La Macédoine et la Thrace occidentale ne sont revenues à la Grèce que tardivement après les guerres balkaniques de 1913. A l’issue de ces dernières puis de la première guerre mondiale puis de la guerre entre les kémalistes et les forces de l’Entente, d’importants mouvements de populations eurent lieu. Afin de prévenir les conflits, les diplomates exigent à Lausanne en 1923, une homogénéité confessionnelle par un échange des populations pas encore déplacées. C’est ainsi que 500 000 musulmans quittent la Grèce et que 1 500 000 orthodoxes quittent l’Asie mineure qu’ils habitaient depuis l’antiquité. Ne sont pas concernés par l’échange les 120 000 grecs de Constantinople et en contrepartie les 120 000 musulmans de Thrace occidentale. Le traité de Lausanne prévoit pour ces deux communautés un statut particulier. Aujourd’hui après maintes persécutions les grecs ne sont plus que 2 000 à Constantinople dans une mégapole de douze millions d’habitants. Les musulmans en Thrace sont toujours le même nombre et sont très jaloux de leurs prérogatives. La Turquie qui s’estime des droits partout où il y a des turcs et plus largement partout où il y des musulmans les instrumentalise pour déstabiliser la Grèce. Ce que la Turquie peut se permettre en violant les traités, la Grèce ne peut se le permettre, la Turquie en profiterait pour envahir et annexer des territoires.
Ce qui est cocasse, et c’est pourquoi on parle de cette affaire en ce moment, c’est l’invitation par le Conseil de L’Europe dont la Grèce et la Turquie sont membres depuis 1949 d’abolir la charia en Grèce.
Le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, invite la Grèce à supprimer la possibilité accordée à la minorité musulmane de Thrace occidentale de faire appel à la charia, le droit coranique, dans les affaires familiales et de succession. Cette compétence judiciaire dont disposent les trois muftis de Thrace “pose de sérieux problèmes de compatibilité avec les normes européennes et internationales en matière de droits de l’Homme“, affirme-t-il dans un rapport publié à Strasbourg.
Heureusement que la France a commencé a balayer devant sa porte, nous aurions pu subir la même humiliante remontrance pour Mayotte. Ce territoire pour devenir département, et pouvoir verser entre autres le RMI, devra se plier à la loi commune et abolir la charia, la polygamie et autres joyeusetés. La lapidation y aurait été aboli en 1939. J’ai pourtant le souvenir d’une brève dans un Marianne il y a 8 ou 9 ans où il était question d’une femme adultère condamnée à la lapidation en première instance et relaxée en appel, la loi française s’appliquant en deuxième instance.
Le Royaume-Uni est également membre du Conseil de l’Europe...
En réponse à Re: Quatrième croisade idéologique suite et fin pour un plouc par Αλέξιος
Encore un malade qui voit,et
Encore un malade qui voit,et verra toujours ,le colonialisme partout...Pas la peine de répondre.
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