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C'est l'heure du combat

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Depuis le mecredi 3 mars 2010,les grecs savent,savent ce qu ils devront affronter

Depuis le mecredi 3 mars 2010,les Espagnols,Portugais,Italiens savent ce qu ils devront afffronter

Depuis le mecredi 3 mars 2010,tous les citoyens de l eurozone savent que c est eux qui payerons

Discours du chef de l etat qu il citera demain avant le vote des mesures d austerite ( je ai eu cette copie conforme de ce discour grace a Nicolaos un "ami" dont sa famille est d' origine de Thessalonique

Si j’ai voulu m’adresser ce soir aux Grecs, c’est parce que la situation de notre pays
l’exige. Je mesure la responsabilité qui est la mienne dans les circonstances exceptionnelles
où nous nous trouvons.

Une crise de confiance sans précédent ébranle l’économie mondiale. De grandes institutions
financières sont menacées, des millions de petits épargnants dans le monde qui ont placé leurs économies à la Bourse voient jour après jour fondre leur patrimoine, des millions de retraités qui ont cotisé à des fonds de pension craignent pour leurs retraites, des millions de foyers modestes sont mis en difficulté par la hausse des prix.

Comme partout dans le monde, les Grecs ont peur pour leurs économies, pour leur emploi,
pour leur pouvoir d’achat.

La peur est une souffrance.
La peur empêche d’entreprendre, de s’engager.
Quand on a peur, on n’a pas de rêve, on ne se projette pas dans l’avenir.
La peur est la principale menace qui pèse aujourd’hui sur l’économie.

Il faut vaincre cette peur. C’est la tâche la plus urgente. On ne la vaincra pas, on ne rétablira
pas la confiance en mentant mais en disant la vérité.

La vérité, les Grecs la veulent, ils sont prêts à l’entendre. S’ils ont le sentiment qu’on
leur cache quelque chose, le doute grandira. S’ils ont la conviction qu’on ne leur cache rien,
ils puiseront en eux¬mêmes la force de surmonter la crise.

Dire la vérité aux Grecs, c’est leur dire que la crise n’est pas finie, que ses conséquences
seront durables, que la Grece est trop engagée dans l’économie mondiale pour que l’on
puisse penser un instant qu’elle pourrait être à l’abri des évènements qui sont en train de
bouleverser le monde. Dire la vérité aux Grecs, c’est leur dire que la crise actuelle aura
des conséquences dans les mois qui viennent sur la croissance, sur le chômage, sur le
pouvoir d’achat.

Dire la vérité aux Grecs, c’est leur dire d’abord la vérité sur la crise financière. Parce que cette crise, sans équivalent depuis les années 30, marque la fin d’un monde qui s’était construit sur la chute du Mur de Berlin et la fin de la guerre froide. Il avait été porté par un grand rêve de liberté et de prospérité.
La génération qui avait vaincu le communisme avait rêvé d’un monde, où la Démocratie et le marché résoudraient tous les problèmes de l’humanité. Elle avait rêvé d’une mondialisation heureuse qui vaincrait la pauvreté et la guerre.

Ce rêve a commencé à devenir réalité : les frontières se sont ouvertes, des millions d’hommes ont été arrachés à la misère, mais le rêve s’est brisé sur le retour des fondamentalismes religieux, des nationalismes, des revendications identitaires, sur le terrorisme, les dumpings, les délocalisations, les dérives de la finance globale, les risques écologiques, l’épuisement annoncé des ressources naturelles, les émeutes de la faim.

Une certaine idée de la mondialisation s’achève avec la fin d’un capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l’économie et avait contribué à la pervertir.
L’idée de la toute puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par
aucune intervention politique, était une idée folle.
L’idée que les marchés ont toujours raison était une idée folle.

Pendant plusieurs décennies on a créé les conditions dans lesquelles l’industrie se trouvait
soumise à la logique de la rentabilité financière à court terme.
On a caché les risques toujours plus grands qu’on était obligé de prendre pour obtenir des
rendements de plus en plus exorbitants.
On a mis en place des systèmes de rémunération qui poussaient les opérateurs à prendre de
plus en plus de risques inconsidérés.
On a fait semblant de croire qu’en mutualisant les risques on les faisait disparaître.
On a laissé les banques spéculer sur les marchés au lieu de faire leur métier qui est de
mobiliser l’épargne au profit du développement économique et d’analyser le risque du crédit.
On a financé le spéculateur plutôt que l’entrepreneur.
On a laissé sans aucun contrôle les agences de notation et les fonds spéculatifs.
On a obligé les entreprises, les banques, les compagnies d’assurance à inscrire leurs actifs
dans leurs comptes aux prix du marché qui montent et qui descendent au gré de la spéculation.
On a soumis les banques à des règles comptables qui ne fournissent aucune garantie sur la
bonne gestion des risques mais qui, en cas de crise, contribuent à aggraver la situation au lieu
d’amortir le choc.

C’était une folie dont le prix se paie aujourd’hui !

Ce système où celui qui est responsable d’un désastre peut partir avec un parachute doré, où
un trader peut faire perdre cinq milliards d’Euro à sa banque sans que personne s’en
aperçoive, où l’on exige des entreprises des rendements trois ou quatre fois plus élevés que la
croissance de l’économie réelle, ce système a creusé les inégalités, il a démoralisé les classes moyennes et alimenté la spéculation sur les marchés de l’immobilier, des matières premières et des produits agricoles.

L’économie de marché c’est le marché régulé, le marché mis au service du développement, au service de la société, au service de tous. Ce n’est pas la loi de la jungle, ce n’est pas des profits exorbitants pour quelques¬uns et des sacrifices pour tous les autres. L’économie de marché c’est la concurrence qui réduit les prix, qui élimine les rentes et qui profite à tous les consommateurs.
Le capitalisme ce n’est pas le court terme, c’est la longue durée, l’accumulation du capital, la croissance à long terme.
Le capitalisme ce n’est pas la primauté donnée au spéculateur. C’est la primauté donnée à l’entrepreneur, la récompense du travail, de l’effort, de l’initiative.
Le capitalisme ce n’est pas la dilution de la propriété, l’irresponsabilité généralisée. Le capitalisme c’est la propriété privée, la responsabilité individuelle, l’engagement personnel, c’est une éthique, une morale, des institutions.
Le capitalisme c’est ce qui a permis l’essor extraordinaire de la civilisation occidentale depuis sept siècles.
La crise financière n’est pas la crise du capitalisme. C’est la crise d’un système qui s’est éloigné des valeurs les plus fondamentales du capitalisme, qui a trahi l’esprit du capitalisme.
Je veux le dire aux Grecs : l’anticapitalisme n’offre aucune solution à la crise actuelle. Renouer avec le collectivisme qui a provoqué dans le passé tant de désastres serait une erreur historique.
Mais ne rien faire, ne rien changer, se contenter de mettre toutes les pertes à la charge du contribuable et faire comme s’il ne s’était rien passé serait aussi une erreur historique.
Nous pouvons sortir plus forts de cette crise. Si nous acceptons de changer nos manières de penser et nos comportements. Si nous faisons l’effort nécessaire pour nous adapter aux réalités nouvelles qui s’imposent à nous. Si nous agissons au lieu de subir.
* **
La crise actuelle doit nous inciter à refonder le capitalisme sur une éthique de l’effort et du travail, à retrouver un équilibre entre la liberté et la règle, entre la responsabilité collective et la responsabilité individuelle.
Il faut un nouvel équilibre entre l’Etat et le marché, alors que partout dans le monde les pouvoirs publics sont obligés d’intervenir pour sauver le système bancaire de l’effondrement. Un nouveau rapport doit s’instaurer entre l’économie et la politique à travers la mise en chantier de nouvelles réglementations.

L’autorégulation pour régler tous les problèmes, c’est fini.
Le laissez¬faire, c’est fini.
Le marché qui a toujours raison, c’est fini.

Il faut tirer les leçons de la crise pour qu’elle ne se reproduise pas. Nous venons de passer à
deux doigts de la catastrophe, on ne peut pas prendre le risque de recommencer.

Si l’on veut reconstruire un système financier viable, la moralisation du capitalisme financier
demeure la priorité.

* **
Je n’hésite pas à dire que les modes de rémunération des dirigeants et des opérateurs
doivent être encadrés. Il y a eu trop d’abus, trop de scandales.
Alors ou bien les professionnels se mettent d’accord sur des pratiques acceptables, ou bien
nous réglerons le problème par la loi avant la fin de l’année.

Les dirigeants ne doivent pas avoir le statut de mandataire social et bénéficier en même temps
des garanties liées à un contrat de travail. Ils ne doivent pas recevoir d’actions gratuites. Leur
rémunération doit être indexée sur les performances économiques réelles de l’entreprise. Ils
ne doivent pas pouvoir prétendre à un parachute doré lorsqu’ils ont commis des fautes ou mis
leur entreprise en difficulté. Et si les dirigeants sont intéressés au résultat, les autres salariés
doivent l’être aussi. S’ils ont des stocks options, les autres salariés doivent en avoir aussi ou à
défaut bénéficier d’un système d’intéressement.

Voilà quelques principes simples qui relèvent du bon sens et de la morale élémentaire sur
lesquels je ne céderai pas.

Les dirigeants perçoivent des rémunérations élevées parce qu’ils ont de lourdes
responsabilités. Mais on ne peut pas vouloir être très bien payé et ne pas vouloir assumer ses
responsabilités.

C’est encore plus vrai dans la finance que partout ailleurs. Comment admettre que tant
d’opérateurs financiers s’en tirent à bon compte alors que pendant des années ils se sont
enrichis en menant tout le système financier à la faillite ?

Les responsabilités doivent être recherchées et les responsables de ce naufrage au moins
sanctionnés financièrement. L’impunité serait immorale. On ne peut pas se contenter de
faire payer les actionnaires, les clients et les salariés les plus modestes en exonérant les
principaux responsables. Qui pourrait accepter une telle injustice ?

Il faut ensuite réglementer les banques pour réguler le système. Car les banques sont au cœur du système.
Il faut cesser d’imposer aux banques des règles de prudence qui sont d’abord une incitation à la créativité comptable plutôt qu’à une gestion rigoureuse des risques. Ce qu’il faudra dans Il faudra imposer aux banques de financer le développement économique plutôt que la spéculation.

La crise devrait amener à une restructuration de grande ampleur de tout le secteur bancaire mondial. Compte tenu de ce qui vient de se passer et de l’importance de l’enjeu pour l’avenir de notre économie, il va de soi qu’en Grece l’Etat y jouera un rôle actif.
Il va falloir s’attaquer au problème de la complexité des produits d’épargne et de l’opacité des transactions de façon à ce que chacun soit en mesure d’évaluer réellement les risques qu’il prend.
Mais il faudra bien aussi se poser des questions qui fâchent comme celle des paradis fiscaux, celle des conditions dans lesquelles s’effectuent les ventes à découvert qui permettent de spéculer en vendant des titres que l’on ne possède pas ou celle de la cotation en continu qui permet d’acheter et de vendre à tout moment des actifs et dont on sait le rôle qu’elle joue dans les emballements du marché et les bulles spéculatives.
Il va falloir s’interroger sur l’obligation de comptabiliser les actifs aux prix du marché
qui se révèlent si déstabilisant en cas de crise.
Enfin, il va falloir se décider à contrôler les agences de notation qui ont été défaillantes, et faire en sorte que plus aucune institution financière, et plus aucun fonds ne soit en mesure d’échapper au contrôle d’une autorité de régulation.
Mais la remise en ordre du système financier ne serait pas complète si en même temps on ne cherchait pas à mettre un terme au désordre des monnaies.
La monnaie est au cœur de la crise financière comme elle est au cœur des distorsions qui affectent les échanges mondiaux. Et si l’on n’y prend pas garde le dumping monétaire finira par engendrer des guerres commerciales extrêmement violentes et ouvrira ainsi la voie au pire des protectionnismes. Car le producteur grec peut faire tous les gains de productivité qu’il veut, il peut à la rigueur concurrencer les bas salaires des ouvriers chinois, mais il ne peut pas compenser la sous¬évaluation de la monnaie chinoise. Notre industrie touristique peut être aussi performante que possible, elle ne peut pas lutter contre l’avantage de compétitivité que la sous¬évaluation du dollar donne aux destinations en dehors de l eurozone.
Je redis donc, à quel point il me paraît nécessaire que les chefs d’Etat et de gouvernement des principaux pays concernés se réunissent avant la fin de l’année pour tirer les leçons de la crise financière et coordonner leurs efforts pour rétablir la confiance. J’ai fait cette proposition en plein accord avec la chancelière allemande, Madame Merkel, avec qui je m’en suis entretenu et qui partage les mêmes préoccupations à propos de la crise financière et sur les leçons qu’il va falloir en tirer.
Je suis convaincu que le mal est profond et qu’il faut remettre à plat tout le système financier et monétaire mondial, comme on le fit à Bretton¬Woods après la Seconde Guerre Mondiale, afin de créer les outils d’une régulation mondiale que la globalisation et la mondialisation des échanges rendent désormais nécessaires. On ne peut pas continuer de gérer
l’économie du XXIème siècle avec les instruments de l’économie du XXème. On ne peut pas
davantage penser le monde de demain avec les idées d’hier.

Quand les banques centrales font tous les jours toute la trésorerie des banques et quand le
contribuable américain s’apprête à dépenser mille milliards de dollars pour éviter la faillite
généralisée, il me semble que la question de la légitimité des pouvoirs publics à intervenir
dans le fonctionnement du système financier ne se pose plus !

Oui, il arrive que l’autorégulation soit insuffisante. Oui, il arrive que le marché se trompe.
Oui, il arrive que la concurrence soit inefficace ou déloyale. Alors il faut bien que l’Etat
intervienne, qu’il impose des règles, qu’il investisse, qu’il prenne des participations, pourvu
qu’il sache se retirer quand son intervention n’est plus nécessaire.

Rien ne serait pire qu’un Etat prisonnier de dogmes, enfermé dans une doctrine qui
aurait la rigidité d’une religion. Imaginons où en serait le monde si le gouvernement
américain était resté sans rien faire face à la crise financière sous prétexte de respecter je ne
sais quelle orthodoxie en matière de concurrence, de budget ou de monnaie ?

En ces circonstances exceptionnelles où la nécessité d’agir s’impose à tous, j’appelle
l’Europe à réfléchir sur sa capacité à faire face à l’urgence, à repenser ses règles, ses
principes, en tirant les leçons de ce qui se passe dans le monde. Elle doit se donner les moyens
d’agir quand la situation l’exige et non se condamner à subir.
Si l’Europe veut préserver ses intérêts.
Si elle veut avoir son mot à dire dans la réorganisation de l’économie mondiale.
Si elle veut se donner les moyens de sortir renforcée et non pas affaiblie de la crise actuelle,

elle doit engager une réflexion collective sur sa doctrine de la concurrence qui n’est, à
mes yeux, qu’un moyen et non une fin en soi, sur sa capacité à mobiliser des ressources
pour préparer l’avenir, sur les instruments de sa politique économique, sur les objectifs
assignés à la politique monétaire. Je sais que c’est difficile parce que l’Europe c’est 27 pays,
mais quand le monde change, l’Europe doit changer aussi. Elle doit être capable de
bousculer ses propres dogmes. Elle ne peut pas se trouver condamnée à être la variable
d’ajustement de toutes les autres politiques dans le monde parce qu’elle ne se serait pas
donnée les moyens d’agir. Si ce qui s’est passé aux Etats¬Unis s’était passé en Europe, avec
quelle rapidité, avec quelle force, avec quelle détermination l’Europe aurait¬elle fait face à la
crise ? Pour tous les Européens il est entendu que la meilleure réponse à la crise devrait être
européenne. En tant que Président de l internationale socialiste, je proposerai des initiatives en ce sens dès le prochain conseil européen.

* **
S’agissant de notre pays, je le dis aux Grecs qui craignent pour leurs économies déposées dans les banques et les établissements financiers : les banques grecque paraissent en mesure de surmonter les difficultés actuelles, mais si elles devaient êtres mises en difficulté par la spéculation, je n’accepterais pas qu’un seul déposant perde un seul euro parce qu’un établissement financier se révèlerait dans l’incapacité de faire face à ses engagements. Les épargnants qui ont eu confiance dans les banques, dans les compagnies d’assurance, dans

C’est un engagement solennel que je prends ce soir : quoi qu’il arrive, l’Etat garantira la sécurité et la continuité du système bancaire et financier grec.
Je le dis avec la même détermination : si les difficultés actuelles devaient entraîner une restriction du crédit qui priverait les Grecs et les entreprises, en particulier les PME, des moyens de financer leurs investissements ou d’assurer leur trésorerie, l’Etat interviendrait pour que ces financements puissent être assurés. Il le ferait par des cautions, par des garanties, par des apports en capital ou par une modification de la réglementation bancaire, mais il le ferait pour éviter que par un engrenage fatal l’économie privée de financements s’enfonce durablement dans la récession.
Bien que les ménages grecs soient en moyenne beaucoup moins endettés que dans la plupart des autres pays développés, l’accès au logement et à la propriété risquent d’être rendus plus difficile du fait de la contraction du crédit, de la hausse des taux d’intérêt et de la diminution d’une offre déjà insuffisante pour répondre aux besoins. La loi de mobilisation pour le logement sera adoptée en urgence. J’y ajouterai des mesures fortes pour que les programmes immobiliers en cours puissent être menés à bien et pour que des terrains appartenant au secteur public soient libérés pour y construire de nouveaux logements, ce qui contribuera à la baisse des prix qui avaient atteint des niveaux excessifs.
Face au ralentissement de l’activité se pose naturellement la question de la relance de notre économie. Cette relance nous l’avons engagée bien avant tous les autres avec les mesures prises il y a un an sur les heures supplémentaires, les intérêts d’emprunt immobilier, les droits de succession, le crédit d’impôt recherche, auxquels se sont ajoutées d’autres mesures importantes comme le déblocage de la participation. Ce soutien apporté à l’activité nous a permis de mieux résister à la crise.
Mais si l’activité venait à reculer fortement et durablement, je n’hésiterais pas à prendre les mesures nécessaires pour la soutenir. Aujourd’hui il faut du sang froid. Se garder de réactions précipitées mais en même temps être prêt à la réactivité.
* **
La crise actuelle est une crise structurelle. Les changements qu’elle annonce sont profonds. A cette crise structurelle doit répondre une politique structurelle. Le monde change. Nous devons changer avec lui. Nous devons même autant que faire se peut, anticiper le changement. La crise appelle à accélérer le rythme des réformes non à le ralentir.
Je veux dire aux Grecs qu’il n’existe aucune solution miracle qui permettrait à notre pays de se dispenser des efforts nécessaires pour surmonter la crise.
Il faut bien sûr d’abord penser aux plus vulnérables dont la vie devient trop dure et qui souffrent. C’est dans les moments de crise que la solidarité avec ceux qui sont en difficulté doit être la plus forte. C’est la raison pour laquelle, j’ai pris la décision de créer la Pronoia, d’augmenter le minimum vieillesse, les pensions de réversion les plus modestes et pour les titulaires de minima sociaux, dont le pouvoir d’achat n’est pas garanti contrairement aux allocations familiales et aux retraites, d’accorder une prime exceptionnelle pour compenser le retard sur l’évolution réelle des prix.
Quand on veut dire la vérité aux Grecs, il faut la leur dire jusqu’au bout et la vérité c’est que l’Etat ne peut pas indéfiniment financer ses dépenses courantes et ses dépenses de solidarité par l’emprunt. Il faut bien un jour payer ses dettes.
L’argent de l’Etat c’est l’argent des Grecs. Ils ont travaillé trop dur pour le gagner pour que l’on ait le droit de le gaspiller.
Pour retrouver des marges de manœuvre pour préparer l’avenir, les dépenses de fonctionnement de l’Etat doivent diminuer. L’année prochaine c’est un total sans précédent de 30 600 emplois qui seront supprimés dans la fonction publique. La révision générale des politiques publiques continuera à produire ses effets. La réforme de l’hôpital permettra d’améliorer l’accès aux soins et leur qualité tout en supprimant des dépenses inutiles. Les agents hospitaliers seront intéressés à l’équilibre de leur budget et partout les fonctionnaires seront associés aux gains de productivité dans la fonction publique. C’est une véritable révolution culturelle qui se met ainsi en place et qui va modifier en profondeur les comportements.
Après la remise à plat de la carte judiciaire et les restructurations militaires, il faut aller plus loin dans la réorganisation de nos administrations et de nos services publics. Nous allons engager la deuxième étape de la réforme de l’Etat dès l’année prochaine.
Le grand chantier de la réforme de nos administrations locales sera ouvert dès le mois de janvier. Le moment est venu de poser la question des échelons de collectivités locales dont le nombre et l’enchevêtrement des compétences est une source d’inefficacité et de dépenses supplémentaires. La compétitivité de notre économie est capitale. Elle ne peut supporter un poids excessif de dépenses publiques.
Mais dans la situation où se trouve l’économie je ne conduirai pas une politique d’austérité qui aggraverait la récession. Je n’accepterai pas des hausses des impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des Grecs. Mon objectif est de rendre du pouvoir d’achat aux Grecs non de leur en prendre.
Je n’accepterai pas d’augmenter les charges qui pèsent sur les entreprises parce que ce serait affaiblir leur compétitivité quand, au contraire, il faudrait la renforcer. Faire payer les entreprises sous prétexte que ce serait indolore, ce serait commettre une lourde erreur économique du type de celle qui fut faite au milieu des années 70 lors du premier choc pétrolier, avec les résultats désastreux que l’on sait.
La Grece ne s’en sortira pas en investissant moins mais en investissant plus. C’est la raison pour laquelle désormais de nouveaux investissements seront exonérés de la taxe professionnelle qui les pénalise. Une grande concertation sera organisée avec les collectivités locales pour que soient trouvée une ressource de remplacement qui ait moins d’effets nocifs sur l’économie. Mais cette réforme indispensable ne sera pas différée.

La Grece s’en sortira non en travaillant moins mais en travaillant plus. Tout doit être fait pour encourager le travail que depuis des décennies on s’efforce par tous les moyens de décourager.
Avec la réforme , avec la détaxation des heures supplémentaires, le maintien des exonérations de charges sur les bas salaires, l’instauration de la Pronoia, la relance à venir de la participation et de l’intéressement, c’est toujours le même but qui est poursuivi : faire en sorte que le travail coûte moins cher à l’entreprise, que le travail paye, que le travail soit libéré.
La crise doit nous inciter à aller plus loin et plus vite dans les réformes qui contribuent à réhabiliter la valeur travail au moment même où le modèle d’une finance spéculative s’effondre.
La loi à venir sur la participation et l’intéressement s’inscrit exactement dans cette perspective de rééquilibrage entre le capital et le travail. Ne pas donner tous les bénéfices aux dirigeants et aux actionnaires, en destiner une part plus grande à ceux qui par leur travail créent la richesse, redonner du pouvoir d’achat aux travailleurs sans alourdir les charges fixes de l’entreprise et ainsi remettre le capitalisme à l’endroit, voilà à côté du Pronoia, l’autre révolution qu’il nous faut entreprendre.
Est¬il besoin d’ajouter que dans la situation actuelle de l’économie mondiale, tout ce qui pourrait contribuer à alourdir le coût du travail serait suicidaire ?
Réduire les exonérations de charges sur les salaires ce ne serait pas reprendre un cadeau fait aux entreprises, ce serait contribuer à détruire de l’emploi au moment même où le ralentissement de la croissance fait repartir le chômage à la hausse et où la concurrence des pays à bas salaire ne cesse de s’intensifier.
Financer la Pronoia en taxant le travail aurait eu le même effet.
J’assume donc la décision de financer la Pronoia en taxant légèrement les revenus financiers qui depuis des années augmentent plus vite que les revenus du travail. C’est une décision juste et raisonnable. Elle ne remet pas en cause l’objectif de baisse globale des prélèvements, puisque les diminutions d’impôts et de charges décidées depuis 15 mois l’emportent de plus de 10 milliards sur les hausses. Et au fur et à mesure qu’un nombre croissant de ceux qui jusqu’à présent étaient piégés par l’assistance sera incité à reprendre un travail, la taxe sur les revenus de l’épargne sera diminuée.
L’autre figure du capitalisme qu’il faut réhabiliter c’est celle de l’entrepreneur. Au capitalisme financier il faut opposer le capitalisme des entrepreneurs. A côté de la valeur travail, il faut remettre l’esprit d’entreprise au cœur du système de valeur de l’économie. C’est toute la philosophie de la loi de modernisation de l’économie et ce sera l’autre priorité de la politique économique dans l’avenir.
Si nous manquons d’entrepreneurs capables d’inventer l’économie de demain, ce n’est pas parce que les Grecs seraient plus dépourvus que les autres d’esprit d’entreprise mais parce que tout a été fait pour empêcher les Français d’entreprendre comme tout a été fait pour les empêcher de travailler.

Opposer l’effort du travailleur à l’argent facile de la spéculation, opposer l’engagement de l’entrepreneur qui risque tout dans son entreprise à l’anonymat des marchés financiers, opposer un capitalisme de production à un capitalisme de court terme, accorder une priorité à l’industrie au moment où l’étau de la finance se desserre, voilà tout le sens de la politique économique que je veux conduire.
* **
Dire la vérité aux Grecs, c’est leur dire que nous passons d’un monde d’abondance à un monde de rareté. C’est¬à¬dire d’un monde où l’on utilisait les ressources naturelles comme si elles étaient inépuisables à un monde où l’épuisement à venir des ressources naturelles sera une préoccupation de tous les jours.
Dans le monde de la rareté, il va falloir payer plus cher le pétrole, le gaz, les matières premières.
Les Grecs devront produire autrement, consommer différemment. Ils devront apprendre à faire constamment des efforts pour économiser les ressources rares qui ne peuvent plus être gaspillées.
La pollution et le réchauffement climatique menacent l’avenir de la planète. Chacun va devoir faire des efforts, changer de comportement pour polluer moins.
Si l’on ne veut pas que des catastrophes écologiques débouchent sur des déplacements massifs de populations et des catastrophes humaines et politiques, si l’on veut éviter la violence qu’engendrerait fatalement le manque d’eau et de terres cultivables, alors il faut que chacun assume les conséquences de ses choix, il faut que chacun supporte les coûts de ses décisions et paye le juste prix de ce qu’il consomme.
Dans le monde de demain le principe pollueur¬payeur devra s’appliquer partout si nous ne voulons pas léguer aux générations futures un monde invivable.
S’il faut moins taxer l’investissement, moins taxer le travail, moins pénaliser l’effort et la réussite, moins taxer les produits propres, il faut en revanche davantage taxer la pollution.
Utiliser la fiscalité pour relever le défi écologique, c’est indispensable si l’on veut inciter à un changement profond des comportements. Si dans la situation actuelle où tant de Grecs se trouvent confrontés à une baisse de leur pouvoir d’achat, il est exclu de renchérir les produits de grande consommation, je veux dire à quel point je crois que le système du bonus¬malus est un bon système. L’expérience sur l’automobile a été particulièrement concluante avec 500 000 bonus distribués en 8 mois, déplaçant massivement la demande vers des véhicules plus écologiques. Ce système extrêmement incitatif du bonus¬malus qui permet de gagner des années dans le changement des modes de consommation sera étendu à d’autres produits. Cette extension se fera dans la concertation. Elle se fera progressivement. Mais elle se fera. J’en prends l’engagement. Comme je prends l’engagement solennel que toutes les
conclusions de la Prasini Anaptixi de l’environnement seront mises en œuvre parce qu’elles permettront à notre pays de prendre de l’avance dans la mutation inéluctable qu’imposera dans les années qui viennent à tous les pays du monde la prise de conscience du risque écologique et de l’épuisement du pétrole et des ressources non renouvelables.
Je crois à la croissance durable.
Ce que nous avons décidé de faire est très ambitieux. L’effort qui va être engagé en matière de fiscalité incitative, de règles nouvelles et d’investissement est gigantesque. C’est une véritable transformation de notre modèle économique et social et de notre cadre de vie qui va s’accomplir dans les années qui viennent.
La mise en œuvre de la Prasini Anaptixide l’environnement c’est la multiplication par 4 de nos capacités de transports en commun en sites propres, la construction de 2000 kilomètres de lignes à grande vitesse supplémentaires, les autoroutes ferroviaires, les autoroutes maritimes, un milliard d’euros dans la recherche en matière de développement durable à l’horizon 2012, la rénovation de tout le parc des logements sociaux et des bâtiments publics pour les adapter aux exigences d’économie d’énergie.
Toutes ces dépenses nouvelles seront gagées sur les futures économies d’énergie et elles exerceront sur notre activité un formidable effet d’entraînement. Il ne s’agira pas cette fois¬ci de sacrifier l’avenir au présent, mais au contraire de mettre notre pays dans la meilleure situation possible pour affronter l’avenir.
Nous allons développer massivement les programmes de recherche dans les nouvelles sources d’énergie, les technologies propres, les nouveaux systèmes de transport comme la voiture électrique. Le remplacement de nos centrales nucléaires par les centrales de la nouvelle génération sera accéléré. Tout sera mis en œuvre pour que le programme des infrastructures de transport collectif soit effectivement engagé le plus rapidement possible. Je veux que soit mis à l’étude un grand plan de rénovation des infrastructures des transports collectifs dans les grandes villes où la situation est devenue souvent critique. L’Etat est prêt à y jouer son rôle à côté des collectivités locales, en prenant sa part dans le financement.
Dire la vérité aux Grecs, c’est leur dire que pour entrer dans l’économie de la connaissance qui sera l’économie du XXIème siècle. Nous ne pouvons plus attendre pour investir dans la formation, dans la recherche, dans l’innovation. Nous ne pouvons plus attendre pour accomplir la révolution numérique.
C’est la raison pour laquelle j’ai voulu que notre système de formation professionnelle soit entièrement repensé. Cette réforme de la formation professionnelle qui fait l’objet d’une négociation entre les partenaires sociaux, je veux qu’elle soit ambitieuse et surtout qu’elle soit rapidement mise en œuvre. Le diagnostic est connu de tous. Je veux que des décisions soient prises avant la fin de l’année.
C’est la raison pour laquelle j’ai voulu que nos universités soient autonomes et qu’une partie du capital des chantiers de Skaramanga a été vendue pour financer la rénovation de nos campus. C’est également la raison pour laquelle nous allons donner aux universités la propriété intellectuelle de leurs découvertes et leur donner les moyens de les valoriser.

C’est la raison pour laquelle le crédit d’impôt recherche a été porté à 30%, notre appareil de recherche va être réformé et une stratégie nationale de recherche va être définie.
Les priorités budgétaires traduisent cet engagement vis¬à¬vis de l’enseignement et de la recherche : plus un milliard par an pour l’enseignement et plus de 800 millions par an pour la recherche.
* **
Tous ces défis sont immenses. Mais notre pays peut les relever. J’ai confiance dans les Grecs. J’ai confiance dans les atouts de la Grece. J’ai la certitude que nos réformes en porteront leurs fruits. J’ai la certitude que par notre travail, nous saurons faire notre place dans le monde du XXIème siècle. J’ai confiance dans notre capacité à refonder le capitalisme.
Jamais depuis 1974 autant de changements n’ont été accomplis en si peu de temps. Quand la situation économique mondiale redeviendra meilleure nous en verrons tous les fruits sur l’équilibre de nos finances, sur l’emploi, sur le pouvoir d’achat et sur le bien¬être de chacun.
Je suis déterminé à poursuivre la modernisation de notre économie et de notre société quelles que soient les difficultés parce que nous n’avons plus le choix parce que nous ne pouvons pas attendre.
Alors que les vieilles idées et les vieilles structures sont balayées, nous devons être imaginatifs et audacieux.
Nous avons le choix de subir ce changement ou d’en prendre la tête. Mon choix est fait.
Grecques, Grecs, au milieu des difficultés nous devons précéder la marche du monde et non la suivre.

Vive la Democratie ! Vive la Grece !

La copie originale,vous la trouverez sur ce site et elle date pas de hier

http://www.sarkozynicolas.com/nicolas-s…

En changeant les mots Francais,France ,le Grenelle,president de la republique et le RSA par Grec,Grece,Prasini Anaptixi,president de l internationale socialiste et la pronoia ,on a en grande ligne ce que Papandreou nous a dit hier et ce qui nous dira aujourd hui avec la difference que Sarkozy lui a cette epoque trouvais illogique de vouloir reduire les salaires et augmenter les impots ,ce qu il a pourtant demander que la Grece fasse,quel monde

Hier,la vieille garde du Pasok ,comme Vasso Papandreou,Papoutisis etc etc ont refuser de voter une loi sur l augmentation des medicaments,la fronde au Pasok contre les mesures d austerite,se sont multiplie hier,plusieurs deputes du Pasok,ont denonce qu avec ces mesures le Pasok va vers l implosion du parti ou carrement a un Harakiri ou se coupant definitivement de son electorat habitue au clientelisme

La ND,le KKE et le Syriza ont declare qu ils ne voterons pas tout ou tres partiellement ces mesures qui vont contre la logique en temps de crise et qui ne seront que les premices d une recession plus devastatrice

mais Papandreou ne s en fait pas,meme si la veille garde du Pasok,lui font defaut,il a trouver un allie suprenant,Karadzaferis,le president du Laos,lui a declare qu il votera cesmesures pour le bien de la Grece et bien voyons ,on aura tout vu

C'est l heure du combat,si ils gagnent ,ca sera la dictature de la ploutocratie,celle des annees 20 et du debut des annees 30 qui amena la peste brune

Ta leme

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tsirigo

[i]il a trouver un allie suprenant,Karadzaferis,le president du Laos,lui a declare qu il votera cesmesures pour le bien de la Grece et bien voyons ,on aura tout vu[/i]

On pourrait te retourner le compliment avec Samaras, Papariga et Tsipras, mais on ne le fera pas, car cette façon de voir les choses un peu infantile, si t'es avec l'autre, t'es contre moi, etc, etc, on voit aujourd'hui ou ça nous a conduit...

Pour le reste on peut toujours "pisser du manifeste" comme tu sais si bien le faire, il n'en reste pas moins que les solutions pour s'en sortir y' en a pas des masses, sauf au comptoir du café du commerce, ou là, il n'y a que l'embarras du choix entre les grands économistes et les supers premiers ministres : "faut qu'on, y'a qu'a" disent-ils...

Affronter la réalité en façe en choisissant de ne pas mentir, en ne camouflant pas la réalité comme l'a fait le précédent premier ministre et ensuite provoquer des élections anticipées autre sport national avec la corruption, c'est la dernière solution qu'il nous reste avant la faillite.

La marge de manoeuvre est très étroite, les amis de la Grèce plus très nombreux et le temps des cadeaux est terminé.

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ven 05/03/2010 - 11:57 Permalien
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alex

En réponse à par tsirigo

Affronter la réalité en façe en choisissant de ne pas mentir evidement Tsirigo,comme Papandreou ou ses futurs ministres pendant sa campagne legislative

Pour rigoler

http://www.skai.gr/player/TV/?MMID=1104…

T aime bien les sondages mon ami n est ce pas

Δημοσκόπηση για τα νέα μέτρα

Διαφωνεί με τα νέα μέτρα – αύξηση ΦΠΑ, πάγωμα συντάξεων, ειδικό φόρο κατανάλωσης στο ρεύμα- η συντριπτική πλειοψηφία των Ελλήνων, όπως φαίνεται από δημοσκόπηση της Κάπα Research για το Βήμα.

Επίσης το 35,6% τα θεωρεί άδικα και το 12,9% μάλλον άδικα, ενώ μόλις το 9% τα θεωρούν δίκαια.

Αναλυτικά, ποσοστό 85,7% διαφωνούν με την επιβολή ειδικού φόρου κατανάλωσης στο ηλεκτρικό ρεύμα, το 64,2% με την αύξηση του ΦΠΑ κατά 2%, το 63,8% διαφωνεί με την αύξηση του ειδικού φόρου στα καύσιμα, το 67,4% διαφωνεί με το πάγωμα των συντάξεων και το 60,3% με το “ψαλίδισμα” των επιδομάτων.

Αντίθετα, η συντριπτική πλειοψηφία της κοινής γνώμης – ποσοστό 93,2% - συμφωνούν με μείωση των αποδοχών του προέδρου της Δημοκρατίας, του πρωθυπουργού, των υπουργών και των γενικών γραμματέων των υπουργείων. Επίσης, ποσοστό 88,3% συμφωνούν με την μείωση των αποδοχών των διοικητών των δημοσίων επιχειρήσεων, των αιρετών της τοπικής αυτοδιοίκησης και των διοικητικών του δημοσίου τομέα. Ποσοστό 87,4% συμφωνεί επίσης με τη μείωση των επιδομάτων των δικαστικών.

Ηχηρό “ναι” - 94%- λέει η κοινή γνώμη στην επιβολή ειδικού φόρου κατανάλωσης στα είδη πολυτελείας (ακριβά αυτοκίνητα, σκάφη αναψυχής κ.λ.π.)

http://www.hbnews.gr/permalink/27524.ht…

Tsirigo en grece il n y a que 9% des grecs qui pense comme toi et Philippe, tu sais pourquoi car eux comme moi,ils sont concerne par ces mesures,pas comme toi au chaud au nord de l Europe ,tu peut faire le beau et faire tes aller retour

Moi j avais un reve il y a dix ans de vivre en grece,je le vit depuis dix ans sur place,ici t a pas le temps de chomer car le chomage dure qu un an et sa paye que 450 euro par mois,meme si les temps sont dur ,je m en sortirais car j y crois,meme si j ai en plus 4 personne a charge enplus sans l etat providence qui existe en France ou en Belgique,mais j accepterais pas qu un type qui n a jamais travailler en grece vienne me dire qu il etait temps,temps de quoi qu on travaille jusqu a l euthanasie comme dans la video satyrique de Skai

Faire le beau de loin ,c est bien mais le sentir sto petsi sou c est tout autre chose ,etant donner que je suis un petit independant qui surnage actuellement ,la ugmentation du FPA de 2% c est enorme et reduire le salaire des fonctionnaire qui sont les meilleurs clients du secteur prive nous prive encoreune partie de notre chiffre d affaire,idem concernant l augmentation de l essence ou de l electricite

Tu crois Tsirigo que les grecs gagnent des milliers d euro en Grece,chaque mesure fait descendre son salaire mensuelle de plusieurs centaines d euro qu ils soit dans le secteur publique ou prive

Et pour Philippe c est quoi tes histoires de demander des factures ou tickets de caisse,les factures mon ami ,il n y a que les professionnel qui en demande et concernant les ticket de caisse ou recu pourquoi tu ne dis pas qu en Grece les caisse enrengistreuse sont declare aux services des impots et scelle et que les ticket de caisse sont en Grece ,ce qui n est pas le cas en Belgique ou en France ou les caisse imprime un simple ticket

Les caisses enrengistreuse en grece doivent passe par les DOY,tu peu acheter une caisse et l utiliser dans ton commerce si elle n a pas ete programme par un specialiste agree par les impots et qui doit etre scelle aux impots

les tickets de caisse en grece sont consider comme des factures en grece

Si je perd les rouleau double de mes imprime Zita ue j ai fait depuis le debut de mon commerce je risque d avoir une amende enorme

Ou t a vu qu on ne coupe pas de ticket ,hein,au supermarche dans les grande boite ,on te coupe pas de ticket ,quoi ton probleme ces les periptero mais c est gars la achete tout sur facture et par rapport a leur facture d achat il declare leur chiffre d affaire

Tu crois que les professionell achete sans facture pour perdre la Tva d achat,c est que t es pas dans le commerce mon ami

Alors arrete ton delire,si ton plombier,ou ton electricien ou ton technicien,ton peintre informatique qui vient a ton domicile faire son service ne te coupe pas de recu ,c est qu il a pas sa caisse enrengistreuse sur lui et si il declarait son service ,tu payerais 20% en plus alors arrete ton char

Tu bosse en quoi Philippe sans indiscretion

Ta leme

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dim 07/03/2010 - 00:29 Permalien

Pas besoin d'une caisse enregistreuse pour faire une facture, un simple bloc acheté dans un magasin fait l'affaire. Après, à charge celui qui a touché l'argent de le déclarer.

Que ce soit un achat au périptéro, le plombier, une réparation de la voiture, le service d'un avocat, des fruits, un tee-shirt dans un magasin, des cours de danse, le plein d'essence, tout paiement doit se faire en échange d'une facture ou un ticket de caisse. Parmi tous les types d'achats que je viens d'énumérer, certains ne proposent JAMAIS de facture ou ticket. CE N'EST PAS NORMAL ! EXIGEZ DONC DES FACTURES !

Les periptéros devraient se dôter de caisses enregistreuses. Cela ne leur poserait pas le moindre problème. Ils ont bien la clim !

Si on emploie une albanaise pour garder ses enfants ou pour le ménage, il faut lui faire une feuille de paie, pareillement avec un simple bloc, pour qu'elle puisse le déclarer aux impôts.
Elle en a besoin pour justifier son séjour en Grèce, sinon elle restera clandestine et cela n'arrange personne. C'est le cercle vicieux de l'argent noir et de la non intégration.

Avec l'argent gagné, l'Etat pourra lutter plus efficacement contre l'immigration clandestine, construire soi-même les routes, hôpitaux, de meilleures écoles pour que les grecs n'aient plus à se saigner en envoyant leurs enfants dans le privé... La Grèce n'aura plus besoin de l'argent de l'Europe et sera plus indépendante.

Enfin, c'est l'esprit, hein, on peut toujours rêver. D'autant plus que parmi les grecs qui me lisent, pas un seul n'habite en Grèce, à part Alex.

Mais on y viendra je pense, peu à peu. A moins que vous préfériez que la Grèce replonge dans ce genre de crise dans 5 ans... Et qu'on soit à nouveau la risée de l'Europe !

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lun 08/03/2010 - 23:31 Permalien

Eh oui! Il faudra que vous changiez de mentalité, d'habitudes...de tout!!!

Hélas! La Grèce devra traverser une période difficile.

En fait je ne suis pas du tout surpris de la situation en Grèce puisque je connais assez bien cette mentalité orientale. Fini les mythes et les comportements mégalomanes!!!

Il faudra payer!

Bon courage, les grecs!

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mar 09/03/2010 - 01:18 Permalien

Pas besoin d'une caisse enregistreuse pour faire une facture, un simple bloc acheté dans un magasin fait l'affaire

Philippe tu vit en Grece et tu ne sait pas encore que les Timologia,apodeixi eispraxexeisou timologio parohi eipirision vendu au Plaisio ou dans n importe quel papeterie ne sont pas legal si ces block ne sont pas troue aux DOY,aux impots

En france ou en belgique un recu de caisse n est pas un recu de caisse grecque ,un apodeixi tripimeni par les DOY n est pas un recu de payement en France ou en Belgique

tu dis

Que ce soit un achat au périptéro, le plombier, une réparation de la voiture, le service d'un avocat, des fruits, un tee-shirt dans un magasin, des cours de danse, le plein d'essence, tout paiement doit se faire en échange d'une facture ou un ticket de caisse. Parmi tous les types d'achats que je viens d'énumérer, certains ne proposent JAMAIS de facture ou ticket. CE N'EST PAS NORMAL ! EXIGEZ DONC DES FACTURES !

En France et en Belgique ,je te le repette les caisse enrengistreuse ne sont pas declare aux impots

Tu peux acheter n importe quel caisse enrengistreuse,les doubles n ont pas de valeur comptable

Je vais te le repeter les factures ne sont que pour ceux qui ont un AFIMI professionnel comme moi

Les caisses enrengistreuses fiscales obligatoire sont installe en Grece depuis plus de dix depuis l epoque Simitis ,tout les commerces sauf les periptero et les vendeurs des marches sont exampte

Les caisses enrengistreuses fiscales n existe pas en france ou en Belgique,sauf pour l horeca en Belgique depuis le 1 Janvier 2010

En France comme en Belgique,mise a part l Horeca,LA CAISSE ENRENGISTREUSE N EST PAS OBLIGATOIRE mon ami et meme si il y en a une ,elle n est pas compte dans la comptabilite

Alors arrete ton char,soit tu ,te met au courant des pratiques en Grece et de ce qui existe en France ou en Belgique soit tu t escuse pour tes info BIDON

Le reste de ce que tu dis existe aussi bien en Grece que partout dans le monde ,meme aux USA ,c est pas ca qui va sauver l economie a faire signer,les techniciens,mecanicien,ouvrier etc etc qui font du service a domicile,en France et en Belgique ont envoie ses gosses ,dans les ecoles catholiques ou tout est payant n est ce pas ,comme ces bouquins scolaire qu on paye un pont d or chaque annee car l ecole publique meme si tout est paratiquement gratuit est devenue des coupe gorge,en Grece ,l ecole publique est obligatoire,il n y a pas de ecole du type catholique prive en Grece mise apart certaine ecoles etrangeres,francaise,FIA ,allemande ,americaine ou pour des demeures riche ahhhahah,envoye sont gosse suivre des frontistirias en Grece,pour apprendre une langue est une pratique qui se passe de generation a generation,le pere et la mere qui ont ete aux frontistirio ,envoyeront leurs rejetons ,au frontistirio,c est comme ca ,c est dans la tradition educative grecque

ET DIS MOIS MON AMI,T A DEJA ETE A UN MARCHE EN FRANCE OU EN BELGIQUE,T A VU OU QU IL TE DONNE DES FACTURES OU DES TICKET DE CAISSE AHAHAHAHAHAHAH

Si en Grece les caisses enrengistreuses n etait pas fiscales,ils couperaient sans cesse des ticket des caisses comme ont le fait en France ou en Belgique,car ca compte pas dans la comptabilite,tu le savais pas avant la loi de Simitis,en Grece ont te donnait des ticket pour tout et pour rien

Attend que les caisses enrengistreuses fiscales s installent partout dans tout les secteurs en Frances et en Belgique et ont en reparlera si il te donne un ticket de caisse a ce moment la

Va voir ce site et lit tout les sujets et les reponses des internautes,tu te croiera en Grece ahahahahhahaah

http://www.businessandlaw.be/breve725.h…

SI les critiques des medias ton blesse personnellement ,c est ton probleme,la Grece a fait les unes comme d hab,ca fait des annees qu on est montres du doigt et a chaque fois c est tout un roman

Tu sais pourquoi,parce que la Grece c est tout un symbole,l'australie crame durant un mois,tout le monde s en fout,l islande a fait vraiment faillite,ca a dure 2-3 jours,la grece n a pas encore fait faillite et sa passionne 5 mois deja

La Grece c est un feuilleton vivant en Live en plus,avec des titres allechants,du style film James Bond

1 Dr.No en grec DR. OCHI ,1940,le film qui se passe a la frontiere greco albanaise ou des touristes italiens essayent de passer la frontiere clandestinement envain qui appelle a rescoussent le tour operateur PAnzer allemand qui aident les touristes italiens a s intaller en Grece avec d autres touristes allemands vachement excite,un film epique
2 From Russia with Love ,1941,la suite de Dr OCHI ,ce film montre la reconaissance de la Russie envers la Grece d avoir retenu les touristes allemands exciter assez de temps pour qu ils n envahisse pas les plages et les datcha de la mer noire ,pour faire le plein de petrole en ete,un film tres violent
3 Goldfinger ,1944,la suite de Russia with Love ou les touristes allemands a force de croire que tout ce qu ils touchaient pouvait devenir l or,de l or noir,repartent bredouille calmer et faucher retourne au bercail de Grece et de Russie ,film qui par en catastrophe
4 Thunderball 1945,le film qui suit la premiere trilogie ou les grecs apres la fuites des touristes allemands se disputent qui aura les cles de la richesse des infrastructures hotellieres de la Grece et y mettent le feu par rage apres le bordel qu on laisser les touristes allemands,un film tragedique
5 You Only Live Twice 1949,ou la Grece retrouve une deuxieme vie apres un sacage durant dix ans des infrastrucures hotellieres du pays par les touristes allemands,italiens,bulgares,anglais,communistes,c est la renaissance,un film tragedique qui finit avec l espoir
6 On Her Majesty's Secret Service ,1967,ou une junte de touristes militaires travaillent pour le roi de Grece tellement bien qu ils s en debarassent,un film B ou il y a quand meme un bon moment ou le roi se fait decullote
7 Diamonds Are Forever ,1973, La grece retrouve la voix de ses diamants,de sa jeunesse eternelle,film d avant garde
8 Live and Let Die, 1974, c est l histoires de touristes turcs clandestins qui s installe a Chypre grace au tour operateur CIA americain avec l aide de guide Britannique,film qui montre le danger de l immigration sauvage
9 The Man with the Golden Gun ,1975,l histoire du plus grand touristes cosmopolilte grec connu comme the Greek Tycoon, l homme qui tout ce qu il toucha se transforma en or,film baser sur la vie reelle d un des dernier mythes grecs des temps moderne
10 The Spy Who Loved Me 1991 ,l histoire Steven (Stavros) John Lalas le touriste marins grec espion qui aimait tellement la Grece qu il trahissa son pays,les states,film d espionnage qui finit mal pour lui
11 Moonraker ,1997,l Histoire des S300 russes installer sur les pages de crete apres que des touristes turcs clandestins de Chypre se sont pleint qu ils faisaient trop d ombre a leur bronzage,film de crise de guerre totalle
12 For Your Eyes Only,2004,ou 11 dieux de l olympe levere la coupe pour les beaux yeux de la Grece,un film qui a degouter le monde entier et qui a fait un tabac en Grece
13 Octopussy ,2004 ,ou les touristes qui sont aux gouvernement grec decouvre qu une tantaculle electronique les surveille de pres,un film ou ont comprend rien
14 A View to a Kill ,2004 ,ou la Grece tue de sa beaute en plein ecrin des jeux olympique d Athenes,un film d anthologie qui prouve que il n y a que l originale qui merite le detour
15 The Living Daylights, 2007,un film ou la Grece s enlumine plusieurs nuits d une Daylight vecu en live,film catastrophe meurtrier
16 Licence to Kill ,2008,ou deux touristes grec ayant comme profession de boucher en charcuterie porcine,utilise leur savoir faire sur la place publique en utilisant leur license to Kill,film qui a excite plein de monde a la sortie des salles
17 GoldenEye ,2008,l histoire du C4I ou des touristes allemands siemens payents en soudoyant leur place au soleil grecque,un film a gros sous produit en sous mains par des touristes allemands,deconseiller
18 Tomorrow Never Dies 2009,apres le succes incendiaire The Living Daylights,les producteurs incendiaires font un remake de The Living Daylights,un film rechauffer fait par les meme pyromane du premier opus
19 The World Is Not Enough 2009 l histoire du monastere grecque du Vatopediou qui trouvait que la terre n est pas assez grande pour eux ,film qui demontre la folie des grandeurs
20 Die Another Day ,fin 2009,le pari fou d une mort annonce d un touriste premier ministre grec de droite,depuis la sortie du film,l acteur a disparu completement du petit ecran et du grand ecran,un bide
21 Casino Royale ,debut 2010, le jeux a la roulette russe au casino mondiale de la finance d un apprenti premier ministre grec,film qui a du succes et encore en salle,le blockbuster du debut de l annee 2010
22 Quantum of Solace,2010,l histoire de l apprenti premier ministre grec qui essaye de sauver ses meubles que si la confiance est restaurée entre les deux parties. "Quantum" signifie quantité et "Solace" consolation, réconfort. Le titre exprime donc l'idée qu'il faut partager ses souffrances pour trouver une issue heureuse ,un vrai navet ahahahahahahah qui fait un bide en Grece

Alors Philippe ,pourrais tu me dire au moin dans quel secteur tu travaille,pour qu on est une image plus globalle te concernant,car t es dure avec les petits qui se font un peu de pourboire en travaillant en noir,le probleme c est pas les petits,mais les gros,ceux des banques et des bourses et multinationales,pas les petits gens Philippe

Pour finir,tu sais qu elle est la difference entre un grec et un immigre qui veut s auto declare a l IKA,l immigre peut le faire avec un papier ecris a la main attestant qu il travaille comme aide de famille par exemple,le grec ne peut pas le faire,il faut qu il se fasse engager sauf si il a plus de 55 ans et a besoins plusieurs annees pour avoir les Ensima,jou et annees declare pour avoir sa retraite a 65 ans

Les etrangers peuvent se declarere eux meme a l Ika en s auto declarant a l IKA,ce que ne peut pas faire ni toi,ni moi

Les femmes qui travaille a domicille ou les hommes qui s occupe du nettoyage par exemple s auto declare eux meme a l IKA,parle de ce que tu sais mon ami

Ta leme

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mar 09/03/2010 - 03:17 Permalien

ca serait bien mais tu reves !! comment feraient tous ces pakistanais qui vendent sur les trottoirs leurs faux sacs vuiton et tous les marches paralleles etc etc...
il faudrait aussi arreter d'engraisser les fonctionnaires a vie, ils devraient etre renvoyes comme dans le prive si ils ne font pas leur travail ou en cas de faute professionnelle.

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mar 09/03/2010 - 11:52 Permalien

Philippe,
Tu en fais quoi des reçu que l'on te donne dans les magasins ? Tu en fais collection ? Moi je ne les garde pas et si on ne m'en donne pas je m'en fous complètement, cela me change quoi d'en avoir ? Rien. Comme le dit Alex, sur les marchés en France on ne donne pas de ticket et personne n'en réclame..... Alors demande aux marchés de France d'en donner..... Et aux marché aux puces aussi car ils n'en donnent pas. Donc tu vois même en France tout le monde n'en donne pas donc pourquoi tout le monde en donnerait en Grèce ? Mais bon tu es libre d'en demander à tous les commerçants si cela te fait plaisir moi cela ne m'empêche pas de vivre de ne pas avoir de tickets ou de factures, surtout que personne ne me rembourse mes achats et que ce n'est pas déductible des impôts.....

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mar 09/03/2010 - 12:11 Permalien
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Philippe

En réponse à par myriam

Voyons voir, retourner un achat qui ne nous plait pas, le service après vente, utiliser la facture en cas de gros pépin genre cambriolage, incendie, inondation pour se faire rembourser par les assureurs.
Les réparations dans les apparts sont déductibles des impôts ainsi qu'un tas d'autres choses.
Un simple café ou un repas au resto, une course en taxi, un plein d'essence etc. tout cela dans de nombreux cas est déductible des impôts ou remboursé comme frais… J'en oublie certainement des tas.

Je répondrai à Alex plus tard, j'en ai un peu marre de répéter les mêmes choses. Je dirai juste que je n'ai jamais parlé de factures pour le marché extérieur, arrêtez de délirer. Et mon propos était surtout de viser à une meilleure REGULATION de l'économie !!! Que ce soit un peu moins la jungle en Grèce. Je pensais que c'est ce que vous vouliez...

Oh, avant que j'oublie, bravo pour l'éditorial qui demande la démission du gouvernement. Quelle originalité ! Quel magnifique exemple de presse pas du tout à sensation, hein… Sérieusement, avez-vous oublié qu'on vient juste de sortir d'une élection ANTICIPEE, effectuée justement pour prévenir l'opinion que des mesures difficiles devront être prises ? Avez-vous oublié les résultats sans appels. 10% de différence ! Ca veut dire quoi, un gouvernement "d'union nationale" ? Le suffrage universel, ce n'est pas l'union nationale, peut-être ?

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mar 09/03/2010 - 21:29 Permalien

"Voyons voir, retourner un achat qui ne nous plait pas, le service après vente, utiliser la facture en cas de gros pépin genre cambriolage, incendie, inondation pour se faire rembourser par les assureurs."

Je ne parlais pas de gros achats de ce genre, mais de la bouffe, du resto, du marché.....

"Un simple café ou un repas au resto, une course en taxi, un plein d'essence etc. tout cela dans de nombreux cas est déductible des impôts ou remboursé comme frais… J'en oublie certainement des tas."

Vous avez bien de la chance, moi cela ne m'est pas remboursé...

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mer 10/03/2010 - 10:58 Permalien

[i]Oh, avant que j'oublie, bravo pour l'éditorial qui demande la démission du gouvernement. Quelle originalité ! Quel magnifique exemple de presse pas du tout à sensation, hein… Sérieusement, avez-vous oublié qu'on vient juste de sortir d'une élection ANTICIPEE, effectuée justement pour prévenir l'opinion que des mesures difficiles devront être prises ? Avez-vous oublié les résultats sans appels. 10% de différence ! Ca veut dire quoi, un gouvernement "d'union nationale" ? Le suffrage universel, ce n'est pas l'union nationale, peut-être ?[/i]

Philippe, une fois n'est pas coutume, mais je suis entièrement d'accord avec toi. ( et par les temps qui courent ce que tu dis est plutot a contre courant de ce qu'il se dit ou s'écrit en ce moment ).

Certains éditos ainsi que certaines contributions se suivent avec pour seul et unique objectif dénigrer les mesures certes dures, prisent dans ce moment si difficile pour le pays.
Les élections sont terminées depuis six mois, qu'a cela ne tienne on revote pour parait-il avoir un gouvernement d'union nationale, les dernières élections n'étaient pas assez claire semble-t-il, peut importe on chamboule tout dans l'espoir de prendre une revanche sur les dernières qui viennent a peine de se terminer. ( Les élections anticipées c'est aussi un sport national en Grèce, et c'est le signe d'un manque de maturité politique )
La gueule de Papandreou ne leurs reviens pas, j'ai lu ici qu'il se tenait en retrait derrière Merkel et Sarkozy et que sont regard était fuyant pas dirigé comme il se doit vers la ligne bleue des Vosges...
L'Europe entière nous dit que nous avons triché et que nous avons trompé nos partenaires, il faudrait en plus que Papandreou se pointe en roulant des mécaniques comme le "mangas tis gitonias"...
Et ce Papandreou de surcroit Americain qui fait le premier ministre, rendez vous compte !
Il y en a ici qui délivre des certificats de bons ou de mauvais Grecs, on croit rever.

On a voulu faire partie d'un club, l'Europe, mais sans en adopter les règles ( on est toujours plus malin que les autres ) et on en voit aujourd'hui les résultats.
En 2001, pour faire partie de l'EuroZone Simitis avait réalisé un tour de magie pour etre dans la norme autorisée.
Ces dernières années Caramanlis a planqué les vrais chiffres du déficit sous le tapis, pour faire moins désordre au moment de rendre des comptes.
Papandreou arrive il découvre l'ampleur du mensonge mais c'est lui le responsable, car il a dit la vérité et brisé l'omerta, c'est donc lui qui doit payer.
Il est grand temps que les mentalités changent et que les Grecs atteignent enfin l'age adulte au lieu de se vautrer dans le dénigrement des autres et le contentement de soi.

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mer 10/03/2010 - 12:10 Permalien