Je sais pas si vous l'avez remarqué mais depuis ces 20 dernières années les disques, émissions, films touchant aux smyrneika, rebetika, mikrasiatika sont en plein essor. Et ce phénomène tend même à se renforcer. [url]http://boutique.info-grece.com/product_…]
voici le dernier triple cd du genre qui se démarque par son originalité puisque en plus de la musique, il contient les odeurs de Smyrne...
Je ne sais pas si vous partagez mon point de vue mais je pense que le film de Feris en 1983 y est pour beaucoup. Le film "Rebetiko" a illustré de manière tellement brillante le destin tragique des Grecs D'Asie que ça a créé une sorte d'éléctrochoc.
La deuxième étape arrive en 1991 avec les concerts dans toutes les grandes villes grecques du groupe "Bosphoros" qui démontre avec brio l'influence des musiciens grecs et arméniens dans la création de la musique ottomane.
Ce disque a inspiré de nombreux artistes par exemple Ross Daly et Niki Tramba et dans leur entourage Socratis Sinopoulos ainsi que le groupe Saz Grubu.
On redécouvre petit à petit tout ce patrimoine que les différents gouvernements grecs depuis les lois de Metaxa se sont efforcés d'effacer.
La troisième étape est à venir puisque nous approchons du centenaire des guerres balkaniques, de la première guerre mondiale, de la catastrophe de Smyrne et de la création du mouvement Rebetiko... Mais aussi de la tombée dans le domaine publique des chansons de Panagiotis Tountas (en 2012) et d'autres compositeurs...
L'actualité musicale grecque de ces 20 prochaines années sera chargée...
oups
il fallait lire dans le "domaine public"...
En réponse à oups par christos
Re: oups
De maniere général les grecs sont le peuple européen consommant le plus de musique national (je l'avais lu dans nova), un peu comme en Inde je pense, l'industrie du disque reste impenetrable meme pour la grosse machine de guerre americaine.
D'ailleurs, si tu sors en boite en Grèce, meme frequenté par les 20 30 ans, à partir de 4h du matin (maximum!) tu peux etre sur qu'ils ne jouent que du skiladiko, voir des paradossiaka, et les jeunes se mettent à danser le hasaposerviko ou les filles le tsiftedeli!
En réponse à Re: oups par vivi
Re: oups
Du vrai là dedans, à part que les majors de l'industrie discographique grecque sont adossés à des multinationales.
En réponse à Re: oups par admin
Re: oups
Disons qu'ils sont impenetrables culturellement alors... maintenant d'un point de vue économique c'est vrai que la Grece n'a pas de grands moyens de resistances ;o)