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Gisements énergétiques au secours de la Grèce en 2012?

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Submitted by Sakellarios on
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J'aimerais que quelqu'un me confirme ce que j'ai entendu: paraît-il que d'ici 2012-2013 la Grèce exploitera ses gisements gaziers et pétroliers en Crête ... ? Quelqu'un pourrait m'en dire plus ? Merci !

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Ouvrons les yeux

Après avoir ensanglanté l'Europe au cours du XXème siècle, l’Allemagne recommence sa tentative d’hégémonie sur notre continent (et pourquoi pas sur le monde) non plus avec ses panzers et ses Stukas, ni avec ses SS et ses camps de concentration, mais avec ses Euromarks.

Pendant que nos pays tentaient de se relever des ruines laissées par les troupes du 3ème Reich, l'Allemagne recevait une aide colossale des Américains afin de la soustraire au danger communiste.

Alors que ses alliés, comme l'Italie et la Bulgarie, s'acquittaient de leurs obligations envers mon pays, l'Allemagne, profitant de la guerre froide, éludait ses obligations découlant du Traité de Paris signé en 1947. Elle a en outre refusé catégoriquement de rembourser l'emprunt obligatoire souscrit par la Grèce pendant l'Occupation.

En 1964, le chancelier allemand Erhard promettait au gouvernement grec de payer la totalité de ses dettes après la réunification de son pays. En 1990 l'Allemagne a réalise son rêve … mais la Grèce attend toujours !

L'année 1990 est fatidique pour l'Europe ; l'URSS se disloque et l’Allemagne se réunifie, les masques tombent. Forte de sa puissance économique acquise pendant que ses deux grandes rivales se ruinaient dans la course aux armements, l’Allemagne a utilisé des moyens plus qu'illégaux en corrompant des hommes politiques dans plusieurs pays (Siemens, fleuron de l’industrie d'Outre Rhin, a d’ailleurs été condamnée dans plusieurs pays pour avoir versé des pots de vins).

C'est l'heure d’un nouvel Anschluss. En 1991, l'Allemagne menace ses partenaires européens (la France en tête) de les étrangler financièrement, s’ils refusent de reconnaître la Slovénie et la Croatie de Pavelic, son allié le plus fidèle pendant la Deuxième Guerre Mondiale.

Elle aura dès lors son accès à la Méditerranée pour lequel elle a mis, par deux fois, l'Europe à feu et à sang en déclenchant deux guerres mondiales. Elle s’adjoindra deux fidèles alliés, futurs membres de l'UE, punissant par la même occasion la Serbie qui, avec la Grèce, avait été le seul pays à lui opposer une résistance telle qu'elle avait du y maintenir plusieurs divisions.

En 1992, c'est le petit Munich. La Tchéquie, pays des Sudètes, se sépare de la Slovaquie. Encore un allié fidèle et futur membre de l'UE.

Patiemment, l'Allemagne tisse son filet et ne cache plus ses desseins.

Le 27 décembre 1992, dans une interview à l'hebdomadaire italien Espresso, Hans-Dietrich Genscher, Ministre des affaires étrangères, décrit ouvertement et sans ambiguïté, comment son pays voit l'avenir de l'Europe et le rôle que l'Allemagne s’y réserve.

Selon lui, l'Europe des nations cèdera la place à l’Europe des Régions ; trois régions économiques distinctes où son pays sera toujours présent :

• Une région du nord comprenant l'Allemagne, la Pologne, les pays scandinaves et baltes qui, en l'an 2000, feront partie de l’UE.

• Une autre région, toujours avec l'Allemagne, réunira le Benelux et le nord de la France.

• Enfin, une région qui, outre la Bavière, comprendra l'Autriche, l'Italie du nord et l'Alsace.

Il est clair dès lors que les PIGS ne feront plus partie de l'Europe.

En 2005, coup de tonnerre, avec l'accord conclu entre Messieurs Schroeder et Poutine. L'Allemagne assure ainsi ses besoins en énergie. Elle est libre désormais d'agir pour dominer l'Europe. Mais, prudente, cette fois, elle ne veut pas dépendre uniquement de la Russie – l'Ours est toujours à craindre !

Et la Méditerranée demeure bien attirante. L’Allemagne renifle l'existence de grandes réserves d’hydrocarbures dans la mer Egée ainsi qu'au sud de la Crète. La Grèce sera la prochaine cible, le pétrole du Moyen-Orient étant la chasse gardée des États-Unis.

Pendant des années, l’Allemagne prépare le terrain.

Se fondant sur ses relations avec des hommes d’affaires grecs influents, qui remontaient quelquefois à la période de l'Occupation et, qui sait, avec les dossiers de la Stasi en main, elle se taille la part du lion en soudoyant des hommes politiques. Elle fournit le matériel nécessaire pour la reconstruction du pays en ruine suite à l'Occupation et à la guerre civile. Mais, surtout, elle profite de la crainte de la Grèce face a la menace turque pour lui vendre des centaines de milliards d'euros de matériel de guerre souvent défectueux - tels les trois sous-marins allemands qui présentent des défauts fondamentaux et que la marine de guerre grecque refuse de réceptionner alors qu’elle a payé la totalité de la somme exigée. Ajoutons y les chars Léopards avec leurs obus obsolètes ainsi que le système de sécurité C4I acheté pour les Jeux Olympiques d'Athènes, payé rubis sur ongles, et qui ne fonctionne toujours pas.

L'Allemagne pousse mon pays à la banqueroute afin qu’elle et ses alliés de la Deuxième Guerre Mondiale puissent mettre la main sur ses richesses et cela pour une bouchée de pain. Mais, comme elle l’a fait avec la Serbie, elle veut aussi se venger de la résistance du peuple grec ; elle ne pourra jamais oublier que la Crète fut le tombeau des paras allemands ni que la résistance des Grecs retarda de trois mois son agression contre l'URSS où le Général Hiver lui fut fatal.

Aujourd’hui, alors que la Grèce ruinée tente de négocier une aide financière, l'Allemagne exige, pour donner son accord, qu'elle lui achète des sous marins supplémentaires ! Ainsi, le peuple d’Athènes qui n'oublie pas les 200.000 morts de faim en 1941, du fait du pillage de la Wehrmacht, voit de nouveau devant lui le spectre de la famine. Déjà, l'Eglise grecque organise des soupes populaires et distribue chaque jour 25.000 rations aux gens affamés. Afin de les protéger, des enfants sont confiés par leurs parents aux orphelinats. Le peuple grec subit un génocide financier.

Nous sommes conscients de nos responsabilités. Nous avons réalisé, trop tard, que nos hommes politiques, les dix dernières années surtout, ont mal géré le pays. Nous savons maintenant que nos dirigeants, avides de pouvoir et souvent corrompus, ont mené le pays à la ruine. Nous découvrîmes, trop tard, que des personnalités politiques grecques étaient a la solde des grandes Sociétés étrangères et, particulièrement allemandes. A titre d’exemple, le directeur général de Siemens pour la Grèce, M. Christoforakos, fils d’un collaborateur notoire des Nazis pendant l’Occupation, fut accusé par la justice grecque d’avoir non seulement soudoyé des hommes politiques au pouvoir, mais également financé les deux parties politiques. Sommé de se présenter devant le juge d’instruction, M. Christoforakos quitte la Grèce et se réfugie en Allemagne. Malgré deux mandats d'arrêt européens, la Haute Cour fédérale d’Allemagne refuse son extradition. Ce monsieur, ainsi que la société Siemens, détiennent pour eux seuls la liste de leurs clients.

Les Allemands insistent auprès des partenaires européens pour que des hauts fonctionnaires allemands soient nommés à Athènes afin d'exercer un contrôle, autrement dit afin d’avoir la haute main sur les questions budgétaires concernant la défense, la santé, la sécurité sociale, etc. Ceci est intolérable. Ils veulent, autrement dit, nous imposer des Gauleiters comme jadis dans les pays occupés. Mais, ce qui fait plus mal encore, et qu’aucun peuple ne pourra jamais supporter, c’est de voir son pays traîné dans la boue et raillées sa civilisation et son histoire, par leurs journaux et leurs hommes politiques.

Ils veulent nous humilier, ils ne REUSSIRONT pas ...

Ils veulent nous écraser, nous RESISTERONS ...

Je suis Grec et je suis Européen. Si vous ne voulez pas de moi en Europe, je prends son nom et je pars, car ce nom – Europe – m'appartient. Il est à moi.

D.V. (Un Grec qui était un enfant, âgé de 10 ans, pendant l'Occupation allemande de son pays

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mer 07/03/2012 - 00:09 Permalien
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SARVANIC

En réponse à par el griego

Mis à Jour le : 13 février 2012 16:36
L’assassinat de la Grèce, par Karine Berger
13 février 2012

« Sauf annulation massive de la dette, la dynamique enclenchée continuera désormais jusqu’au défaut. C’est l’unique problème. La profonde absurdité. L’assourdissant échec. C’est justement ce point dur qu’aucun sommet européen n’a voulu sérieusement aborder . » L’économiste Karine Berger dénonce une Europe qui a « capitulé » devant les banques et stigmatise des dirigeants européens chez qui « l’incompétence le dispute à la veulerie ».

Par Karine Berger, blog Alternatives Economiques, 12 février 2012 - extraits

« Tu aimerais, dis, une petite fille à trois dollars, disais-je à Jack. - Shut up, Malaparte. - Ce n’est pas cher après tout, une petite fille pour trois dollars. Un kilo de viande d’agneau coûte bien plus cher. » Curzio Malaparte décrit en 1945 l’incommensurable honte d’être vainqueur et la dérive d’une Italie prête à se vendre, sans grande résistance, à ses nouveaux maîtres. Ce soir, c’est la Grèce qui subit cette humiliation infinie. Et c’est l’Europe toute entière qui peut faire sienne ce précepte de « La Peau » : « Quand on est lâche, il faut être lâche jusqu’au bout ».

...

Au total, il faut comprendre que l’argent versé n’a pas (encore) remboursé des emprunts existants de la Grèce. Il a au mieux permis à l’Etat grec de faire face à ses échéances et à trouver un peu d’argent frais. Cet argent n’est là que pour permettre de reconduire des lignes de crédit qui arriveraient à expiration. Eventuellement. Et sous condition que la Grèce renonce peu ou prou à son autonomie politique.

Seuls les résultats comptent dans la gestion d’une crise. Or les résultats ne sont justement pas là.

La dette grecque est passée de 263 milliards en 2008 à 355 milliards en 2011. Le Pib grec est lui passé de 233 milliards à 218 milliards. Le chômage de 8% à 18%.Et avec un taux d’intérêt officiel à 32%, il va de soi que la Grèce ne peut plus se financer du tout sur les marchés. Et pour longtemps. Car le poids de la dette sur la création de richesse n’a jamais cessé d’augmenter. Jamais.

Et sauf annulation massive de la dette, la dynamique enclenchée continuera désormais jusqu’au défaut. C’est l’unique problème. La profonde absurdité. L’assourdissant échec. C’est justement ce point dur qu’aucun sommet européen n’a voulu sérieusement aborder. A tel point qu’avant même le vote des députés grecs, les responsables européens, le ministre allemand Schauble en tête, ont annoncé que le ratio de la dette ne pourra jamais redescendre comme ce qui est prévu dans l’accord (120% de PIB en 2020).

...

pourquoi les responsables européens réduisent un des leurs à l’humiliation si ce n’est pour au moins aboutir quelque part ? Disons-le : l’incompétence le dispute à la veulerie. Un peu d’incompétence est probable : beaucoup trop de gens, y compris au plus haut sommet de l’Etat français, n’ont jamais compris et admis la logique de la dynamique de dette. C’est vrai que pour être totalement convaincu, il faut savoir faire un petit développement limité, niveau math sup. Ce serait au fond pardonnable, si ce n’était pas plus grave : soyons franc, aucun des dirigeants européens actuels n’a vraiment eu envie d’imaginer la zone euro dans 20 ans ou même 10 ans. Voilà la dimension « veulerie » de toute l’histoire. Beaucoup trop long par rapport à leur propre horizon politique.

...

La conséquence est là : il n’y a plus grand-chose qui pourra stopper le défaut unilatéral grec. Soit en mars, soit à un autre moment. Donc la faillite du pays. Entendez-moi : pas la faillite de l’Etat, la faillite d’un pays, celle de toutes ses banques, la ruine de tous ceux qui ont encore quelques sous sur leur compte, la banqueroute de ses entreprises etc... la probabilité pour que la démocratie survive dans un pays subissant un tel choc est historiquement inférieure à une sur deux.

En fait ce n’est plus le sujet principal. Le sujet c’est la capitulation de l’Europe. La honte et l’hypocrisie auront sans doute déjà emporté l’Union européenne quand la Grèce sortira de son chaos politique. Les jeux sont faits : le jour où les deux principaux dirigeants européens ont accepté d’attendre jusqu’à 4 heures du matin, dans la pièce à côté, que 3 banquiers veuillent bien se mettre d’accord sur un abandon de dette, l’Europe a capitulé.

Elle a accepté de vendre une petite fille pour 3 dollars. Notre incapacité à faire preuve d’un minimum de pragmatisme et de solidarité dans la crise de la Grèce témoigne de notre peu de désir de continuer l’aventure ensemble.

Et prouve que nous finirons tous par nous abandonner, les uns après les autres. Comme l’a si bien écrit le Caméléon : « Che cosa sperate di trovare a Londra, a Parigi, a Vienna ? Vi troverete Napoli. È il destino dell’Europa di diventare Napoli.” Il vous suffit de remplacer ce soir Napoli par Athènes.

Karine Berger, X-Insee, est une économiste enseignante associée à l’ENA et à l’ENSAE.

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mar 06/03/2012 - 23:28 Permalien
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SARVANIC

BSR file,maintenant que notre pays est en faillite ,comme par hasard il y aurait du pétrole et du gaz et bientot nous allons trouver de l'or et de l'Uranium pour fabriquer une bombe nucléaire tant qu'on y est; ante file ne revons pas et meme si la Grèce aurait autant de ressources naturelles les bénéfices iraient aux banques et pas aux peuple grec ante ta leme file

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mar 06/03/2012 - 23:43 Permalien

Sakellario Papandreou jurait qu il n y avait pas de gaz et de petrol en Grece et si il y en avait c etait peu de chose en 2009

apres nous avoir vendu au memorandum en Septembre 2010 a la rentrepolitique il declare que la Grece commence ses recherches de petrole et de gaz dans la les mers Ioniennes et de Crete

La video

http://www.youtube.com/watch?v=EllAgW9h…

Wikileaks a diffuser des emails de l agence STRATFOR parlant du petrol grec et que la GRECE et de PAPANDREOU ou il est dit que LA GRECE DEVAIT FAIRE PARTI DU BLOC DOLLAR

[img]http://wikileaks.org/gifiles/attach/14/…]
[img]http://wikileaks.org/gifiles/attach/14/…]

http://wikileaks.org/gifiles/docs/17056…

L agence STRATFOR

Strategic Forecasting, Inc., plus couramment appelé STRATFOR, est une société privée américaine qui œuvre dans le domaine du renseignement. Elle a été fondée en 1996 à Austin, Texas, par George Friedman

STRATFOR a été cité par les médias, tels CNN, Bloomberg, Associated Press, Reuters, The New York Times et BBC, comme un expert dans le renseignement pour les questions stratégique et tactique. Barron's l'a qualifié de « CIA clandestine »

La liste des clients de STRATFOR est confidentielle et elle se targue d'avoir plusieurs clients qui font partie du Fortune 500 ou qui sont des agences gouvernementales de calibre international

Des journaux ont rapporté en décembre 2011 que des membres d'Anonymous ont volé des courriels et des numéros de cartes de crédit des bases de données de STRATFOR. Cependant, le jour suivant, Anonymous a dénié être l'auteur de cette attaque informatique[. Le groupe de hackers AntiSec a affirmé avoir recueilli la liste des clients et les numéros de cartes de crédit dans un but charitable. Cependant, Stratfor avance que le groupe a seulement mis la main sur la liste des clients[6]. Selon la seule page encore visible du site de STRATFOR, le site subirait une mise à niveau.

Le 27 février 2012, Wikileaks publie plus de 5 millions de courriels issus de la compagnie[9].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Stratfor

Une analyse a vous de juger

Le FMI surveille l'économie grecque depuis le début de l'année 2009

Révélation: -Wikileaks- Le FMI surveille l'économie grecque depuis le début de l'année 2009

http://www.wikileaks-forum.com/index.ph…

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Ta leme

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mer 16/05/2012 - 17:51 Permalien