j'ai hésité à parler de ca mais il s'est passé en grèce quelque chose qui m'a montré à quel point il n'ya plus de réelle idéologie nationale en grèce
une musulmane de Thrace a été nommée par le pasok papandréou (pasok) pour se présenter pour l"hypernomarchie" des "nomos" de DRAMA KAVALA et KSANTHI (sorte de régions regroupant plusieurs départements)
certains politiques grecs ont alors sorti un tas d'aneries, qu'elle dise qu'elle était grecque, etc. Pourquoi? Parce que comme les Turcs (!!) et même comme certains bien pensants droitde l'hommistes (!! et !!) certains grecs croient encore que les musulmans de Thrace sont Turcs et pire, qu'ils sont censés agir ent an que turcs et pas citoyens grecs.
Or Mme KARAHASAN qui a été choisie ne parle pas un mot de turc (cela lui a même été reproché dans certaisn journaux turcs!!) elle fait partie des 50% de musulmans de Thrace qui ne sont pas turcs mais, par exemple, pomaques, tziganes, etc
j'ai voulu voir ce que disaient les nationalistes grecs de cette histoire
j'ai donc jeté un coup d'oeil sur le site suivant :
www.e-grammes.gr/article.php?id=2086
c'est le site d'un journal proche de laos de karatzaferis
et surprise, ils prennent plutôt le parti deMme KARAHASAN
en disant notamment que dans une région de Grèce où la Turquie fait le forcing pour turquiser les musulmans en leur donnant des antennes paraboliques captant la turquie, en les incitant faire leurs études en turquie, etc, eh bien Mme KARAHASAn, elle, a choisi de faire ses études dasn une université grecque, s'est toujours déclarée pleinement grecque, etc
et d'ajouter que des tas de pomaques essaient de résister à la turquisation de la munorité musulmans de thrace grecque mais que cela se fait dans l'indifférence... des gouvernements grecs qui préfèrent laisser agir le consulat turc dans sa politique de turquisation culturelle pour ne pas froisser le voisin turc...
je suis trop anarchiste pour être d'accord avec tout ce qui ce site mais là ils ont vraiment raison
curieuse inversion des valeurs
c'est bizarre de voir des nationalistes grecs soutenir Mme KARAHASAN avec raison et de voir des non nationalistes dire n'importe quoi à ce sujet
pour que tout le monde comprenne bien : ce qui va contre l'idéologie nationale à mon avis, c'est de la considérer comme turque juste parce qu'elle est musulmane
mais ce qui est drôle, c'est que la Turquie est tellement forte qu'elle a réussi à faire croire que ces gens là sont tous turcs et que même des Grecs le croient
En réponse à curieuse inversion des valeurs par ak
Re: curieuse inversion des valeurs
salut AK
Intéressante information, "l'hypernomarchie" je n'ai pas bien saisi, sauf qu'il s'agit d'elections qui ressemblent aux cantonnales françaises,Non? Je connais cette région du Nord, Drama.Cette dame présentée par le Pasok a du cran.
Bravo pour ta conclusion, tous les musulmans de Thrace ne sont pas turcs, mais la Turquiie a fait en sorte de faire croire que toute la population musulmane de cette région est turque.
Si les grecs le croient aussi c'est qu'ils le croyaient avant que la Turquie ne le fasse croire.
N'est ce pas là le problème?
A+
En réponse à curieuse inversion des valeurs par ak
Re: curieuse inversion des valeurs
Ce qui est vraiment drole c'est que la Gréce qui continue a donner des leçons a la Turquie pour le non respect de sa minorité ne reconnaissent tjs pas sa minorités turques ( qui d'ailleur est assez grande). Et il est facile de rejeter la faute sur la Turquie et dire que c'est la Turquie qui fait croire que cette minorité non reconue et non respecté est turque alors que effectivement, cette minortié existe (attention, je ne dit pas que tout les musulmans sont turcs en Grece, je dit seulement qu'une grande minortié dans ce pays est totalement oubliée, baffouée, et ce sans les pressions qui devraient etre exercer sur la Grece).
En réponse à Re: curieuse inversion des valeurs par O
je t arrete O
je t'arrêt, O
car au moins en Grèce il y a encore une grosse minorité turque et une grosse minorité musulmane on turque (non tous les musulmans de thrace ne sont pas turcs et la grèce a raison de parler de minorité musulmane pouisque c'est le nom officiel reconnu par la turquie, par mustafa kemal en personne suivant le traité de Lausanne!! et cette minorité n'est pas tuque puisque seule la moitié est ruque, l'autre pomaque !!
alors qu'en turquie combien reste t il de grec à istanbul?? sur les 150.000 en 1955 il en reste... moins de 2.000 aujourd'hui!
après le progrom de 55 (200 femmes grecques violées par les fiers nationalistes turcs, dex dizaines de blessés, des popes circoncis de force dans la rue par la foule...) et les expulsions de 64 et 67
et je ne crois pas qu'aucun parti turc ait proposé, après la guerre gréco-turque de 22-23 , un poste tel que celui-ci à un grec ou à un chrétien qui se déclare tel haut et fort!
En réponse à je t arrete O par ak
Re: je t arrete O
Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il ne reste pus beaucoup d'hame de la minorité greque ne Turquie, mais a coté de cela je trouve assez choquant que tu trouves tout a fait normale qu'on assimile la minorité turcs avec les musulmans. Si je suits ton principe, vue que d'apres les accords de lausanne, on ne parle pas de minorités kurdes, donc, elle n'a pas a "exister". Ce n'est quand meme pas logique. Et quand tu parles de grosse minorités turques, beaucoup d'entre eux (qui on vite été effacé des registeet donc plus resancé) on perdu leur nationalité greque apres une loi sur le patriotisme grecs (je ne me rappel plus exactement comment était nommé cette loi, mais si tu le désire en parler plus plus tard) qui d'ailleur avait été fort critiqué pas l'UE. LE fait que cette minorité ne peux créer des assosiations avec le mot "turc" (alors qu'ils le peuvent dans tout les pays de l' UE) est un manque de respect,limite du racisme anti turc.Et pour ce qui des violes et autres "histoires" dit toi bien que les propagantes sont certainement derriere cela (sans nier les actions tristes mené par certains nationalistes turcs)
En réponse à je t arrete O par ak
Pour Ak le donneur de leçon
La Grèce continue à ignorer ses minorités
Depuis plusieurs années, de nombreuses institutions épinglent la situation des droits de la personne en Grèce. Principales victimes, les minorités. Mais Athènes reste souvent sourde aux recommandations. Un récapitulatif proposé par le quotidien macédonien Dnevnik.
Par Irena Causevska
Les pays occidentaux considèrent la Grèce comme le « berceau de la démocratie et de la civilisation moderne ». Cette représentation nostalgique ne correspond pas à la réalité. La Grèce ne mérite pas cette réputation si lon observe son comportement envers les minorités.
Ce pays membre de lUnion Européenne applique depuis longtemps des mesures non démocratiques envers ses minorités, par ailleurs non reconnues par lEtat. Il demeure sourd aux appels constants des institutions internationales pour la protection des droits de la personne. Les institutions demandent que la Grèce se remette en cause, car sa population compte plusieurs minorités.
Le Département dEtat américain a publié le 8 mars dernier son rapport sur le respect des droits de la personne en 2005. Le chapitre consacré à la Grèce évoque un grand nombre de cas de violation des droits de la personne [1]. La majorité des manquements rapportés concernent les droits des minorités.
Le rapport indique que la loi permettant au Gouvernement de déchoir de la nationalité grecque des personnes commettant des actes contraires aux intérêts de lEtat, au profit dun Etat étranger, na été presque exclusivement appliquée quà la « minorité macédonienne ».
Le rapport mentionne également le cas de certains membres de la minorité macédonienne, ayant une nationalité et un passeport dun autre pays, pour qui lentrée en Grèce a été interdite, suite à létablissement dune « liste noire ».
Egalement repris dans le rapport : même si beaucoup de citoyens sidentifient comme Macédoniens, Turcs, Pomaks, Valaques, Roms et Arnaoutes, le Gouvernement ne reconnaît pas officiellement leur existence. Par ailleurs, le Gouvernement grec ne considère pas comme « macédonienne » la langue des habitants de la région nord-ouest du pays.
Oter les guillemets
Les membres du parti Vinozito (Arc-en-ciel), qui a pour vocation de représenter la minorité macédonienne de Grèce, se félicitent que le Département dEtat ait enregistré les cas de violation des droits de la minorité macédonienne. Ils soulignent que des termes sensibles comme « Macédoniens », « minorité macédonienne » et « langue macédonienne » sont présentés comme des formules entre parenthèses et considèrent quil est grand temps que cette pratique négative soit dépassée. Ils invitent à suivre un exemple, celui de la Commission Européenne contre le Racisme et lIntolérance (ECRI), qui utilise ces termes sans guillemets dans ses derniers rapports.
En lan 2000, lECRI avait identifié des cas de racisme, dintolérance et de discrimination en Grèce. Elle expliquait ce fait par le faible niveau de reconnaissance de la réalité multiculturelle qui domine dans la société grecque. Elle recommandait alors aux pouvoirs politiques de prendre des mesures pour améliorer la situation. Dans son rapport 2004, qui avait pour but dexaminer si les recommandations du rapport antérieur avaient été mises en uvre, lECRI soulignait que les personnes désireuses de saffirmer macédoniennes, turques ou autre, rencontrent des réactions dhostilité parmi la population [2]. Ces minorités font lobjet de préjugés et de stéréotypes, et se heurtent parfois à de la discrimination. LECRI avait cette fois encouragé les autorités grecques à « progresser dans la reconnaissance de la liberté dassociation et dexpression des membres de la communauté macédonienne et dautres communautés vivant en Grèce. »
Le même rapport recommandait au Gouvernement grec de renoncer à attribuer le statut de « non-ressortissants dorigine grecque » à certains membres des minorités. LECRI incitait également à assurer à ces personnes la possibilité de bénéficier des mêmes privilèges que les citoyens grecs, soulignant quun comportement différent à leur égard peut provoquer une discrimination à base ethnique.
Un exemple illustrait cette situation : celui de la loi de 1982, permettant aux « Grecs de souche » ayant quitté le pays pendant la Guerre civile (1946-1949) de rentrer en Grèce avec leurs familles. LECRI soulignait que cette clause exclut toutes les personnes de souche non grecque, notamment les citoyens grecs de souche macédonienne, qui quittèrent la Grèce dans les mêmes conditions que les Grecs de souche.
Le silence des autorités
En mai 2004, le Comité des Droits Economiques, Sociaux et Culturels des Nations Unies a signalé avec inquiétude quune seule minorité était officiellement reconnue en Grèce, alors que dautres groupes ethniques revendiquent la reconnaissance de ce statut. Le Comité sest aussi préoccupé du manque dinformations sur les mesures prises par le pays pour la protection et la promotion des langues et cultures minoritaires. De même, le Comité a recommandé à la Grèce de revenir sur sa position relative à la reconnaissance des autres minorités ethniques, religieuses, linguistiques existant sur son territoire, en conformité avec les normes internationalement reconnues, et la invitée à ratifier la Convention-cadre du Conseil de lEurope pour la protection des minorités nationales de 1995.
En mars 2005, le Comité des Droits de lHomme des Nations Unies a souligné que le Gouvernement grec ne permet pas lutilisation du terme « macédonien » ou « turc » de la part des associations dans leur nom. Selon le Comité, « les personnes faisant partie des telles minorités ont le droit selon larticle 27 de la Convention internationale sur les droits politiques et les droits de lhomme de cultiver leur culture, dexercer leur confession religieuse et dutiliser leur langue en communauté avec dautres membres de leur propre groupe ». Aussi, le comité a-t-il recommandé à la Grèce de remettre en cause sa pratique.
Il y a quelques jours, le Parti Communiste grec a demandé aux autorités du pays dôter de la Loi sur le rapatriement et la réadmission des réfugiés la clause contestable évoquant les « Grecs de souche ». Mais Athènes na pas encore répondu.
En réponse à je t arrete O par ak
Encore pour Ak le donneur de leçon
Le Conseil de l'Europe demande à la Grèce de faire plus pour les musulmans
STRASBOURG (Conseil Europe), 29 mars 2006 (AFP) -
Le commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Alvaro Gil-Robles, regrette que les milliers de musulmans vivant à Athènes soient toujours obligés de se réunir en secret en l'absence de lieux de cultes appropriés, dans un rapport publié mercredi.
L'une des principales préoccupation du commissaire dans son rapport de 2002 était que les musulmans pratiquants soient contraints de se réunir dans des lieux inadéquats tels que des sous-sols, garages et autres lieux privés.
Dans les conclusions de son rapport de suivi, M. Gil-Robles souligne qu'"il est regrettable que l'utilisation de tout lieu comme lieu de culte dépende encore systématiquement de l'avis de l'évèque orthodoxe local, même si cet avis reste non contraignant.
Malgré la réponse positive du gouvernement grec au rapport 2002 à la construction d'une mosquée à Athènes, il observe dans son rapport 2006 que les travaux n'ont toujours pas commencé, cette situation obligeant "les musulmans à continuer de se réunir en secret dans des lieux impropres à la prière".
"Il importe de trouver une solution concrète offrant la possibilité aux fidèles de prier en public pour que le droit à la liberté de religion des musulmans de la capitale soit respecté", a rappelé M. Gil-Robles qui demande également d'avancer sur la question d'un cimetière musulman.
En réponse à je t arrete O par ak
a AK
Comme quoi, la Grece n'est pas aussi parfaite que tu voudrais me faire croire.
En réponse à Re: je t arrete O par O
Re: je t arrete O
et bartholoméos,est-il turc de son plein gré???
pourquoi l'adjectif grec sur son passeport dérangeait-il les autorités turques?
En réponse à Re: je t arrete O par O
Allez une derniere foi pour Ak le donneur de leçon
Islamophobie: Tollé de la droite nationaliste grecque face à une candidate musulmane
ATHENES, 8 mai 2006 (AFP) -
La décision du chef de l'opposition socialiste grecque Georges Papandréou de présenter aux élections régionales d'octobre prochain une candidate de la minorité pomaque de religion musulmane a provoqué l'ire de la droite nationaliste.
Vendredi, M. Papandréou a annoncé qu'il comptait présenter l'avocate Kara Hasan Gulbeyaz, 28 ans, dans la région de Xanthi-Drama-Kavala, au nord-est du pays, où vit une grande partie de la minorité musulmane.
La minorité pomaque, d'origine bulgarophone, regroupe en Grèce quelque 35.000 membres dans les Monts Rhodope, barrière naturelle entre la Grèce et la Bulgarie, qui abrite aussi des membres de cette minorité.
La décision du dirigeant socialiste et président de l'Internationale socialiste (IS), connu pour son ouverture sur les minorités, sujet souvent tabou en Grèce, a immédiatement provoqué une levée de boucliers dans les cercles réactionnaires et ultra-patriotiques, qui dans la presse ont accusé la candidate d'être "un agent" de la Turquie.
L'évêque orthodoxe de Salonique (nord) Mgr Anthimos a prédit "des problèmes" causés par la candidature de l'avocate et affirmé "nous ne pouvons être unis avec ceux qui ne partagent pas la religion orthodoxe".
"Nous n'allons pas offrir sur un plat à la Turquie la co-administration de la région !", s'est exclamé Stélios Papathémélis, député conservateur.
Le préfet conservateur de Salonique, Panagiotis Psomiadis, a indiqué pour sa part qu'il "voulait entendre" de la bouche de la candidate qu'elle reconnaissait "les génocides des Pontiques (minorité grecque de la mer Noire) et des Arméniens" par les troupes de Mustapha Kemal-Ataturk.
Le leader de l'extrême-droite grec Georges Karatzaféris, président du Laos, a lui accusé M. Papandréou de vouloir changer la carte administrative de la région.
"Je suis grecque et je ne me fatiguerai pas de le dire (...) je suis grecque et musulmane de religion, je suis née et j'ai grandi en Grèce, j'ai étudié dans une université grecque", a rétorqué , Kara Hasan Gülbeyaz lundi, dans une interview au journal de gauche Elefthérotypia.
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