L'Express du 04/05/2006
Interview
[b]«Vivre ensemble, et non séparés»[/b]propos recueillis par Christian Makarian
voir: www.lexpress.fr/info/monde/dossier/chyp….
L'Express du 04/05/2006
Interview
[b]«Vivre ensemble, et non séparés»[/b]propos recueillis par Christian Makarian
voir: www.lexpress.fr/info/monde/dossier/chyp….
Re: Le Président de Chypre parle dans l'hebdomadaire L'Expree
Intéressant cet article.
Le président grec Tassos Papadopoulos
chyprote.
pour lui un accors ne peurt s'envisager sans la réunification du territoire, de la société de l'économie.
Il cite l'exemple de la Belgique ou du Canada et affirme aucune des deux communautés ne peut produire de blocage bien qu' aucune des deux ne peut imposer son point de vue à l'autre. plus loin je ne peux accepter u système qui permettrait de bloquer le bon fonctionnement et la légitimité d'un Etat unique. "IL faut en visager point par point comment on peut vivre ensemble et non séparés "
bravo Monsieur Pappadopoulos pour vos positions et je vous souhaite un très bon courage.
http://www.lexpress.fr/info/monde/dossi…
copié collé d'une partie de l'entretien.
Je n'accepte pas un système qui permettrait de bloquer le fonctionnement d'un Etat unique»
Et cela laissait en suspens la question concrète de la réunification...
En quelque sorte. Et je ne suis pas d'accord avec cette approche. Pour moi, il ne peut pas y avoir d'accord qui n'envisage pas concrètement la réunification du territoire, de la société, de l'économie et, au final, celle des institutions au sein d'un seul et même Etat. Rien de tout cela n'existait dans le plan Annan. C'est pourquoi le peuple chypriote grec l'a rejeté: nous refusons catégoriquement un Etat qui comporterait deux zones distinctes et deux types de structures communales, alors que 82% environ de la population est grecque. Croyez-moi, j'observe avec beaucoup d'intérêt les exemples du Canada ou de la Belgique; mais, dans ces pays, si aucune des communautés ne peut imposer son point de vue à l'autre, aucune des deux non plus ne peut produire un blocage, une paralysie de l'Etat qui risquerait de conduire à la partition. Je ne peux accepter un système qui permettrait de bloquer le bon fonctionnement et la légitimité d'un Etat unique. Nous n'avons pas rejeté le plan Annan par refus d'une solution, mais parce que, en l'occurrence, ce scénario n'aurait jamais marché. Toute nouvelle initiative devra tenir compte de cette réalité: il faut envisager, point par point, comment vivre ensemble, et non comment vivre séparés. Additionner les positions de chaque partie et couper arbitrairement la poire en deux ne constituera jamais la bonne solution pour Chypre.