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Deux congénères dont on parle...

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Submitted by Th. Efthymiou on
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Cambadélis et Spithakis. On en parle en France. Pas de commentaires...

Il y en a d'autres ailleurs: Agnew, Tenet et Negroponte... Ils sont états-uniens.

Il y a eu Dimitrios Lakas-Bakas président de Panama.

à suivre et compléter.

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panos

En réponse à par Bakas

je crois que la réflexion de M. efthymiou incite à une réflexion sur ce qu'est être grec

ce n'est pas, comme semblait me le dire une docte petite thésarde bien connue de ceux qui achètent des livres grecs à Paris, correspondre point par point à l'identité des Grecs de Grèce (il y a les pontii, les chypriotes, et avant l'état grec il y avait des identités grecques multiples, crétoise, tsakone, sans parler des arvanites et des vlahi ou des slabofoni ellhnes makedones), ni se limiter à l'état nation grec

c'est quelque chose de beaucoup plus vrai que les états, les passeports, les particularismes locaux etc

c'est plutôt être le fruit d'une tradition identitaire vivante et multiforme, souvent transmise par le biais familial (mais que l'on peut aussi choisir quand on a pas de tradition familiale grecque, tout comme on peut la rejeter),

le grec commun de grèce et l'identité des grecs de grèce n'est qu'une forme parmi d'autres de cette identité multiforme, pas plus ni moins grecque que celles des chypriotes, des pontiques, ou que celle que se fabriquent les américains, français, allemands, australiens d'origine grecque

n'oublions pas que depuis plus de 3.000 ans maintenant, cette identité, ou ces identités grecques, s'est (se sont) développée(s) en dehors de grèce aussi bien qu'en grèce (asie mineure, chypre, italie du sud), et que le métissage n'est pas un frein à cette (ces) identité (s): la culture minoenne dont se sont nourris les grecs, les peuplades hellénisées d'asie mineure dans l'antiquité, ou les migrants hellénisés (slaves, arvanites) montrent que cette identité non seulement résiste au métissage, mais qu'elle s'en nourrit sans perdre de sa vigueur

lisez "ellinikos politismos" de ion dragoumis : le suel idéologue de la nation grecque à avoir été capable de donner une définition vivante, maléable, vraie, antiraciste, profondément moderne de ce qu'est être grec; et en plus je suis assez d'accord avec lui ce qui est assez rare :)

aujourd'hui le plus grand danger est que l'état nation a limité l'usage du mot "grec" pour désigner les ressortissants de la grèce, de l'état grec; dans l'esprit ed beaucoup , être grec c'est apaprtenir à la grèce, avec des problématiques modernes étriquées comme démotiki ou katharévoussa, rébétiko, souvenirs de lutte contre la dictature et emfilio (voilà selon moi résumée la vision moderne pauvre et récitée des intellos qui s'intéressent à l'identité grecque aujourd'hui).

si cette vision hellado centrée et rédusctrice s'impose, je ne donne pas cher du sentiement d'appartenance à une identité grecque pour les américains, australiens, français et autres d'origine grecque (et mêmes chypriotes, puisque d'aucaun s'effircent de dire qu'ils ne sont pas elladites - de grèce - mais ellines tandis que d'autres, assimilant ellinas à elladitis, ont déjà laissé tomber, prisonniers d'un langage étriqué)

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sam 25/03/2006 - 12:30 Permalien