Géôrgios Akropolitis (Georges Acropolite), byzantin de Constantinople, (1217-82), fut éduqué à Nikaia en Bithynie (Nicée, du nom de la femme de Lysimaque, maintenant Iznik), en Asie Mineure, auprès du vassilefs-basileus Jean Ducas Vatatzès (1193-1225), la capitale ayant été conquise par les Croisés Francs (13 VII 1203, puis 9-13 IV 1204).
Le basileus suivant, Théodore II Lascaris (1222-58), son contemporain, le nomma Mégas Logothètis-Grand Logothète (Premier ministre) aux pouvoirs civils et militaires. Peu aguerri aux combats il fut fait prisonnier pour deux ans par Michaïl, despote d'Épire, qu'il avait attaqué. Libéré, il fut l'ambassadeur du basileus Michaïl VIII Paléologos (1223-82) auprès du pape Grégoire X (1271-76) à Lyon (1274) pour l'union des églises d'Orient et Occident. Il accepta l’altération du symbole de Nicée-Constantinople (325 et 381), du concile œcuménique fondamental (ajout du « filioque » des Romains au Pistévô-Credo, déjà introduit par le roi wisigoth Reccarède, puis par Charlemagne, accepté par le pape pour le couronnement de l’empereur Frédéric II) et la primauté romaine de l’archevêque de Rome. L'opposition populaire et religieuse des Byzantins rendit l'accord caduc.
Constantinople, libérée des Croisés latins et francs (défaite définitive en 1261), Georges Acropolite y devint professeur de philosophie de Platon et Aristote.
Ses écrits les plus connus sont : « la procession du Saint Esprit » et surtout la « Chronique ». Il décrit les faits de 1203 à 1261, les pillages par les Croisés, le partage entre eux et Venise de l'Empire byzantin, et le rétablissement des Grecs, jusqu'à la reconquête de leur capitale. Georges Acropolite est considéré comme un historien digne de foi.
A sa naissance Philippe-Auguste régnait en France, et à la mort de G. Acropolite, Philppe III le hardi, fils de Louis IX (Saint Louis, 1214-70, lui aussi le contemporain de notre Byzantin ...
Géôrgios Akropolitis
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