Elargissement :la Turquie sommée de régler ses différends avec Chypre et la Grèce
Dans le projet de conclusion du sommet européen sur la Turquie la présidence hollandaise impose à la Turquie de reconnaître la République de Chypre et de régler ses contentieux maritimes avec la Grèce.
Certes, dans le projet de la présidence hollandaise de conclusion du prochain sommet, le Conseil européen devrait saluer "les progrès décisifs réalisés par la Turquie dans son processus de réformes de grande ampleur" et réaffirmer "sa détermination à permettre à la Turquie de rejoindre la communauté européenne de valeurs, confiant que la Turquie poursuivra le processus de réforme à son terme." Des conclusions, somme toute, conformes au rapport de la Commission européenne.
Le présidence actuelle, qui a transmis hier aux ambassadeurs des Vingt-Cinq ce projet de conclusion, pose cependant de nouvelles conditions dans des domaines que l'exécutif bruxellois avait, quant à lui, passés sous silence. Ce document de base, bien évidemment modifiable au sommet du 17 Décembre, prévoit, en effet, d'imposer à la Turquie de reconnaître la République de Chypre avant d'entamer les négociations d'adhésion. Elle devra également solder ses contentieux maritimes avec la Grèce c'est à dire renoncer à des portions de territoires dans la mer Egée.
Des exigences mal perçues du côté d'Ankara. Il y a quelques jours le ministre turc des Affaires étrangères refusait toujours de reconnaître la République de Chypre dont la partie nord est occupée depuis 1974 par la Turquie. Ankara ne veut apparemment pas céder à ce chantage et veut des assurances "Nous envisagerons cette question lorsque nos attentes auront été satisfaites, lorsqu'une décision sera prise et lorsque des négociations d'adhésion débuteront." a répliqué hier Abdullah Gul.
Re: Elargissement :la Turquie sommée de régler ses différends
evropi a écrit:
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> Elargissement :la Turquie sommée de régler ses
> différends avec Chypre et la Grèce
> Dans le projet de conclusion du sommet européen
> sur la Turquie la présidence hollandaise impose à
> la Turquie de reconnaître la République de Chypre
> et de régler ses contentieux maritimes avec la
> Grèce.
Ca parait la moindre des choses que de reconnaître TOUS les pays qu'on veut rejoindre et de respecter aussi les pays membres de cette organisation à laquelle ils prétendent appartenir.
> Des exigences mal perçues du côté d'Ankara. Il y a
> quelques jours le ministre turc des Affaires
> étrangères refusait toujours de reconnaître la
> République de Chypre dont la partie nord est
> occupée depuis 1974 par la Turquie. Ankara ne veut
> apparemment pas céder à ce chantage et veut des
> assurances "Nous envisagerons cette question
> lorsque nos attentes auront été satisfaites,
> lorsqu'une décision sera prise et lorsque des
> négociations d'adhésion débuteront." a répliqué
> hier Abdullah Gul.
Mais bien sûr ! Et une fois les discussions sur l'adhésion démarrées, ce sera repoussé à l'adhésion effective. Et si on en arrive à l'adhésion ( ce que je en souhaite pas), l'Union Européenne pourra toujours se brosser pour faire obéir la Turquie.
En réponse à Re: Elargissement :la Turquie sommée de régler ses différends par André
Re: Elargissement :la Turquie sommée de régler ses différends
C'est une condition hautement indispensable pour la volonté exprimée par la Turquie d"entrer dans l'UE que de reconnaïtre la république chypriote grecque, le régle ment du contentieux maritime avec la Grèce l'est tout autant.Ce n'est pas du chantage comme l'exprime monsieur Abdullah Gul, c'est la procédure logique de l'adhésion, sinon pas de possibilité, c'est déja si dur à avaler cette adhésion, alors!