ces échecs répétés, les attaques et les combats meurtriers pour nulle issue pendant plusieurs semaines jettaient désarroi et lassitude dans le camps du Sultan. Il semble même que les Turcs aient été bien mal renseignés sur l'état des Grecs, sur leur nombre et leurs réserves, et qu'ils les croyaient capabls de tenir encore longtemps.
Des rumeurs couraient aussi sur l'arrivée d'une forte armée de secours, ce qui épuisait contament le moral des Turcs. Le 23 mai, Mehmet, hésitant, désabusé, ne songeaient qu' à obtenir la reddition de la ville sans plus combattre. Mais ces condition n'offraient que de pauvres garanties et furent jugées inacceptables. L'ultimatum fut ainsi rejetté.
Le 27 mai, il réuni un grand conseil où le grand vizir Khalil Pacha (l'ami des Grecs) parla de voix ferme pour que l'on abandonne le siège. Plusieurs chefs d'armées, notamment Zagan pacha, l'Albanais, acharné à voir la cité périr, criaent à l'inverse ....
Après des heures de débats passionnels entre les deux camps, ces derniers eurent finalement gains de cause, au grand désespoir de Khalil.
Le Sultan ordonna alors de tout mettre en oeuvre pour lancer ses forces en un terrible assaut qui, s'il échouait, serait sans doute le dernier.
Dans la nuit du 26 au 27 mai, les officiers Ottomans avaient allumé tout au long de l'enceinte, de grands feux qui rougeoyaient pendant des heures, semant l'épouvante chez les Grecs.
Le 28 mai, Mehmet fit défiler ses troupes pour les haranguer, leur parler de courage et du service de Dieu. Dans Constantinople, tous savaient devoir mourir. D'immenses processions rassemblant, sous ordre de l'Empereur, Orthodoxes et Romains portant icônes, allaient prier dans la Ste Sophie.
Les bombardements des Janissaires reprirent jusqu'à la chute de la Maîtresse d'Orient, portant de coup terribles aux murs.
Les défenseurs devaient maintenant faire rempart de leur corps ...