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Le gouvernement grec sur écoute

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Le gouvernement grec sur écoute

De l'été 2004 à mars 2005, le Premier ministre grec, certains de ses ministres et une quarantaine de personnalités ont été victimes d'écoutes téléphoniques. Les autorités grecques cherchent qui se trouve derrière ces "grandes oreilles".

Créé le 02 février 2006
Mis à jour le 02 février 2006 à 18h53

Le Premier ministre grec Costas Caramanlis, des membres de son gouvernement, son épouse, la maire d'Athènes, des militaires et des hauts fonctionnaires ont été placés sur écoutes pendant des mois, ont révélé jeudi les autorités, qui ignorent qui se trouve derrière ces faits. Qualifiées de "sophistiquées" par le porte-parole du gouvernement Théodore Roussopoulos, ces écoutes visaient une centaine de téléphones portables appartenant à environ 46 personnalités. Elles ont débuté "avant les jeux Olympiques" de l'été 2004, pour s'achever en mars 2005.

La liste des personnes ciblées est impressionnante: outre le chef de l'exécutif, les ministres de la Défense, des Affaires étrangères, de l'Ordre public, de la Justice et de la Marine marchande ont été visés, ainsi que plusieurs hauts responsables de l'armée et le maire d'Athènes, Mme Dora Bakoyannis. Un téléphone "utilisé par l'ambassade des Etats-Unis" en Grèce et celui d'un ancien ministre de la Défense socialiste, Yannos Papantoniou, figurent également parmi les cibles des écoutes.

Le ministre de la Justice Anastassis Papaligouras et le ministre de l'Intérieur Georges Voulagarakis, présents à ses côtés, ont annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire contre X pour "violation de la vie privée".

Les faits, révélés jeudi matin par le quotidien grec Ta Néa (opposition, centre-gauche), avaient été dénoncés en mars 2005 par un responsable grec de l'entreprise de téléphonie mobile Vodaphone. Alors qu'il enquêtait sur des dysfonctionnements techniques dénoncés par des clients, ce responsable avait découvert dans le système informatique du groupe un logiciel permettant d'espionner des dizaines de téléphones portables. Toutes les conversations passées à partir de ces appareils pouvaient notamment être écoutées par "14 ou 16" téléphones portables espions et également "enregistrées", a expliqué Théodore Roussopoulos.

Lorsque le responsable de Vodaphone a dénoncé ces faits aux autorités, il avait préalablement désactivé le logiciel incriminé. "A partir du moment où le système d'écoute a cessé de fonctionner il devenait difficile de localiser les téléphones" espions, a déploré Georges Voulgarakis.

Les autorités grecques n'ont livré aucune piste pour tenter de déterminer qui pourrait être à l'origine de ces écoutes. "Il s'agit de quelqu'un qui peut avoir accès à de la haute technologie", a seulement estimé Théodore Roussopoulos

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tsirigo

[i] "Il s'agit de quelqu'un qui peut avoir accès à de la haute technologie", a seulement estimé Théodore Roussopoulos [/i]
Ah ! Alors ca doit etre des Albanais...

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ven 03/02/2006 - 11:24 Permalien
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ioannis

En réponse à par tsirigo

Qui a écouté pendant près d'un an le coeur de l'Etat grec ? Les téléphones portables du Premier ministre conservateur, Costas Caramanlis, de cinq de ses ministres ­ dont ceux des Affaires étrangères et de la Défense ­, de hauts responsables militaires, d'un commissaire européen et de la maire d'Athènes ont été sur écoutes pendant l'année des Jeux olympiques d'août 2004 ­ les plus surveillés de l'histoire des olympiades, avec 1,2 milliard d'euros alloués à la sécurité.

«L'amériquécoute». Le gouvernement, qui a solennellement révélé les faits jeudi, a laissé l'opinion publique sur sa faim en renvoyant à la justice la tâche de découvrir les responsables. [color=blue]Mais pour la presse de gauche le nom du coupable ne fait aucun doute : «L'amériquécoute», «Quatre antennes et une ambassade [américaine]», «Espionnage américain contre la Grèce»,[/color] titraient vendredi les journaux d'opposition. Une thèse également jugée «prédominante» par le grand journal populaire de droite Eleftheros Typos, dans [color=blue]un pays qui reste viscéralement antiaméricain.[/color]
Les ministres de l'Ordre public, Ghiorgos Voulgarakis, et de la Justice, Anastasis Papaligouras, ont révélé qu'une liste de 46 personnes était visée. Ils en faisaient eux-mêmes partie, tout comme un ancien ministre socialiste, des hommes d'affaires, des journalistes, des militants pacifistes et une dizaine de ressortissants étrangers, notamment pakistanais et irakiens, dont un journaliste d'Al-Jezira.

Les écoutes ont eu lieu entre juin 2004 et mars 2005. [color=red]Elles ont pris fin quand Vodafone Greece, filiale du groupe britannique, a découvert le pot aux roses et l'a signalé aux autorités. Mais, en coupant court aux écoutes, Vodafone a rendu impossible toute identification des coupables.[/color] Près d'un an d'enquête préliminaire s'est terminé dans l'impasse : le seul indice est que le piratage s'effectuait dans un périmètre du centre d'Athènes, incluant notamment les ambassades du Royaume-Uni et des Etats-Unis.
[color=red]
Confidentiels. Pourquoi Vodafone a-t-il désactivé le système avant d'en informer les autorités [/color]? La question revient à longueur de colonnes et fait partie de l'une des «dix questions» à la une d'Eleftherotypia (centre gauche) alors que Kathimerini (conservateur) voit une Grèce «à la merci des espions». Les autres questions portent notamment sur la facilité avec laquelle les pirates ont pu se procurer des numéros théoriquement confidentiels.

Alors que les photos de l'ambassade des Etats-Unis illustrent tous [color=darkblue]les articles sur ce scandale de sécurité nationale, le gouvernement dément avoir voulu faire porter les soupçons sur Washington. «Il n'y a aucun problème avec la politique étrangère du pays», a estimé de son côté le ministre des Affaires étrangères.[/color] Les responsables de Vodafone soulignent qu'ils étaient légalement tenus de désactiver le logiciel dès sa découverte et rejettent tout lien entre cette affaire et le suicide d'un de leurs employés le 9 mars 2005.

L'affaire a provoqué l'ire de l'opposition. «C'est le sommet de l'iceberg en matière de manque de transparence et de décrépitude», a dénoncé le chef de file des socialistes, George Papandreou. «[color=brown]Il est évident que les écoutes ont été effectuées par des services secrets étrangers,[/color] pour des questions de sécurité liées au déroulement des Jeux olympiques», a déclaré à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, une importante personnalité politique comptant parmi les victimes.

Dans l'immédiat, la justice n'a ouvert des poursuites contre X que pour «violation du secret téléphonique», sans exclure toutefois des poursuites supplémentaires pour «espionnage». A Bruxelles, vendredi, le commissaire européen grec Stavros Dimas a réussi à faire rire toute la salle de presse : interrompu par son portable, il a lancé : «[color=red]C'est Vodafone, je vais parler plus clairement et plus fort pour faciliter les choses.»[/color]
http://www.liberation.fr/page.php?Artic…

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sam 04/02/2006 - 08:58 Permalien

enf ait je me pose une question

quand quelqu'un devient premier ministre, il n'ya pas un "monsieur sécurtié" pour garantir la confidentialité de ses conversatiosn télphoniques?

je trouve ca vraiment bizarre

il y a des trous dans le contre-espionnage grec (c'est peut être valable pour d'autres pays)

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sam 04/02/2006 - 13:34 Permalien
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laurent

Bonjour a tous,

que ce soit le premier ministre grec ou monsieur X quoi de plus facile aujourd`hui que de penetrer la vie privee, les moyens de communications sont nombreux et par ce biais un individu Y avec un minimum de connaissance peut s`infiltrer dans votre PC, telephone mobile, connection WI-FI etc...c`est aussi ca le risque de la modernisation !
Les USA sont pionner en matiere de technologie de surveillance et les grandes oreilles d`Alaska ne sont pas la que pour gacher le decor vierge de cette endroit, quand a la NSA leur participation pour les informations dites d`etat depasse quelque fois les limites.
N`oubliez pas qu`a leur actuelle le simple fait de taper sur votre clavier Ben laden, terrorisme, USA et bien d`autre mot entraine votre connection telephonique ou internet vers un controle automatique de ces grandes oreilles...
Alors les ecoutes me laisse de marbre et n`oubliez pas qu`internet etait avant tout un moyen de communication de l`armee americaine et qu`il a ete commercialise au public parce que ces derniers en on le controle total ! quand au telephone mobile nul est besoin d`etre agent secret pour intercepter une ligne et il en est de meme pour votre PC.

Camera, logiciel d`ecoute, visualisation satelitte etc.. c`est cela notre monde !
Attention a ce que vous dites...

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sam 04/02/2006 - 14:07 Permalien
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ioannis

En réponse à par laurent

à l'époque du mobilophone,on pouvait capter des communications téléphoniques d'une voitrue à un fixe et vice versa avec une simple radio dont les fréquences fm dépassaient les 108 mhz. mais depuis les gsm,c'est dépassé et plus personne n'utilise ce genre de truc et qui était cher àl'abonnement.

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sam 04/02/2006 - 14:23 Permalien
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ak

tu t'y connais en la matière?

tu sais pas si la technologie permet aussi de crypter les conversations téléphoniques sensibles?

à mon avis ca doit bien exister, non ?

après c'est l'éternelle question de la course entre les projectiles et le blindage : l'amélioration de l'un entraîne celle de l'autre, etc.

et pus ilf aut trouver le numéro c'est grave s'il suffit de pirater la base de données de vodafone pour avoir le numéro du premier ministre

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sam 04/02/2006 - 14:24 Permalien
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Louise

Ce que je trouve bizarre c'est qu'a la Plateia Mavili, pres de l'Ambasse Americaine, il y avoit toujours des flics (depuis des annees) dans une voiture garée au coin (jour et nuit).
Depuis quinze jours elle n'y est plus (et les flics non plus) 8-)

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sam 04/02/2006 - 21:12 Permalien