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Le Lycée Louis le Grand lui aussi menacé par les fermetures des classes de Grec !!

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Soumis par Grand Ric le

Chers tous,

Le Lycée Louis le Grand (Paris 5e) est l'un des rares lycées où l'on pouvait il y a peu enseigner le Latin et le Grec à un grand nombre d'élèves, à un grand nombre de niveaux (depuis la 2nde jusqu'au classes préparatoires aux grandes écoles, chez les littéraires (Khâgnes) comme chez les scientifiques ("Taupes")). Cet enseignement, surtout dans des classes scientifiques, fait honneur à l'établissement. Du moins, il lui faisait honneur, car depuis une semaine nous devons nous battre contre la décision de l'Administration de supprimer l'argent destiné à rémunérer (à juste titre !) le professeur de Grec. On s'imagine mal pourtant qu'un établissement aussi renommé, héritier et défenseur d'une longue tradition humaniste (jusqu'à ouvrir une option admirable intitulée "Humanités" pour les classes de Seconde), décide ainsi de supprimer l'enseignement du Grec aux élèves des classes préparatoire scientifiques, qui ont une fâcheuse tendance à ne plus s'intéresser à rien d'autres qu'aux symboles obscurs des mathématiques et de la physique, en oubliant tout ce que les Humanités sont susceptibles de leur apporter.

Aujourd'hui, le Grec est en péril au Lycée Louis le Grand. Où sera-t-il en sécurité ? Demain, ce sera peut-être le Latin. Et la fin d'une époque, si nous n'agissons pas rapidement.

Ce message est destiné à informer et interpeller qui veut bien le lire. Si vous avez des solutions possibles, des moyens d'obtenir, au moins, une aide financière de la part de mécénats ou de fondations, de généreux donateurs, qui reconnaîtraient la nécessité de sauver le Grec des dangers qui le guettent jusque dans ce prestigieux lycée, je recevrais avec plaisir vos suggestions. En espérant que la classe de Grec pourra rouvrir bientôt.

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Vincent

Je comprends assez bien cette alerte, étant moi-même un ancien de Louis-le Grand. Mais je n'admets pas qu'un tel combat soit mené spécialement pour ce lycée : mettre en avant ce combat et le présenter comme prioritaire ne se justifie pas, au regard des autres lycées, qui /eux aussi/ enseignent les langues anciennes de la seconde à la prépa. Bien d'autres enseignants, menacés eux aussi, ont d'autant plus de mérite qu'ils s'adressent à des élèves moins favorisés socialement qu'à LLG. Enfin un mécénat constituerait un précédent extrêmement nocif pour tout le monde : le service public pourrait désormais se reposer sur les bonnes volontés privées, qui soutiendraient en outre les lycées les mieux cotés, comme si les inégalités n'étaient pas assez profondes !

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lun 13/10/2008 - 16:00 Permalien