ela ti kanete paidia kala eiste??
je suis étonnée de pas avoir encore lu vos avis sur le dernier evenement à Chypre : la demolition d'une partie du mur de Nicosie qui sépare la capitale entre occupants turcs et chypriotes grecs.
Qu'en pensez vous?
D'aprés vous quelles seront les réactions des turcs (j'entend gouvernement)?
Et enfin pour reprendre les journalistes d'info grece
(article : chypre abat son mur protecteur et appelle à la levée des barages turcs ) :
- Pensez vous que la presence militaire turque va etre banalisée?
- Pensez vous que l'administration chyproturcque
autoproclamée "gouvernement de la République turque de Chypre du
Nord" petit à petit va etre officialisée?
bzzzzzzz bzzzzzzzzzzz
Re: le mur de Lefkosia : 1974...1989...2007 ?
'gia sou Efy.
Vrai débat que tu lances là. Effectivement nous sommes bien loin de ce qui se passe là-bas. Mais il est clair que nous sommes tous concernés, surtout nous les Grecs.
En ce qui concerne le gouvernement d'occupation turc, je pense qu'il verra ça d'un bon signe puisque ceci pourrait être un début de réchauffement pour leur entrée dans la CEE.
Maintenant, connaissant leur fierté mal placée, ils diront peut-être que nous avons été trop loin sans les prévenir.
Mais bon tant qu'ils seront dépendant d'Ankara, je ne pense pas qu'une solution puisse être envisagée.
La présence militaire turque? elle ne sera jamais banalisée, par les grecs de Chypre. Le danger c'est qu'elle le soit par le reste de l'Europe et du monde.
Les intérets financiers, stratégiques et géopolitiques sont si important dans cette zone, que certaines puissances (USA, UK) préfèrent garder leur monton turc que des contestataires grecs qui voient d'un mauvais oeil cette ingérence étrangère.
Et ceci nous amène effectivement vers l'autoproclamation de la "République Chypriote Turque". C'est une solution pour ces grandes puissances de tout controler encore une fois.
Il doit y avoir UNE république de Chypre unie (grec et turc mélangé) avec les 2 communautés mélangées et représentées sans ingérence étrangère des USA, UK et turquie...
J'espère que ce n'est pas une utopie. sinon il y aura toujours des conflits nationalistes.
Et ce serait un énorme gachis.
Αλεξιος
Greek Diaspora
En réponse à Re: le mur de Lefkosia : 1974...1989...2007 ? par αλεξιος
Re: le mur de Lefkosia : 1974...1989...2007 ?
"Il doit y avoir UNE république de Chypre unie (grec et turc mélangé) avec les 2 communautés mélangées et représentées sans ingérence étrangère des USA, UK et turquie..."
En effet et je l'éspere du fond du coeur :
Petite modif : Il doit y avoir UNE république de Chypre unie (grec et turc mélangé) avec les 2 communautés mélangées et représentées sans ingérence étrangère des USA, UK et turquie, Grece et Russie
:)
Re: le mur de Lefkosia : 1974...1989...2007 ?
Lu dans "Le monde"...
Reportage: Malgré des gestes symboliques, la question chypriote ne progresse pas
LE MONDE | 13.03.07 | 14h20 • Mis à jour le 13.03.07 | 14h20
NICOSIE ENVOYÉ SPÉCIAL
La sentinelle, dans sa guitoune, tente de rester stoïque. C'est l'effervescence dans la rue Ledra, la vieille artère commerçante de Nicosie, coupée en deux par la ligne verte qui traverse Chypre depuis l'invasion de la partie nord de l'île par l'armée turque en 1974. Devenue piétonne dans sa partie grecque, la rue y est jalonnée de terrasses de café ensoleillées. Le week-end dernier, les curieux s'y pressaient pour se prendre en photo devant la brèche que les bulldozers venaient d'ouvrir, le 9 mars, sur ordre du gouvernement de Chypre (grec), dans le mur qui sépare les deux parties de la ville.
Chronologie
11 XII 2006 : les Vingt-Sept décident un gel partiel des négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE tant qu'Ankara n'aura pas ouvert ses ports et ses aéroports aux Chypriotes.
V 07 : élection présidentielle en Turquie.
Automne 07 : élections législatives en Turquie.
Début 08 : élection présidentielle à Chypre.
Cette brèche, qui n'est encore que théorique, est une réponse aux autorités de la partie chypriote turque qui, en janvier, avaient fait démonter une passerelle métallique utilisée dans la zone frontalière par l'armée turque, malgré l'opposition de cette dernière. Cette réponse inattendue a été saluée par toutes les parties. "[i]C'est un pas très positif[/i]", a souligné M. Moller, chef de la force des Nations unies.
En plein coeur de la vieille ville, la rue Ledra divisée résume la situation du pays. C'est là qu'en 1963 sont apparues les premières barricades lors des affrontements intercommunautaires. "[i]Une brèche à cet endroit peut rappeler aux gens qu'une réconciliation est possible[/i]", espère N. Karageorgis, qui milite pour le rapprochement.
L'enthousiasme est cependant vite retombé. La brèche a été aussitôt refermée par une palissade en aluminium. L'ouverture du passage à la population, qui serait le sixième le long de la ligne verte, n'est pas encore d'actualité. "[i]Nous voulons d'abord la démilitarisation de la zone[/i]", explique E. Kozakou-Marcoulli, directrice de la question chypriote au ministère des affaires étrangères. Le gouvernement a fixé comme préalables le retrait des soldats turcs, l'étaiement de bâtiments endommagés et le déminage de la zone. Pour les Chypriotes turcs, c'est une pirouette pour retarder l'échéance. "[i]La démilitarisation est un autre sujet, explique H. Özel, directeur du bureau officiel d'information. Cela prendra un an de plus."[/i]
Depuis le rejet par la partie grecque du plan Annan pour la réunification de Chypre et l'intégration à l'Union européenne de la seule partie Sud, en 2004, les négociations piétinent. Malgré les pressions du commissaire européen à l'élargissement, O. Rehn, et de la présidence allemande de l'Union, la levée des sanctions commerciales contre la partie turque, évoquée depuis trois ans mais à laquelle s'opposent les Grecs, se fait toujours attendre. "[i]Le président Papadopoulos veut torpiller les promesses de Bruxelles sur le commerce direct avec le Nord. Les deux parties jouent un jeu stupide et s'éloignent d'une solution raisonnable[/i]", se désespère D. Dionisiou, éditorialiste à Politis, le seul journal qui avait soutenu le plan Annan. "[i]Nous ne sommes pas contre le commerce direct, assure Mme Kozakou-Marcoulli. Mais nous refusons de donner au Nord un avantage politique qui devienne un obstacle pour l'unification."[/i]
Pas question donc de permettre à au gouvernement chypriote turc de contrôler officiellement son port de Famagouste. Pas question non plus de légaliser la situation de l'aéroport d'Ercan, dans la partie Nord, considéré comme "clandestin" par Nicosie malgré les milliers de touristes qui y transitent. Dans ce contexte tendu, les autorités chypriotes turques ne lâchent pas d'un pouce sur la question de Varosha, une ville fantôme encerclée par l'armée turque depuis 1974. Et Ankara refuse d'ouvrir ses ports et ses aéroports aux Chypriotes. Une position qui a conduit à la suspension des négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE, lors du sommet européen de décembre 2006.
De l'avis général, les élections prévues en Turquie en 2007 et à Chypre en 2008, constituent un sérieux obstacle à une prise de risque politique. Pourtant, d'après le dernier sondage Eurobaromètre publié fin février, la popularité du président T. Papadopoulos, issu de la droite nationaliste et dont le mandat arrive à expiration, est au plus bas. Mais l'opposition lui fait peu d'ombre. "[i]Le président mène une politique nationale[/i]", affirme ainsi N. Averoff, numéro deux du parti de la droite libérale (DISY).
G. Perrier
Article paru dans l'édition du [b]14.03.07[/b].
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Ce journal turcophile n'a aucun commentaire de désapprobation sur l'occupation militaire turque (depuis 1974). Que la moitié des insulaires soit réfugiée dans le sud ne paraît pas à commenter, et ce qui se passerait si -le mur, mais aussi les contrôles au passage, la barrière administrative- la libre circulation redevenait une circulation libre, et que les réfugiés chechaient à entrer dans leurs maisons squattées n'est pas envisagé!
Félicitations pour le discernement de la rédaction pour qui cette ouverture - qui n'ouvre rien - ne relève que de l'anecdote et du folklore proche-oriental...
ce n est pas un événement
lire à ce sujet :
http://actuchypre.blogspot.com/2007/03/…
En réponse à ce n est pas un événement par akzo
Re: ce n est pas un événement
Bien vu pour l'article akzo.
le constat n'est guère optimiste. même très pessimiste.(td)
la logique de guerre ottomane est toujours là!!!
αλεξιος
Greek diaspora