Formule 1 : La Fédération turque échappe à la radiation de son Grand prix du calendrier
Publié le : 21-09-2006
La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a condamné hier les organisateurs du grand prix de Turquie à une forte amende pour avoir utilisé la cérémonie du podium à des fins politiques. Un moindre mal pour une Fédération turque qui risquait de perdre son Grand prix de F1.
Les faits reprochés par la FIA se basaient sur l'invitation faite à Mehmet Ali Talat, dirigeant de la République turque de Chypre, non reconnue par la communauté internationale, à remettre le trophée au vainqueur, Felipe Massa, devant quelque 2,5 milliards de téléspectateurs.
Il s'agissait là, selon la FIA, d'une infraction à ses statuts qui stipulent que seul le président du pays organisateur, le chef du gouvernement ou un dirigeant de la FIA sont habilités à le faire. Le choix des autorités turques avait ainsi été perçu comme une tribune politique et selon, un porte-parole de la Fédération internationale, cela aurait pu valoir à la fédération turque son exclusion de la FIA et la radiation du Grand prix de Turquie du calendrier de la F1.
Hier à Paris, le Conseil mondial de l'automobile de la FIA s'est montré relativement clément. Certes la sanction infligée aux organisateurs, une amende de 5 millions de dollars, est lourde, mais elle constitue un moindre mal par rapport au risque encouru. Si elle avait été exclue de la FIA la Turquie aurait perdu toutes les compétitions organisées sous l'égide de la fédération internationale, dont le Grand prix de F1 mais aussi le rallye du WRC et l'épreuve de WTCC.