Le président Turc nouvellement élu, Abdoulah Gül, sera en visite sur les territoires occupés de Chypre le 18 septembre.
selon la presse chypriote turque, Abdoulah Gül a choisi, tout comme ses prédécesseurs, les territoires occupés de Chypre pour sa première visite hors de Turquie.
Re: Gül dans les territoires occupés chypriotes
C'est bien Davlucas!!
Nous attendons sa visite et nous verrons son attitude et sa position.
n'oublie pas que les réformes doivent se faire en douceur en turquie. Sinon il risque d'être pendu!!
En réponse à Re: Gül dans les territoires occupés chypriotes par αλεξιος
Re: Gül dans les territoires occupés chypriotes
oui, c'est vrai. D'ailleurs la news vient de l'ERT
http://news.ert.gr/en/languages_body.as…
Mais, c'est clair que s'il rient son discours sur "on vous laissera pas tomber aux main de la Grèce", ce sera mal parti
En réponse à Re: Gül dans les territoires occupés chypriotes par αλεξιος
Re: Gül dans les territoires occupés chypriotes
[quote]ANKARA (Reuters) - Le nouveau président turc, Abdullah Gül, a réaffirmé mardi le soutien d'Ankara envers les chypriotes turcs, s'attirant au passage les foudres de la communauté grecque qui vit dans la partie sud de l'île méditerranéenne.
Seule la Turquie reconnaît l'existence de la République turque de Chypre du Nord (RTCN). La communauté internationale reconnaît quant à elle l'Etat chypriote grec, membre à part entière de l'Union européenne.
"Nos citoyens, mais aussi les investisseurs étrangers ont une confiance forte dans l'avenir de la république turque de Chypre", a déclaré Gül à l'aéroport d'Ankara avant d'embarquer pour la RTCN, pour ce qui est son premier voyage officiel à l'étranger depuis son accession à la présidence.
Gül a également appelé la communauté internationale à lever les restrictions économiques visant la RTCN.
A Nicosie, la capitale de la partie grecque, le voyage du président turc chez le voisin du Nord, où 35.000 soldats turcs sont encore stationnés, est perçu comme une provocation.
"Cette première visite de M. Gül, en tant que nouveau président, sur le territoire de la République de Chypre, qui fait aujourd'hui partie de l'Union européenne et qui vit une occupation militaire illégale depuis 33 ans, est une insulte à l'encontre de la communauté internationale", a estimé le ministre chypriote-grec des Affaires étrangères dans un communiqué de presse.
"C'est une attitude provocatrice à l'encontre d'un membre de l'Union européenne."
Depuis 1974, date de l'invasion de la partie nord de l'île par les militaires turcs, qui entendaient réagir à un coup d'Etat d'inspiration grecque, l'île est divisée en deux entités.[/quote]
[quote]NICOSIE - Le président turc Abdullah Gül a imputé mercredi aux Chypriotes-grecs la responsabilité du blocage des efforts de paix dans l'île divisée et estimé que cette situation ne devait pas être utilisée pour nuire au processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
"La partie chypriote-grecque rejette une résolution basée sur l'égalité politique et le partage du pouvoir. Cela mine les efforts pour une solution", a déclaré M. Gül dans un discours devant le Parlement de la République turque de Chypre Nord (RTCN), entité autoproclamée reconnue par la seule Turquie.
"L'administration chypriote-grecque démontre chaque jour qu'elle n'a pas encore adopté et digéré les valeurs de tolérance, de respect mutuel et de coopération qui fondent l'Europe", a-t-il poursuivi.
La dernière tentative de réunification de l'île a échoué en avril 2004 avec le rejet par les Chypriotes-grecs, lors d'un référendum, d'un plan de paix onusien qui avait en revanche obtenu un large soutien des Chypriotes-turcs.
Les Chypriotes-grecs, dont l'administration est la seule reconnue internationalement sur l'île, ont rejoint l'UE peu après.
La Turquie les accuse depuis lors d'utiliser leur pouvoir de veto pour empêcher le bloc européen de lever, comme il l'a promis après le référendum, l'embargo pesant sur la RTCN et de faire obstacle à ses propres pourparlers d'adhésion avec l'UE, entamés en octobre 2005.
"Le conflit chypriote ne doit pas être utilisé pour ralentir l'entrée de la Turquie dans l'UE. Personne ne doit espérer que nous ignorerons les jeux politiques visant à nous faire perdre notre temps et nous faire attendre éternellement", a prévenu M. Gül.
L'UE a gelé l'an dernier huit des 35 chapitres de négociations avec la Turquie en réponse au refus de la Turquie d'accorder aux Chypriotes-grecs les mêmes avantages commerciaux qu'aux autres membres du bloc.
M. Gül a également prévenu que les 40.000 soldats turcs positionnés en RTCN depuis 1974, en réponse à un coup d'Etat visant à rattacher Chypre à la Grèce, resteraient en place car ils sont "les garants de la paix dans l'île".
M. Gül, qui effectuait en RTCN son premier déplacement à l'étranger depuis son élection le mois dernier, a ensuite regagné la Turquie.
En réaction à cette visite, la République de Chypre a indiqué mercredi qu'elle allait protester auprès des Nations unies et de l'Union européenne contre la visite "illégale" du président Gül dans la partie nord.
La ministre des Affaires étrangères chypriote, Erato Kozakou-Marcoullis, a affirmé sur la radio d'Etat que son pays effectuerait des "démarches fortes" auprès de la communauté internationale après des déclarations jugées "provocatrices".
Le président chypriote-grec Tassos Papadopoulos évoquera cette question lors de l'Assemblée générale de l'ONU qui s'ouvre la semaine prochaine à New York.
M. Gül a laissé entendre qu'un règlement du conflit passait par la partition officielle de l'île.
"La réalité sur l'île est qu'il y a deux Etats, deux démocraties, deux langues et deux religions", a-t-il dit.
Mme Kozakou-Marcoullis a jugé que "ceux qui pensaient que l'élection (de Gül) à la présidence turque apporterait un changement (...) se sont bercés d'illusions".
(©AFP / 19 septembre 2007 13h48)[/quote]