Nicolas Sarkozy : « la France reconnaît la République de Macédoine sous son nom constitutionnel »
De notre correspondante à Paris
Mise en ligne : mercredi 1er avril 2009
Sur la Toile
La nouvelle est tombée en début d’après-midi : la France vient de reconnaître la République de Macédoine et demandera son admission immédiate à l’Otan lors du Sommet de Strasbourg. Frédéric Lefèbvre, le porte-parole de l’UMP apportera jeudi soir le soutien du parti de la majorité au meeting de fin de campagne du VMRO-DPMNE. Bernard Kouchner et Carla Bruni-Sarkozy sont également attendus à Skopje. Ce changement radical intervient après de nouvelles révélations sur les origines du Président de la République : la famille Sarkoski vient en fait de la ville de Gevgelija, dans le sud de la Macédoine.
Par C.Ciganerska
JPEG - 55 ko
Sarkozy le Macédonien
Même si l’Élysée avait choisi jusqu’à ce matin de rester muet sur le sujet, les conseillers du Président de la République examinaient depuis plusieurs jours avec la plus grande attention des documents confidentiels transmis par le Centre généalogique de la République de Macédoine.
Sarkozy le Macédonien
Ces documents établissent sans la moindre ambiguïté que Nicolas Sarkozy est en fait le descendant de la famille Sarkoski, qui fabriquait et vendait, au début du XXe siècle, des pipeaux dans le bazar de cette petite ville de Macédoine. L’arrière grand-père de Nicolas Sarkozy, Goce Sarkoski, militant de la première heure de l’Organisation révolutionnaire intérieure de Macédoine (VMRO) dut rejoindre Salonique pour fuir les exactions des terroristes grecs, les andartès, après l’insurrection d’Ilinden, en 1903. Salonique, Solun, était alors une ville cosmopolite, où les partisans pro-bulgares de la VMRO trouvaient facilement refuge.
Ce Goce Sarkoski avait une réputation d’aventurier et un physique avantageux, malgré la petite taille qui semble avoir été le lot de tous les membres de la famille. Cela lui permit probablement de séduire la comtesse hongroise de Nagy-Bocsa, en villégiature à Salonique. Leur aventure fut de courte durée, car les frères de la comtesse ne tardèrent pas à rosser le Don Juan, qui s’attribua pourtant par la suite le nom et le titre des Nagy-Bocsa.
Ce Goce Sarkoski, se faisant désormais appeler « Sarkoski de Nagy-Bocsa », bulgarisa par la suite son nom en Sarkozov, quand il servit comme aide de camp du général bulgare Protogerov, durant la Première Guerre mondiale. Après la percée du Front de Salonique et l’effondrement des troupes bulgares, Goce Sarkozov de Nagy-Bocsa trahit sans hésiter le camp bulgare, et se mit à travailler comme fournisseur de l’armée française. Dénoncé pour les nombreuses malversations qu’il aurait commises, il prit la fuite.
JPEG - 129.4 ko
Scène de rue à Gevgelija, berceau de la famille Sarkozy
On perd alors sa trace mais, d’après les documents actuellement disponibles, un immigrant du nom de Goce Sarkosky de Nagy-Bocsa est enregistré par les services de police à Marseille en 1923. L’introduction d’un « y » à la fin du patronyme est peut-être l’erreur d’un fonctionnaire, mais une autre évolution est constatée dans des documents postérieurs. En 1925, un certain « Goce Sarkozy » est incarcéré à la prison des Baumettes pour « tapage nocturne et réunion en bande dans une entrée d’immeuble ». Le Macédonien est qualifié de « racaille cosmopolite » dans un article du Provençal du 29 novembre, qui rend compte de son procès.
L’ensemble de ces document a été transmis par l’ambassade de Macédoine à Paris à la Présidence de la République française, qui a constaté leur exactitude. Selon Jacques Attali, interrogé jeudi midi par la Chaine parlementaire, les théories prêtant des origines grecques à Nicolas Sarkozy reposaient sur des documents falsifiés, forgés par les services de la ministre grecque des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis. Il a ajouté que « ces falsifications grossières de l’histoire contribuent à semer le trouble identitaire et nourrissent la crise des valeurs de l’Occident ».
« Renouer les liens historiques entre la France et la Macédoine »
À 11 heures 20 mercredi, le ministère des Affaires étrangères français a publié un communiqué annonçant : « la France reconnaît la République de Macédoine sous son nom constitutionnel ».
Interviewé par la télévision A1, le ministre Bernard Kouchner a déclaré que « Paris entendait renouer les liens historiques entre la France et la Macédoine ». Il a précisé que le Président Sarkozy allait demander l’admission immédiate de la Macédoine à l’Otan lors du Sommet de Strasbourg. « Si cette demande n’est pas acceptée, le Président a annoncé qu’il claquerait la porte du Sommet et que la police française n’en assurerait plus la sécurité. Dans cette hypothèse, la France renoncera également à rejoindre le commandement intégré de l’Alliance ».
Dans le même temps, la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, a annoncé que « beaucoup d’entreprises françaises pourraient être sauvées grâce à un nouveau partenariat stratégique avec la Macédoine », précisant que des entreprises menacées de fermeture seraient rapidement délocalisées dans la zone franche de Skopje.
Nicolas Sarkozy a aussi annoncé la formation d’une commission d’experts, présidée par Jacques Attali et Jack Lang, chargée d’étudier l’édification d’une statue d’Alexandre-le-Grand sur la Place de la Concorde. Ce monument devrait, selon les termes du Président, représenter « une marque de l’estime indéfectible de la France pour la Macédoine éternelle ».
L’ambassade de Grèce à Paris a immédiatement dénoncé ce « surprenant revirement » de la position française. L’attaché militaire grec aurait téléphoné au ministre de la Défense Hervé Morin pour lui faire part de la « vive colère » de son pays. Trois élèves-officiers grecs actuellement en formation à l’École militaire de Paris ont aussitôt quitté cet établissement.
Soutien de l’UMP au VMRO-DPMNE
Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP, apportera le soutien de ce parti à Gorge Ivanov, candidat du VMRO-DPMNE au second tour de l’élection présidentielle, prévu dimanche prochain. Il a déclaré à la télévision A1 que « l’UMP était naturellement solidaire du VMRO-DPMNE, contre la propagande fasciste, révisionniste et démagogique du SDSM, comparable à celle du PS français ». Il doit s’exprimer lors du meeting final de campagne du VMRO-DPMNE, jeudi soir sur la Place de Macédoine.
Dimanche soir, selon des sources bien informées, un grand concert de Carla Bruni-Sarkozy est également prévu sur la place de Macédoine, pour fêter la victoire attendue de Gorge Ivanov. L’épouse du chef de l’État français devrait notamment interpréter des chansons de Toše Proeski, l’idole de toute la Macédoine, décédé dans un accident de voiture le 16 octobre 2007. Selon des sources considérées comme « fiables », l’Élysée aurait engagé des contacts discrets pour obtenir également la participation de la chanteuse serbe Ceca à ce concert.
En déplacement mercredi matin à l’école primaire de Bezouilles-en Combry (Eure-et-Loir), le Président Sarkozy a expliqué aux instituteurs « qu’il valait mieux faire apprendre aux enfants des chansons de Toše Proeski que de leur faire lire La princesse de Clèves ». En effet, comme le chantait Toše Proeski, « Srce nije kamen » (« Le coeur n’est pas de pierre »).
Ha ha ha!!
En réponse à makedonia par le makedonas
Re: makedonia
le makedonas? tu es grec?
En réponse à Re: L'empire Ottoman pourrait renaitre de ses cendres par Sakellarios
Riba Peshku
bonsoir,
la probabilité que la France reconnaisse la Macédoine comme république est plus grande que la renaissance de l'empire ottoman.
cher Sakellarios, pas besoin de regarder les émissions télé pour penser, le conflit au moyent orient à propos de l'eau est bien plus important que le conflit religieux qui sert de couverture.
muriel
En réponse à Riba Peshku par kherici
Re: Riba Peshku
[i]cher Sakellarios, pas besoin de regarder les émissions télé pour penser, le conflit au moyent orient à propos de l'eau est bien plus important que le conflit religieux qui sert de couverture.[/i]
Cher Kherici, essaie alors de te mettre d'accord avec ton cousin Fyromien et persuade le qu'il arrête sa propagande fumiste qui veut que des slaves du sud soient les véritables Macédoniens, parce que dans quelques années il n'y aura plus d'eau.
En réponse à Re: Riba Peshku par Sakellarios
Re: Riba Peshku.
Sakellarios a écrit:
-------------------------------------------------------
> cher Sakellarios, pas besoin de regarder les
> émissions télé pour penser, le conflit au
> moyent orient à propos de l'eau est bien plus
> important que le conflit religieux qui sert de
> couverture.
>
> Cher Kherici, essaie alors de te mettre d'accord
> avec ton cousin Fyromien et persuade le qu'il
> arrête sa propagande fumiste qui veut que des
> slaves du sud soient les véritables Macédoniens,
> parce que dans quelques années il n'y aura plus
> d'eau.
De quel lien de parenté tu parles ?
je suis française et je me sens ni pro grec, ni pro macédonien, je croyais juste qu'on pouvait parler sur ce forum sans censure mais je constate que la plupart des participants sont optus....
Pagination