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Iran : Achèvement de l'usine nucléaire de Boushehr

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Soumis par αλεξιος le
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Téhéran.Irna.20 septembre 2007.

Le chef de l'Organisation de l'Energie Atomique de l'Iran (OEAI), Reza Aghazadeh a déclaré jeudi qu'il prévoit qu'un document finalisera l’achèvement de l'usine nucléaire de Boushehr avant la visite du président russe, Vladimir Poutine à Téhéran.

Reza Aghazadeh a affirmé aux journalistes à son arrivée à Vienne que le président russe Vladimir Poutine doit se rendre en visite à Téhéran pour participer à la mi-octobre au sommet de la mer caspienne.

Il a déclaré qu'actuellement les experts iraniens et russes étudient la possibilité d’achèvement de la centrale de Boushehr et la livraison de carburant par la Russie.

Reza Aghazadeh a indiqué que, pendant son séjour à Vienne pour participer à la conférence générale de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), il a eu des entretiens avec la directeur russe de l'agence fédérale de l'énergie atomique, Sergei Kiriyenko sur des questions portant sur l'usine nucléaire de Boushehr.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a fait état d'une "progression" dans les négociations sur l'achèvement de la construction par la Russie en Iran de la centrale nucléaire de Bouchehr.

Le chef de la diplomatie iranienne, qui était à Moscou mercredi, a dit que "la question de la centrale de Bouchehr a été évoquée et nous voyons une progression des négociations".

Sergueï Chmatko, chef de la société russe Atomstroïexport chargée de la construction de la centrale, avait fait simplement état mercredi de la poursuite des négociations, "menées de façon constructive".

Le dernier accord en date prévoyait une mise en service à l'automne 2007, précédée par la livraison du combustible russe.

Selon Manouchehr Mottaki "le combustible de la centrale de Bouchehr est prêt", il a même selon lui "été inspecté et mis sous scellé par l'AIEA".

En fait la Russie avait annoncé dès mars 2005 que le combustible destiné à Bouchehr avait été produit et était stocké dans une usine russe.

L'Iran a démenti ne pas avoir tenu ses engagements pour le financement de la construction.

source http://www1.irna.ir/fr/news/view/line-4…

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davlucas

TEHERAN (Reuters) - Aux cris de "mort au dictateur", une centaine d'étudiants ont exprimé leur hostilité à Mahmoud Ahmadinejad à l'occasion d'une visite du président iranien à l'université de Téhéran.

Scandant "président fasciste, l'université n'est pas un lieu pour toi", les protestataires se sont brièvement heurtés à la police en tentant d'aller manifester hors de l'enceinte du campus.

Des échauffourées les ont également opposés à d'autres étudiants partisans du régime, dont des membres de la milice religieuse Basij, rapportent des témoins.

"Les étudiants doivent s'impliquer sur la scène internationale. Le monde d'aujourd'hui a besoin d'eux", a déclaré Ahmadinejad devant son auditoire d'enseignants et d'étudiants.

La télévision publique, qui s'est fait l'écho de son intervention, n'a pas mentionné les heurts qui se sont produits à l'extérieur de l'amphithéâtre où il prenait la parole.

Selon un étudiant protestataire, ceux qui avaient été invités à écouter l'allocution présidentielle étaient soigneusement triés sur le volet.

Les milieux universitaires libéraux reprochent au chef de l'Etat de faire taire toute voix dissidente sur les campus, en dépit de ses professions de foi en faveur de la liberté d'expression.

"DICTATEUR CRUEL"

C'est la seconde fois en moins d'un an qu'Ahmadinejad est chahuté dans une université. En décembre, des étudiants avaient brûlé son effigie et tenté de l'empêcher de parler en lançant des pétards.

Lundi, les étudiants protestataires ont réclamé la libération de leurs camarades emprisonnés depuis l'accession à la présidence en 2005 de ce chantre de la résistance à l'influence occidentale.

Avant de repartir de l'université de Téhéran, Ahmadinejad s'est vu offrir par des enseignants un tapis en remerciement de sa récente intervention devant l'université new-yorkaise de Columbia.

En l'accueillant en marge de son déplacement aux Etats-Unis pour l'Assemblée générale de l'Onu, le doyen de cette université l'avait publiquement traité de "dictateur cruel".

En l'absence de sondages d'opinion fiables, il est difficile de jauger la popularité réelle du président, qui semble apprécié dans les campagnes, notamment parmi les plus défavorisés, mais critiqué dans les milieux urbains.

"Je n'ai pas voté pour lui mais je n'étais pas contre lui", confie, sous le sceau de l'anonymat, un étudiant à propos de l'élection présidentielle de 2005. "J'avais des doutes à l'époque. Mais maintenant je suis sûr que je ne voterai pas pour lui".

Les partisans du président ont été battus à plates coutures aux élections municipales de décembre, notamment dans les grandes villes comme Téhéran. Le prochain test de popularité pour le président est fixé aux élections législatives de mars 2008.

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lun 08/10/2007 - 15:45 Permalien