilité de sanctions incluant la possibilité d'approvisionnement par bateau de la Corée du Nord suite à un test nucléaire, et de l'Iran qui a défié un mandat du Conseil de Sécurité d'arrêter l'enrichissement d'uranium.

L'exercice est prévu le 31 octobre, et est le 25ème a étre organisé par les 66 membres de l'Initiative de Sécurité contre la Prolifération (ISP) menée par les USA et le premier à avoir lieu dans le Golfe près de Bahreïn, selon les hauts responsables. un haut responsable US a insisté sur le fait que l'exercice ne vise pas spécialement l'Iran, bien qu'il renforce une stratégie américaine de ressérer ses liens avec des états du golfe, où Téhéran et Washington sont en compétition pour assurer leur influence." ( Defense News, http://www.defensenews.com/story.php?F=…)

Téhéran considère les jeux de guerre US qui vont être menés dans le Golfe Persique, prés des côtes iraniennes comme une provocation, dont le but est d'enclencher une crise éventuelle et une situation de confrontation directe entre les forces de la marine de guerre US et celles de l'Iran dans le Golfe Persique.

« Des rapports font état d'exercices dirigés par la marine de guerre US basée à Bahrain au cours desquels on pratiquera l'arraisonnement et la fouille de bateaux transportant des ADM et des missiles.

L'agence officielle iranienne d'information IRNA a cité un fonctionnaire d'un ministère des affaires étrangères anonyme comme décrivant les manœuvres militaires comme étant dangereuses et suspectes. Des rapports font état d'exercices conduits par la marine de guerre US basée à Bahrain au cours desquels on pratiquera l'arraisonnement et la fouille de bateaux transportant des ADM et des missiles. Le responsable du ministère des affaires étrangères iranien a dit que les exercices dirigés par les US n'allaient pas dans le sens de la sécurité et de la stabilité dans la région. Au lieu de cela, ils ont pour objectif de fomenter des crises, a –t-il dit » (citation BBC 23 octobre 2006)

Le porte avion du corps expéditionnaire d'attaque USS Boxer (ESG 5) va arriver en mer d'arabie.

L'USS Boxer ( LHD-4) – vaisseau amiral du corps expéditionnaire d'attaque Boxer (ESG – 5) – qui a quitté Singapore le 16 octobre, doit rejoindre les 3 autres groupes d'attaque.
L'ESG 5 comprend :

l'USS Boxer
le Bunker Hill
l'USS Dubuque (LPD Cool
l'USS Comstock (LSD 45)
l'USS Benfold (DDG 65)
l'USS Howard ( DDG 83).

Ainsi que :
le PHIBRON 5
le 15ème MEU
le Coast Guard Cutter Midgett (Garde Côte) (WHEC 726).

« Nous sommes sur le point d'entrer dans une partie du monde qui peut être très dangereuse » a dit le chef des munitions de l'aviation (AW/SW) Jacques Beaver, responsable munitions de la piste d'envol du Boxer. « Nous devons être souples et prêts à nous défendre de toute menace. »

Le Boxer s'est préparé pour le chargement d'armes depuis deux mois, complétant la maintenance requise et les contrôles préliminaires électroniques. Les contrôles vérifient que les missiles et systèmes de lancement du bateau sont aux normes et sécurisés pour des lancements de munitions réelles.

« Cela a nécessité un dur travail pour nos gens de faire cela « a dit le responsable de la mise à feu (SW) William Lewis, officier responsable des systèmes de combat en charge de la division du contrôle de la mise à feu. « Vous ne pouvez pas vous rendre compte de l'importance de ces moyens de défense qui protègent la vie des marins et des Marines dans ce groupe d'attaque. »

BOXESG comprend l'USS Boxer (LHD 4) l'USS Bunker Hill (CG 52) l'USS Dubuque (LPD Cool l'USS Cornjstock (LSD 45) l'USS Benfold (DDG 65) et l'USS Howard (DDG 83). Le groupe d'attaque comprend aussi l'escadron amphibie 5 et la 15ème unité expéditionnaire de Marines, le garde côte Coast Guard Cutter Midgett ( WHEC 726) et la frégate canadienne HMCS Ottawa (FFH 341).

BOEXESG mène actuellement des opérations en soutien à la guerre mondiale contre le terrorisme tout en transitant dans le Golfe Arabe. « (http://www.c7f.navy.mil/news/2006/octob…)

[b]Le Canada fait partie du groupe d'attaque du corps expéditionnaire (EGS 5)[/b]

Le Canada participe officiellement à ce déploiement militaire sous le prétexte de la « guerre contre le terrorisme ». La marine canadienne a envoyé la Frégate HMCS Ottawa, qui fait maintenant partie intégrale d'ESG 5, sous commandement américain. Il est important de noter qu'on a mis l'accent sur des évacuations médicales et l'aide médicale au combat, ce qui suggère qu'un scénario de combat pourrait être envisagé.

Boxer et Ottawa, tous deux opérant au sein de la zone de responsabilité de la 7ème flotte US, savent qu'ils peuvent jouer un rôle vital dans le cadre d'opérations d'aide à l'assistance humanitaire, les évacuations médicales, ou le soutien à l'aide médicale au combat, qui devraient compter massivement sur les capacités médicales du groupe d'attaque de Boxer. Des entraînements conjoints de marins de navire à navire aide à assurer le succès du groupe d'attaque si BOXESG devait répondre à un scénario médical, selon Richardson.

« S'entraîner est une partie nécessaire de toute évolution » a dit Richardson. « Chaque fois que vous travaillez avec une autre nation c'est important de comprendre leurs capacités comme c'est important qu'ils comprennent les notres, de sorte que s'il arrive quelque chose nous connaissions nos atouts. »

Les entraînements conjoints nourrissent aussi la coopération entre deux alliés ce qui fournit aux hommes du Verville et du Boxer un forum pour apprendre chacun sur la marine de l'autre et sur leurs cultures respectives. » (Military.com October 2006)

[b]Croisée des chemins dangereux : Tonkin II ?[/b]

« Un incident » dans le Golfe Persique pourrait être utilisé par les US comme prétexte d'une guerre contre l'Iran.

Un incident prétexte à une guerre, identique à celui de « l'incident du Golfe du Tonkin », qui a provoqué la guerre du Vietnam, pourrait être utilisé par les forces armées américaines, dans le but de justifier des actions de représailles militaires contre l'Iran. En août 1964, le président Lyndon B. Johnson a affirmé que les forces du nord Vietnam avaient attaqué des destroyers US dans le Golfe du Tonquin.

L'incident du Tonquin, qui avait été manipulé, a contribué à lancer une guerre totale contre le Vietnam :

Une attaque de 2 Phantoms contre deux destroyers US naviguant dans le Golfe du Tonkin a été orchestrée par le Pentagon et la CIA. La fausse attaque s'est produite début août 1964. Ce soir là, le président Lyndon Johnson est apparu à la télévision donnant des détails effrayant sur la fausse attaque. Plus tard cependant, il a été révélé que le commandant de la marine James Stockdale cette nuit là à survoler clandestinement le Golfe du Tonkin. Stockdale a révélé que les navires US tiraient sur des cibles Phantom – des cibles qui n'existaient pas. L'incident du Golfe du Tonquin qui a entraîné les Etats Unis dans le bourbier du Vietnam n'existait pas tout simplement. Johnson, comme le font souvent les présidents, a menti au peuple américain. Le résultat cela a été le passage rapide de la résolution du Golfe du Tonkin, seule base légale pour la guerre au Vietnam. Le résultat du mensonge de Johnson c'est que 3 millions de vietnamiens et 58 mille soldats américains sont morts. (Charles Sullivan, Global Research, January 2006)

[b]La France y participera aussi (par Planète non violence)?[/b]

Confronter à une dispute nucléaire avec l'Iran et la Corée du Nord, les Etats-Unis, Bahrain et d'autres nations conduiront leur premier exercice naval dans le Golfe ce mois ci pour pratiquer l'interdiction des bateaux transportant des ADM et des missiles selon ce qu'ont dit des responsables américains le 11 octobre.

Ces exercices, prévus pour le 31 octobre, sont les 25èmes organisés par les 66 membres de l'Initiative de Sécurité contre la Prolifération (ISP) menée par les USA et les premiers à avoir lieu dans le Golfe près de Bahreïn, selon les hauts responsables.

L'Initiative de Sécurité contre la Prolifération, créée en 2003 sous le président George W. Bush, est une association volontaire de pays qui acceptent de partager des informations de renseignement et d'œuvrer contre la prolifération d'armes de destruction massive, notamment au moyen d'exercices militaires qui mettent en pratique des techniques d'interdiction et de coordination.

Le Bahreïn et le Koweït devraient figurer parmi les pays participants aux côtés des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne.

La Corée du Sud, que les Etats-Unis tentent de persuader de devenir membre à part entière de l'ISP, doit être présente à ces exercices dans le Golfe en tant qu'observateur.

Source de ces informations Reuters 11 octobre 2006.
http://www.mondialisation.ca/index.php?…

[b]Pendant que la France, l’Allemagne et la Turquie se mobilisent, la Chine, la Russie et l’Iran font des manœuvres militaires.[/b]

par Michel Chossudovsky
Le 3 novembre 2006
Globalresearch.ca (original en anglais), L'aut'journal (version française)

Le déploiement des forces de l’OTAN et des États-Unis se déroule présentement en deux théâtres d’opérations distincts : le Golfe persique et la Méditerrannée orientale.

L’armada navale dans le golfe persique est en grande partie sous commandement américain, avec la participation du Canada. Les groupes de combat du USS Enterprise, du USS Eisenhower et du groupe Iwo Jima (Expeditionary Strike Group) sont maintenant déployés depuis le 20 octobre dans le Golfe persique et la Mer d’Arabie, en face de la côte iranienne.

La militarisation de la région de la Méditerrannée orientale sur terre et sur mer est sous le contrôle de plusieurs pays de l’OTAN incluant la France, l’Allemagne et la Turquie. Cette escalade militaire est conduite derrière la facade d’une mission de maintien de la paix de l’ONU (la FINUL) à la suite de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans ce contexte, la guerre contre le Liban doit être vue comme une étape d’une feuille de route militaire américaine plus large qui vise la Syrie.

En septembre, l’Allemagne a détaché une flotte de huit bateaux, incluant deux frégates, avec jusqu’à 2400 soldats à bord. La marine allemande fonctionnera à partir du port chypriote de Limassol, situé à moins de 100 km de la côte libano-syrienne. La force navale multinationale basée à Chypre pourrait éventuellement servir à mettre en oeuvre un blocus économique à l’endroit de la Syrie.

Au début octobre, la Turquie a dépêché plusieurs vaisseaux de guerre, qui se se sont joints à la force navale multinationale sous commandement allemand. Alors que la Turquie participe à la FINUL, elle est aussi un proche allié d’Israël. Des vaisseaux de guerre grecs, italiens, bulgares ont été envoyés au large de la côte libanaise.

La France a envoyé des véhicules blindés et des unités d’infanterie.
La nature des équipements militaires et des systèmes d’armement déployés n’a pas grand chose à voir avec le « maintien de la paix ». De plus, l’OTAN a établi un partenariat militaire avec Israël en 2005 qui, en pratique, force les membres de l’OTAN impliqués au Liban à collaborer pleinement avec Israël. En date du 16 octobre, Israël et l’OTAN ont signé un accord cadre de coopération militaire qui permet d’intégrer de facto Israël dans l’opération navale au large de la côte libanaise, sous commandement allemand. Israël se voit de la sorte intégrée au forces de FINUL, dont le mandat consiste à mener des « opérations antiterroristes ».

L’escalade navale pourrait être coordonnée avec d’éventuelles attaques aériennes contre l’Iran. Les plans qui ont trait aux attaques aériennes furent élaborés au milieu de l’année 2004 dans le cadre du CONPLAN 8022. Les attaques aériennes contre l’Iran impliqueraient un blitzkrieg « choc et stupeur » d’une ampleur similaire à la guerre aérienne de 2003 contre l’Irak.

En novembre 2004, le US Strategic Command s’est livré à plusieurs exercices majeurs d’un « plan global de frappe » intitulé « Global Lightening ». Il mettait en cause une attaque simulée avec des armes tant conventionnelles que nucléaires contre un « ennemi fictif » (l’Iran). À la suite de l’exercice, le US Strategic Command s’est déclaré en état de préparation avancée.??CONPLAN est le plan opérationnel lié au plan global de frappe. Il est décrit comme « un plan que la marine et les forces aériennes transposent en plan de frappe pour leurs sous-marins et bombardiers ».

Le recours à des armes nucléaires tactiques est considéré dans le CONPLAN comme faisant partie de la doctrine de « guerre préventive » de Bush. En mai 2004, la directive présidentielle de sécurité nationale NSPD 35, intitulée Autorisation de déploiement d’armes nucléaires, était émise. Même si son contenu demeure confidentiel, on présume que NSPD 35 concerne le déploiement d’armes nucléaires tactiques dans le Moyen-Orient, en concordance avec le CONPLAN.

L’Iran se prépare à faire face à une attaque américaine. En réponse aux préparatifs militaires de l’OTAN et des Etats-Unis, l’Iran s’est livré à des exercices de guerre de grande envergure à travers son territoire.
De plus, comme l’ont rapporté les médias occidentaux, la Chine et la Russie se sont livrés à des exercices militaires en Asie centale, en collaboration avec leurs partenaires. À la fin septembre, la Russie a mis en œuvre des exercices de guerre aériens sur une grande portion de son territoire, à partir de la Volga jusqu’aux frontières de l’Alaska et de l’Amérique du Nord. Ces exercices militaires ont d’ailleurs provoqué le décollage d’urgence des chasseurs de NORAD.

D’autres manœuvres militaires avec la participation de la Russie, du Kazakhstan, du Kyrgystan et du Tajikistan, sous les auspices de l’Organisation du Traité de Sécurité collective (OTSC), ont été lancées en août. Ces exercices, officiellement décrits comme faisant partie d’un « programme contre-terroriste », ont été tenus à peine une semaine avant ceux de l’Iran.

Presque à la même période, soit au mois d’août, la Chine et le Kazakhstan ont aussi tenu des exercices militaires dans le cadre de l’Organisation de coopération de ShanghaÇi (OCS). L’Iran est un membre observateur à l’OCS. À la fin septembre, la Chine et le Tajikistan ont tenu un exercice militaire conjoint, dont le nom de code était « Coopération-2006 », selon un memorandum signé par les deux gouvernements. Le Tajikistan partage une frontière de 500 km avec l’Afghanistan. Ces déploiements militaires concernent directement la présence militaire des Etats-Unis et de l’OTAN dans l’Afghanistan voisine.

Au début du mois d’octobre, dans le dernier round de manœuvres militaires en Asie centrale sous les auspices de l’OTSC, des exercices conjoints réunissant la Russie et le Kyrgystan ont été organisés à la base aérienne russe de Kant, à 30 km de la capitale kyrgyse. Officiellement décrits comme un entraînement anti-terroriste, ces exercices militaires mettraient en cause le déploiement des forces spéciales des deux pays. Des hauts-gradés russes et même le ministre de la Défense Sergei Ivanov étaient présents.

Par ailleurs. à la fin du mois de septembre, la Russie a également tenu des exercices militaires au Daguestan, impliquant la 136e brigade. L’exercice tenu au terrain d’entraînement Buynakskiy postulait l’attaque de la Russie par un État étranger anonyme. Selon un des rapports de presse russe, « compte tenu de l’ampleur de l’attaque envisagée, cela pouvait être comparé à la Seconde Guerre mondiale ».

Toujours au début du mois d’octobre, la télévision biélorusse annonçait que la Biélorussie et la Russie tiendraient des sessions d’entraînements pour les corps de commandement des deux pays, dans une optique de coordination de leurs activités militaires.

Au total, la signification de ces exercices militaires doit être évaluée en relation avec les exercices russes, chinois et iraniens tenus depuis la fin août.

Ces exercices militaires ne sont pas des événemnents isolés. Ils font partie d’un projet minutieusement conçu en réponse à l’escalade militaire des Etats-Unis et de l’OTAN. Ils visent à démontrer les capacités militaires des pays en question et à décourager une action militaire américaine.

Les exercices de l’OCS et de l’OTSC doivent aussi être examinés en relation avec la structure des alliances militaires. Tant la Russie que la Chine sont des alliées de l’Iran, au sein des accords de coopération militaire. La Chine et la Russie sont des acteurs majeurs dans le pétrole de l’Asie centrale et du bassin de la mer Caspienne. Ils ont aussi des accords de coopération économique avec l’entreprise pétrolière d’État iranienne.

Texte original et intégral en anglais: "Cold War Shivers": War Preparations in the Middle East and Central Asia, 6 octobre 2006. http://www.globalresearch.ca/index.php?…: l`autjournal, novembre 2006 no 254
http://www.mondialisation.ca/index.php?…

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jeu 04/01/2007 - 14:56 Permalien
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alex

Megara sans parler de la volonter des pays balkaniques de crations de nouvelles centrale nucleaire dans les Balkans ,la Bulgarie a recament decider soit de reouvrie sa veille centale nucleaire du type Tchernobyle soit de creer deux vouvelles centrale sur son territoire ,l une d elle aux abord de la frontiere greco-bulgare construction avec la technologie nord europeenne

La Roumanie,la Slovenie,Hongrie et la Serbie ont fait les memes demarches et dire qu on est les seul a etre contre cette energie nucleaire dans les balkans et cela depuis tchenorbyle sans parler de la Turquie

On aura bientot sur nos tetes grecques un champs magnetique nucleaire des plus radioactif sans que nous, nous soyont responsable de ce fait

Alors qu ils existent de plus en plus d energie renouvellable dans le monde comme l energie photovoltaique de plus en plus creer dans le monde comme en Espagne, Portugal, Allemagne,Canada, Usa et surtout en Australie

Mais non on veut toujours du Nucleaire ,pourquoi ??

Alors qu on sait que les dechets et les risques sont enorme pour l ecosysteme de notre planete

Il faut en finir une fois pour toute avec la profileration nucleaire dans le monde car a force de jouer avec le feux atomique, il se pourrait qu un jour qu il consomera tous ce qu il touchera et nous avec

Et dire que Allemagne avait decider il ya plus de dix ans d arreter progressivement l utilisation du nucleaire sur son territoire , info qui avait fait debat de par le monde et mais qui fut tres vite oublie par les realiter geoeconomique mondialiste de cette nouvelle politique qu est la politique energetique mondiale et ses effets pervers

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lun 29/01/2007 - 17:52 Permalien