La CE refuse d'entamer des négociations d'adhésion avec Skopje
BRUXELLES/SKOPJE (Reuters) - La Commission européenne recommandera mardi prochain aux gouvernements de l'UE de ne pas ouvrir des négociations d'adhésion avec la Macédoine en raison des problèmes politiques qui subsistent dans ce pays.
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L'exécutif européen douche ainsi les espoirs de Skopje, qui espérait entamer dès l'an prochain des pourparlers pour rejoindre l'Union européenne, reportant ainsi l'échéance à 2009 au plus tôt, a-t-on appris mardi de source communautaire.
La Commission présentera la semaine prochaine ses rapports d'évaluation sur les trois pays candidats à l'adhésion - Croatie, ancienne République yougoslave de Macédoine (Arym) et Turquie - ainsi que sur les quatre candidats potentiels -- Albanie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro et Serbie.
Les tensions persistantes entre les Macédoniens de souche et la minorité albanophone justifient cette décision bruxelloise.
"Ils ont perdu beaucoup de temps cette année lorsque le principal parti albanophone a été exclu du parlement", a déclaré un expert européen du dossier. "Il leur faut améliorer le dialogue politique pour obtenir un climat propice aux réformes."
La Macédoine a officiellement obtenu le statut de candidate à l'adhésion en 2005, quatre ans après un accord entre les deux communautés sous l'égide de l'Union européenne et de l'Otan qui a permis d'éviter une guerre civile.
CORRUPTION
Mais la Commission insistera mardi sur la nécessité de progrès en matière de droits de la minorité albanaise, de lutte contre le crime organisé et la corruption ainsi que de respect de l'état de droit avant d'entamer des négociations.
Selon des diplomates, la Slovénie, une autre république de l'ex-Yougoslavie qui assumera à partir de janvier prochain la présidence de l'UE, souhaitait faire avancer la cause de Skopje mais a dû se rendre aux arguments de la Commission.
Ljubliana a ainsi renoncé à demander un rapport d'étape en 2008 qui aurait pu représenter une seconde chance pour la Macédoine de peur d'une nouvelle évaluation négative.
L'information a été révélée par le quotidien macédonien Dnevnik, qui cite des passages du rapport stigmatisant la corruption, les querelles entre le gouvernement et les partis d'opposition représentant la minorité albanophone et le blocage de plusieurs législations importantes en matière de justice.
La Commission critique aussi les nombreux licenciements des fonctionnaires qui ont eu lieu après le changement de gouvernement en 2006 et demande à la Macédoine et la Grèce et Athènes de régler leur différend sur le nom du pays.
Pour Athènes, la "Macédoine" est une partie de la Grèce, ce qui explique que l'Union n'ait reconnu que l'"ancienne république yougoslave de Macédoine" lors de son accession à l'indépendance en 1991, et les pourparlers entre les deux parties à ce sujet sont dans l'impasse depuis des années.
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Le drapeau albanais à nouveau illégal en Macédoine
Le Courrier des Balkans
Crispation en Macédoine. Un arrêt de la Cour constitutionnelle vient d’invalider des articles de loi autorisant l’usage public du drapeau albanais dans le pays. Les partis albanais s’accordent sur un seul point : dénoncer cette décision. Pour le reste, c’est la foire d’empoigne, chacun tentant de se montrer plus patriote que le voisin.
La Cour constitutionnelle de Macédoine vient de rendre à nouveau illégal l’usage public du drapeau albanais dans le pays. Le 24 octobre, la Cour a déclaré anticonstitutionnels plusieurs articles de la Loi sur l’utilisation des drapeaux des communautés votée en 2005 [1] et interdit de facto l’usage du drapeau albanais en Macédoine. Cela signifie que, pas plus qu’auparavant, le drapeau national albanais n’est accepté par les Macédoniens.
(Image JPEG)
En 1997, des affrontements liés
à l’interdiction du drapeau albanais
devant l’hôtel de ville de Gostivar
avaient entraîné la mort de
trois manifestants.
Cet arrêt de la Cour constitutionnelle rend illégal l’usage du drapeau albanais sur les immeubles des collectivités locales et des institutions nationales, à l’exception des jours de fête nationale. La décision de la Cour touche aussi l’utilisation du drapeau dans la vie quotidienne de citoyens.
Ce revirement met la Macédoine sous tension. La communauté albanaise qualifie d’antidémocratique et anticonstitutionnelle la décision de la Cour. Beaucoup interprètent la situation comme un retour en arrière : en 1997, trois Albanais sont morts dans un affrontement avec la police, après une décision des autorités de retirer le drapeau albanais alors illégalement hissé devant l’hôtel de ville de Gostivar. Les partis albanais de Macédoine dénoncent tous l’arrêt de la Cour, ainsi que certains experts en droit constitutionnel.
Du côté macédonien, certains ont salué la décision de la Cour, particulièrement le VMRO-Narodna et d’autres petits partis.
Après l’annonce de l’arrêt, le président de la Cour constitutionnelle, Mahmut Jusufi, a immédiatement expliqué que la question a opposé les juges sur une ligne ethnique : les deux juges albanais de la Cour ont voté contre cette décision.
« Nos efforts n’ont pas suffi. L’arrêt a été adopté grâce à une majorité de votes de nos collègues macédoniens, qui sont six, alors qu’il n’y avait que deux Albanais », a déclaré Mahmut Jusufi. Il a souligné que cet arrêt n’aurait pas été adopté si le « principe de Badinter » s’appliquait au processus décisionnel de la Cour constitutionnelle [2]. »
Le PDSh et le PPD, membres albanais de la coalition gouvernementale, accusent le BDI et le SDSM (les deux formations principales de l’opposition, respectivement albanaise et macédonienne) d’être responsable de ce revirement, qui viserait à déstabiliser le gouvernement. Le PDSh et le PPD ont également demandé la démission des membres albanais de la Cour constitutionnelle, Mahmut Jusufi et Bajram Polozhani [3].
Dans un communiqué de presse, le PPD n’a pas hésité à aller plus loin et à demander la démission de l’ensemble des membres de la Cour. « Les membres actuels de la Cour constitutionnelle poursuivent la politique irresponsable menée précédemment par cette institution, qui montre de manière claire son manque de respect vis-à-vis du système juridique du pays. [La Cour constitutionnelle] devient ainsi un facteur potentiel de déstabilisation de l’État. La Cour n’a plus la crédibilité nécessaire à sa fonction. Ses juges ne méritent ni par leurs compétences professionnelles ni par leur capacité morale et leur fierté de continuer à occuper cette fonction importante. Cette institution a encore une fois piétiné le drapeau national albanais. Cela prouve que l’institution fonctionne sous la direction de structures pro-serbes », dit le communiqué du PPD.
« Le BDI est responsable de cette violation des fondements de l’Accord d’Ohrid », a asséné Menduh Thaçi, président du PDSh. « De concert avec nos partenaires de la coalition, nous allons préparer une nouvelle loi sur l’utilisation des symboles nationaux. Cette loi agira dans l’intérêt des Albanais et harmonisera les intérêts albanais, macédoniens, ainsi que l’intérêt de l’État macédonien ».
Ali Ahmeti, le leader du BDI, a qualifié de ridicules les propos de Menduh Thaçi. Il appelle quant à lui à la désobéissance civile. « La décision de la Cour est politique et témoigne d’une attitude anti-albanaise, contraire à l’Accord d’Ohrid, anticonstitutionnelle et antidémocratique. Les maires des collectivités locales albanaises vont ignorer cet arrêt de la Cour », a déclaré Ali Ahmeti.
[1] Cette loi répondait à l’une des dispositions de l’Accord d’Ohrid, qui a mis fin au conflit de 2001.
[2] Le « principe de Badinter » garantit que l’adoption de lois portant sur la culture, les langues, l’enseignement, les documents d’identité et les symboles se fonde sur une « double majorité » de voix : l’une devant l’ensemble des députés du Parlement et la seconde devant les députés représentant les communautés non majoritaires de Macédoine. Ce principe doit son nom au diplomate et homme politique français Robert Badinter.
[3] Ils l’ont obtenue le 30 octobre.
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Y'a pas à dire, les slavoskopiens de l'Arym à force de se tirer des balles dans le pied s'enfoncent seuls dans la m... (:D Le boycott puis le veto de la Grèce devrait achever l'artificiel Arym... :D
Re: Les dernières news d'Arym, ce pays artificiel qui s'enfonce
Le VMRO est en train de basculer son pays dans l anarchie
Advienne que pourra
Les albanais de la Fyrom sont des autochtones et ce verdict est une insulte au deuxieme peuple constitutif de la Fyrom
On peut badinner avec l economie mais pas avec le droit d une communaute constitutif d avoir ses emblemes et sa culture bafoue
Je l ai deja dit et depuis fort longtemps ,ce pays fait tout pour ne pas exister
2001 etait une etincelle avec ce verdict,le racisme et l abanophobie aigue de ce pays sont a la lumiere de leur propagande
En Bretagne,en Corse,le drapeau breton et corse flotte partout sur les edifices publique et pourtant les bretons et corses ne sont pas peuple constitutif de France
Advienne que pourra
Je rajoute que la Grece et la Bulgarie ont assez donner pour pacifier ce pays ingrat
On va pas revenir calmer ce pays ou son gouvernement provoqie sans cesse tout ces voisins
Advienne que pourra
Sans remord ,ils ont les politiciens qu ils ont choisit
On attendait le Kosovo exploser mais apres cet acte raciste et provocateur
Je vois bien le statut du Kosovo se transformer en Statut Kosovo-Fyrom ou la partition claire et nette entre ,Les territoire homogenes serbes,albanais et slavomacedonien soient mis en action
On a pas le droit de nier l autochtonie d un peuple plus vieux sur son territoire ,le faire de plus a une communautes qui est la deuxieme du pays et de plus constitutif est un acte deraisone
J espere que l U.E et l Otan vont reagir et prendre sous leur tutelle tant politique et economique et gouverner ce pays qui n en ai pas un et si possible sauver la cohesion sociale et politique de ce pays mais je crois qu il est deja trop tard
Advienne que pourra
Amicalement
Ps:Anonyme utilise un pseudo qu on puisse au moin avoir un dialogue avec une personne qui m a l air fort interessante
Ta leme file